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moket
558 abonnés
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4,0
Publiée le 16 août 2012
Au croisement de Very bad trip et Joyeuses funérailles, cette comédie reprend tous les codes du genre en nous emmenant toujours plus loin dans le délire et les retournements de situations rocambolesques. Si certains gags ne font pas forcément dans la finesse et que d'autres sont éculés, on passe indéniablement un bon moment et on rit tout le long.
“My best men” est une pathétique tentative australienne de surfer sur la récente vague de comédies de mariage ou d’enterrement de vie de garçon / jeune fille. Lancée avec bonheur par “Very Bad Trip”, cette mouvance commence à produire de plus en plus de navets. Ici le plagiat est à peine masqué : un marié avec trois témoins stupides ou inconséquents, un animal (ici un bélier) à qui l’on fait subir quelques sévices, un quiproquo à base de drogue, un gros un peu bizarre (ici une grosse) et un beau-père détestable. Tout cela est assaisonné de gags consternants (et pourtant, je ne suis pas difficile) et d’acteurs sans la moindre once de charisme (sauf peut-être Kris Marshall) ; bref, passez votre chemin.
Petit film britannique sans grande prétention. C'est une comédie ou l'on retiendra quelques gags sympas mais ça dégage quand même une impression de "déjà vue" et voir par moments de "copié/collé" de "Very Bad Trip". On passe quand même un bon moment de détente et c'est bien là l'essentiel.
Le grand défaut de "My Best Men", c'est sa volonté de vouloir faire original avec une touche british et un casting motivé et volontaire mais le scénario ainsi que les situations loufoques nous rappellent trop bien "Very Bad Trip" et "Mes meilleures amies". Rentrant tout droit d'Australie où il a rencontré l'amour de sa vie, un jeune anglais annonce à ses trois meilleurs amis son mariage avec une jeune australienne vite rencontrée, au père sénateur. Orphelin, ils sont sa seule famille et l'accompagnent pour le fameux mariage qui s'avère être le théâtre d'une série de bourdes incontrôlables et imposantes. Après une situation initiale très rapide où l'on a du mal à s'attarder au caractère de chaque personnage, le mariage et la présentation auprès de la belle-famille devient le centre des péripéties. Entre un père strict et fanatique d'un bélier subissant les pires humiliations, une mère délurée qui marque le retour d'Olivia Newton-John (Dommage qu'elle ne fasse pas rire!), une soeur potache et un dealer qui veut retrouver sa cam suite à un malentendu ; les situations font plus sourire que rire malgré la bonne humeur et l'humour censuré british qui ne vise pas volontairement dans l'outrancier (à quelques exceptions près, car l'action se passe tout de même en Australie). Au fur et à mesure, j'ai trouvé que les personnages étaient bien dessinés et attachants, surtout le groupe de potes-témoins même si ils rappellent ceux de "Very Bad Trip". Les acteurs sont inconnus, pour la majorité, ce qui donne de la fraîcheur et de l'honnêteté. Par moment grand-guignolesque, le film ne s'épuise pas dans des longueurs et réussit à maintenir un certain rythme ainsi qu'une certaine bienséance. J'ai trouvé le tout divertissant et sympathique mais malheureusement déjà-vu et trop peu inédit pour que ça reste dans les mémoires. Et l'ambition des comédiens et du gros bouc n'y changeront pas grand chose.
Si on remplace les E-U par l’Australie (superbe domaine que celui du potentat Ramme), la veille du mariage par (surtout) la célébration de celui-ci, cette affaire de témoins calamiteux est un peu trop en familiarité avec la saga "Very bad Trip", (il y a même un animal vedette, ici un bélier-mascotte) tout en étant nettement moins inventive (grosses ficelles, facilités et scatologie lourdingue), moins aboutie dans le régressif, et globalement moins drôle ! Dean Craig avait fait beaucoup mieux avec le scénario du réjouissant "Joyeuses Funérailles", et la réalisation (Stephan Elliott) n'arrive jamais à briller en termes de valeur ajoutée. Côté distribution, il y a du moins bon (la revenante Newton-Jones qui en fait des tonnes un peu pathétiquement en belle-mère "cool", ou Rebel Wilson en soeur obèse et... rebelle !), du moyen (les tourtereaux : Xavier Samuel et Laura Brent, au minimum syndical du couple "romantique") et du meilleur (les 3 "Best Men" : Kris Marshall, Kevin Bishop et même le plus discret, parce que souvent aux abonnés absents, Tim Draxl).
