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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 mai 2012
Ben en fait... Non x'D. C'était pas top. Trop de caméra à l'épaule (petite nausée), même si le cop Harrelson rend bien en soi, c'est juste trop compliqué, mais d'un mauvais compliqué. Puis on s'en fout de sa famille, Brie Larson a encore un rôle d'ado rebelle, et Robin Wright était assez décevante ><. Bref, j'aurais vu mieux x'D.
Sorte de Bad Lieutenant, mais en plus soft, Rampart est un film misant sur la psychologie de ses intervenants. Outre le fait que Woody Harrelson nous prouve qu'il est un sacré bon acteur; l'interprétation de Ben Foster ne laisse pas non plus indifférente. Dommage que Steve Buscemi soit cantonné à un petit rôle. Même si, par moment, le film s'installe dans une lenteur, cela ne dure pas longtemps; et qui plus est, la mise en scène et le scénario sont assez bons pour tenir le spectateur en alerte. Quoi qu'il en soit, l'ensemble rend plutôt bien l'univers des flics.
Pas étonnant de retrouver James Ellroy à l'écriture de cette chronique policière montrant comme dans ses précédents récits des forces de l'ordre qui violent les règlent qu'elles sont censées faire respecter. Le bouc émissaire de "Rampart" est un flic qui connait parfaitement son travail mais profondément grossier, raciste et misogyne. Il s'agit finalement plus d'une chronique que d'un polar comme "Dark Blue" dont l'esprit est très proche, car on suit une tranche de vie de ce flic outrancier en étant toujours placé de son point de vue et sans qu'il y ait d'autres enjeux scénaristiques développés. Et pourtant, malgré sa liste de défauts longue comme le bras, il faut reconnaitre que ce personnage est attachant : bravo à Woody Harrelson.
Oh cool ! Ils ont fini par faire la série "The Shield" au cinéma ! Non ? Ah non. Mais James Elroy quand même! ça à l’air génial, mais…non.
Niveau James Ellroy le film "L.A. Confidential" est simplement l'un de mes films préférés. Donc inutile de vous dire qu'à la sortie du très sous-estimé "Dark Blue" écrit par Ellroy, avec Kurt Russell, j'étais heureux, même si, bon, la trame était assez proche de "L.A Confidential". Et là Ellroy nous revient (toujours juste au scénario) avec l'histoire d'un flic ripoux qui, honnêtement (c'est pour ça que je suis là) ne présente aucun intérêt. Certes, Woddy Harreslon est (comme toujours) très bon, mais sa descente aux enfers n’intéresse personne, le film est long (comme un court-métrage dont le metteur en scène, sûr d'avoir un chef d'oeuvre , étirerait jusqu'à deux heures. Tout était réuni pour avoir un film qui pouvait être "coup de poing " comme les publicistes adorent mettre sur les jaquettes, mais qui juste mou du genou.
Un film qui se veut être le nouvel "Bad Lieutenant", mais qui n'est pas si haut gradé.
Co-écrit par James Ellroy, ce film policier intense nous plonge dans le quotidien de Dave Brown, un officier de police violent, raciste et misogyne dont le passage à tabac qu'il a fait sur un homme a été filmé et diffusé partout à la télévision. Vu que nous sommes en 1999 et à Los Angeles, l'affaire Rodney King est encore dans les esprits et Dave Brown devient vite la cible de tout le monde : médias, police, proches... Là où le film est réussi c'est qu'avant l'histoire, il s'intéresse d'abord à la psychologie de son personnage et nous immerge avec lui, nous permettant de mieux le connaître et de le trouver attachant malgré tous ses défauts. La caméra de Moverman est proche de son personnage, quitte à faire quelques plans dégueulasses pour mieux nous montrer son état intérieur. Et cela fonctionne plutôt bien, Woody Harrelson étant parfait dans un rôle à fleur de peau qui semble être fait pour lui.
Ce qui est bien avec James Ellroy, c’est qu’on n’est jamais vraiment dépaysé. Quand on le voit au générique d’un film, on sait qu’il sera question de police, de L.A. et de violences policières.
Rampart, le deuxième film d’Oren Moverman (qui a eu plus de chance en France que le premier, The Messenger, en sortant en salles un an après la sortie US) est co-écrit par James Ellroy et ce dernier a quand même tenté de se réinventer. En effet, même si le scandale de Rampart reste en toile de fond comme attendu chez Ellroy, le film se concentre beaucoup plus sur la vie de Dave Brown, interprété par un Woody Harrelson de compétition, omniprésent, inquiétant et surtout diablement attachant malgré son personnage détestable. Le voir s’enfiler une demi-douzaine d’énormes fajitas quand il est au bout du rouleau est une expérience éprouvante pour le spectateur, mais pourtant fascinante. Le scénario étant alors plutôt original, il est dommage qu’il soit aussi répétitif et que la réalisation soit très souvent exagérément maniérée (cependant, force est de reconnaître que certaines séquences sont bien réalisées, comme celle de la chute aux enfers de Brown, dans les lumières hallucinées d’une boîte de nuit). Les acteurs sont aussi très disparates. Si Ice Cube, Cynthia Nixon, Anne Heche et Brie Larson sont bons, les autres sont là trop peu de temps pour convaincre ou encore pire, sont particulièrement médiocres, comme Robin Wright ou Ben Foster.
Là où le film avait des bonnes intentions en première heure, il se ralentit dans la deuxième, avant de tourner à vide et de finir une demi-heure trop tard, dans un final qui manque de rigueur.
Ca fait plaisir de retrouver Woody Harrelson dans un 1er rôle sérieux! Il assure brillamment la descente aux enfers de ce flic aux méthodes cruelles et injustes dont le climat familiale a été particulièrement bien traité. La réalisation est sympa mais n'apporte pas grand chose de neuf à ce genre d'histoire maintes et maintes fois vue et revue...
Rampart est une énorme déception. un film d'une nullité comme j'en ai rarement vu. Je m'explique. En fait, ce film est tourné plus ou moins comme un documentaire dans lequel on suit le quotidien d'un flic corrompu, violent.
Sauf que le problème, c'est que l'on s'ennuie totalement. Il ne se passe rien et il y a des longueurs en permanence.
Enfin un bon film ce qui est plutôt rare sur nos écrans aujourd'hui. Disons le tout de suite le scénario n'a rien d'original mais on est quand même embarqué (plume de James Ellroy quand même). Mais, outre une ambiance sombre digne de film noir, c'est la performance de Woody Harrelson qu'on retiendra en premier. Il a trouvé son meilleur rôle dans la peau de ce flic du LAPD qui va sombrer dans la déchéance au fur et à mesure des accusations à sa charge. La fin est peut être un peu rapide mais ça fait du bien de retrouver un film qui aborde un sujet intéressant dans une mise en scène plutôt recherchée.
le personnage centrale est tres bien écrit et interpreté avec talent. mais le scénario est trop simpliste . il aurait pu etre compensé par une mise en scène interessante mais il n'en est rien.la mise en scène est tout aussi fade.Manque d'ambition ou de rebondissement ,mais "rampart" n'est pas pour autant un film réussi.
A la manière d'un Harvey Keitel dans Bad Lieutenant, Woody Harrelson tente de porter sur ses épaules un film sombre et spécial et un personnage à la fois fragile et détestable... Malheureusement, la sauce ne prend pas... N'est pas Abel Ferrara qui veut! On s'ennuie ferme du début à la fin et une fois le générique arrivé, on se dit clairement qu'on a perdu son temps... Il y avait pourtant de l'idée dans cette histoire de rédemption. Le fond aurait pu être touchant, mais la forme ne suit pas.
Notre époque est décidément très étrange : à l'air de toutes les technologies possibles de communication, l'homme se retrouve le plus isolé possible. Une ultime façon de s'en protéger ? Après le choc "Shame", voici Woody Harrelson en bad cop ripoux sur les bords qui se retrouve coincé au milieu d'un scandale de tabassage. Complot, méconnaissance du quotidien du flic, dépression ? Oren Moverman nous délivre un portrait sans concession de la police de LA dans lequel Harrelson nous prouve à nouveau, s'il était besoin, qu'il est l'une des gueules les plus doués du ciné US. Un perso taillé à la serpe pour lui, mais qui ne suffit pas pour masquer un certain manque de puissance scénaristique, pourtant signé James Ellroy, qui peine à nous amener au delà du simple polar policier.
"I am not a racist. Fact is, I hate all people equally"... Harrelson est impeccable en Dave "Date Rape" Brown, vétéran du vietnam et flic ripou "à l'ancienne" qui s'enfonce inexorablement dans une spirale de violence et de paranoïa en essayant de rattraper ses erreurs passées. Malgré son sexisme avéré et la discipline de fer qu'il instaure dans la rue il rejoint tous les soirs un foyer digne d'une utopie gauchiste des années 70 (2 sœurs concubines et artistes, il a eu une fille avec chacune dont une ado lesbienne...) qui de manière surprenante ne l'a pas rejeté jusque là. Malgré un rythme assez lent le film est aussi riche que son casting (on a la surprise d'y découvrir Signourey Weaver, Robin Wright, Steve Buscemi et Ice Cube dans de petits rôles) mais toutes les scènes du film sont centrées sur le personnage de Dave Brown et de nombreuses intrigues secondaires prometteuses ne sont pas poussées au delà de quelques minutes. Par ailleurs le film n'a pas vraiment de dénouement, à tel point que si Rampart était l'épisode pilote d'une série la suite serait très prometteuse, mais en l'état le film va en frustrer beaucoup !
Du "Bad Lieutenant" réchauffé sans réelle saveur. Oren Moverman se contente de mettre ses pas dans ceux d'Abel Ferrara sans rien apporter de nouveau, si ce n'est quelques effets de réalisations il est vrai fort plaisants. L'intrigue s'avère être d'une extrême lenteur qui en découragera plus d'un. Les topos sur les dérives racistes et arbitraires de la police foisonnent comme des champignons après un orage, on aurait souhaité plus de nuances dans le propos. La musique, plutôt dépouillée, fait partie des rares bonnes surprises du film. Attention à la pancarte Steve Buscemi, celui-ci se contente d'une brève apparition, on ne le revoit plus ensuite. Un film destiné à errer dans les limbes, aux côté des "Dark Blue" et autres réalisations du même acabit.
Portrait intéressant de ce méchant flic! Je dis méchant mais c'est surtout l'environnement dans lequel il vit qui l'a rendu ainsi, on finit presque par le comprendre! Le film nous raconte justement la chute, la déchéance de ce flic qui s'est laissé dominé par le côté obscur de la vie! Il est devenu petit à petit ce pourri par la force des choses, obligé de devenir ce mec pour ne pas être bouffé! il choisit justement pas se faire bouffer mais finit par récolter ce qu'il a semé depuis tant d'année, et grâce à une interprétation encore une fois magistrale de Woody Harrelson, on le prend presque une pitié! Scénario originale, mise en scène classique mais efficace, interprétation excellente donc font de ce film un bon portrait de ce que notre monde peut nous amener à devenir.... La morale que j'en ressors est que la roue tourne, on finit toujours par payer ce qu'on a semé....