Tout a fait affligeant. Le scénario part dans tous les sens pour sombrer dans les pires excès. La réalisation trébuche et se perd dans un nombre de gags éculés et ridicules. Rien à sauver exception faite de la présence d’Olivia Newton-John qui déploie au milieu de ce navet et ce grand n’importe quoi une belle énergie. http://cinealain.over-blog.com/categorie-12381338.html
« My best men » est la rencontre survitaminée de la comédie romantique anglaise façon « 4 mariages et un enterrement » avec la farce américaine à la « Very bad trip ». Comme dans ce dernier l’enterrement de la vie de garçon est prétexte à tous les débordements par le marié et ses garçons d’honneurs (sic !). Mais contrairement à son cousin américain où les choses s’arrangeaient avant la dite cérémonie, ici les dégâts courent durant celle-ci et pendant tout le repas de noce. Immature, égoïstes, pleurnichards et inconséquents voici en résumer les caractéristiques de ces jeunes hommes qui vont dynamiter le mariage précipité de leur meilleur ami. Le film va presque aussi loin que son cousin américain, dont il ne peut éviter la comparaison, y compris au niveau du gag animalier (le tigre étant remplacé par un bélier objet de tous les outrages). Mais il s’avère tout aussi drôle et fait parfois preuve de moins de pudibonderie que le film US tout en évitant la vulgarité trop crasse. S’il n’est pas original, la force de son interprétation lui permet de fournir un spectacle réjouissant où l’on notera la présence d’une Olivia Newton-John ressuscitée que le temps qui passe a rendu méconnaissable (en tout cas pour moi !). Un film qui recycle avec brio tous les gags usités dans les films de mariages et de gueule de bois, mais qui réussit grâce à sa belle énergie et à son interprétation solide à entraîner le spectateur dans les péripéties de ce mariage désastreux. À voir pour se détendre devant le pire de ce qui peut arriver dans un mariage.
Une comédie burlesque complément folle et déjantée, grâce a une mise en scène survoltée digne des filmes de Blake Edwards, ce film ne nous laisse aucun répit, même si certains effets semblent un peu facile et déjà vus. Pour se détendre!
Un film qui se laisse regarder sans déplaisir, mais sans passion non plus. C'est passablement lourdingue comme humour et, à la limite, ça peut vite devenir fatigant. Les paysages australiens (sont-ils ou non authentiques ?) sont magnifiques et inciteraient bien au déplacement...
Le comique "British" à la sauce australienne prend plus ou moins bien. "Very Bad Trip" est passé par là pour le côté trash. On assiste donc avec plus ou moins de crédulité à ce joyeux délire, qui ne se fixe pas vraiment de limite (bien lui en fait). On rentre dans le délire, on se tape une barre, on est content, et on n'est surtout pas mécontent de passer à autre chose après ça. Que les cinéastes en fassent de même.
Encore un film qui surfe sur l'effet "comédies de mariage", avec son lot de ratages, de discours déplacés ou de décoration ravagée. Ici, ce sont des Britanniques qui s'en vont au pays des kangourous. On nous offre quelques très beaux paysages et un domaine somptueux en prime. Mais l'essence d'une bonne comédie est respectée : on rit ! On rit franchement, régulièrement, et pour des situations diverses. Donc le film fait son effet et fonctionne bien. Après, l'histoire étant archi banale, il ne faut pas non plus s'attendre à quelque chose d'exceptionnel.