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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
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1,0
Publiée le 8 juillet 2020
En 1999, à Los Angeles, le policier brutal, raciste et coureur de jupons David "Dave" Douglas Brown (Woody Harrelson) travaille à la division Rampart. Il vit avec sa famille dysfonctionnelle composée des ex-femmes Catherine et Barbara et ses deux filles Margaret et Helen dans la même maison. Dave se rend fréquemment dans des bars individuels pour passer une soirée avec des femmes seules. Il a été accusé dans le passé d'avoir exécuté un violeur mais a été considéré comme non coupable. Lorsque sa voiture de police est écrasée par un conducteur mexicain, l'homme court et Dave le bat brutalement mais est filmé sur vidéo. Maintenant la division Rampart est poursuivie pendant que les affaires intérieures enquêtent sur Dave. Il dépense ses économies avec les avocats et doit lever des fonds. Ça commence nulle part, ça ne va nulle part et ça ne finit nulle part. C'est juste un long regard pathétique sur la vie d'un flic sale qui vit une vie sale et fait des choses sales. Quel plaisir !!! Le film remportera probablement quelques Oscars. Pourquoi ? Parce que c'est tout ce que la plupart d'Hollywood semble aimer aujourd'hui. C'est ce qu'ils appellent en riant la réalité. Ce film est une autre preuve que Hollywood a perdu tout contact avec le concept de divertissement. Woody est sans aucun doute fier de sa performance. La vérité est qu'il devrait se pendre la tête de honte d'avoir quelque chose à voir avec ce film...
Portrait d'un flic véreu qui s'enfonce dans son trou pourri. Woody Harrelson est comme toujours très bon mais il n'y a pas d'histoire... Et le côté facho du perso et donc du film dérange
Il y'a des sujets qui sont omniprésents au cinéma ou à la télévision et dont il est très difficile de produire une réalisation originale et donner un point de vue différent. "Rampart" nous plonge "encore" dans le quotidien des policiers les plus célèbres au monde, la LAPD. Dans les quartiers latino de Los Angeles, Dave Brown est un flic dans toute sa splendeur. Misogyne, macho, raciste, alcoolique, un flic à l'ancienne qui fait sa propre loi. La prestation de Woody Harrelson sauve les meubles qui souffre d'une mise en scène et histoire bien trop vu. Woody Harrelson est dans un rôle qui lui va à ravir et montre encore qu'il est de ses acteurs talentueux qui crève l'écran par sa présence et son jeu. Quelques moments d'une belle intensité, Oren Moverman signe un polar qui souffre de la comparaison et la multitude de réalisation du même genre. A conseiller pour la présence éblouissante de Woody Harrelson !!
Le personnage incarné par Harrelson (pas mal du tout encore) à tous les traits des anti-héros que l’on trouve habituellement chez Ellroy, mais l’histoire, le semblant de scénario, n’a rien à voir avec le film tant attendu.
Oren Moverman traite bien son sujet dans l’ensemble et nous montre qu’il est un très bon directeur d’acteurs mais par contre sa mise en scène est beaucoup trop brouillonne. La caméra à l’épaule est justifiée à certains moments mais sur d’autres pas du tout. Il tire trop sur cette technique et ça casse à un moment. Il y a des plans et des angles intéressants mais on retient principalement le fait que c’est filmé un peu à l’arrache.
Morverman fait une bonne adaptation du roman d’Ellroy, on est proche d’un nouveau « Bad Lieutenant ». Il y a un petit manque d’originalité et de rebondissements. Les personnages sont bien conçus mais pas assez approfondis comme celui de Ben Foster ou Ned Beatty. On aurait aimé en savoir un peu plus sur l’envers du décor, aller au delà des apparences et approfondir le propos sur les magouilles policières et politiques qui entourent le personnage principal
Woody Harrelson est très bon dans la peau de l’agent Dave Brown. Les fans de « True Detective » retrouveront des semblants de Marty dans sa prestation. Il porte le film à lui tout seul, peut être un peu trop parfois mais ça n’enlève en rien le fait qu’il est très convaincant.
A ses côtés, il y a du beau monde mais le film se centre principalement sur Dave Brown. Robin Wright est superbe et les scènes entre elle et Harrelson sont intenses et fusionnelles sur pas mal de points.
En résumé, Rampart est un bon polar porté par l’excellent Woody Harrelson. Oren Moverman touche un sujet intéressant mais pas assez approfondi et sa mise en scène n’est pas toujours très inspirée.
La critique complète et détaillée est disponible sur le blog =)
Même pas dans la sélection du mensuel Illimité ! J'avais envie de voir de l'action, la bande annonce avait ce qu'il fallait pour m'inciter d'aller le voir. Un moment de réflexion pour essayer de comprendre où le réalisateur veut nous envoyer, je n'ai peut-être pas tout compris mais ne regrette pas la sortie.
Nota : j'ai apprécié la photo... même si par moment c'est un peu difficile.
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2,5
Publiée le 5 septembre 2023
Ce n'est pas une oeuvre sur le scandale « Rampart » , mais sur la corruption qui est honteuse! Woody Harrelson (convaincant comme toujours) promène sa carcasse de flic pourri avec une sale mentalitè! Un profil psychologique fascinant qui va du flic sexiste, misanthrope et ouvertement homophobe au coureur de jupons qui ne lèsine pas sur les bitures! spoiler: Tous ses mèfaits vont le rattraper et il va perdre tout ce qu'il avait! On aime voir Harrelson perdre pied, basculer dans la noirceur, transgressant tous les codes moraux, mais tout ce qui l'entoure semble plombè, y compris ses actrices de renom dont la regrettèe Anne Heche! Et puis on aurait aimè voir davantage le grand Ned Beatty qui sort sans doute la plus belle rèplique du film : « Ne donne jamais le nom de tes indics. C'est la devise. » . Co-scènarisè par un certain James Ellroy, "Rampart" (2012) est en dèfinitive un ènième film sur le même thème (la descente aux enfers d'un flic) qui vaut surtout pour son acteur principal et son joli travail sur la lumière...
Peu étonnant de retrouver le nom de James Ellroy derrière le projet, même si je vous avoue que je suis curieux de voir ce que cet univers très particulier peut donner en roman. Une fois écrit cela, ce n'est vraiment pas évident d'évoquer « Rampart ». D'un côté il y a cet univers ultra-sombre, pessimiste au possible et sans grande illusion sur la nature humaine que je trouve assez forte, sans concessions ni facilités, pour ne pas dire jusqu'au-boutiste. Seulement, même si cela a une certaine gueule, niveau plaisir ressenti à l'écran, c'est nettement plus calme. Il ne se passe en définitive pas grand-chose, le scénario apparaissant plus comme une accumulation de scènes et de dialogues entre notre anti-héros et les personnes de son entourage, l'occasion, au passage, d'une impressionnante galerie de seconds rôles très inégalement exploités (Robin Wright est clairement la mieux lotie). Ce qui donne l'occasion de quelques moments forts, parfois durs (notamment la relation que peut entretenir David avec ses deux femmes, voire sa fille), Oren Moverman sachant manifestement écrire des dialogues. Mais malgré l'excellente prestation de Woody Harrelson, difficile d'être réellement concerné par les mésaventures de ce protagoniste pour le moins « borderline », si ce n'est par un cadre « politique » moyennement exploité, d'ailleurs. Au moins y a t-il une cohérence, un cheminement refusant catégoriquement tout compromis : je respecte ça. On a aussi le droit de ne pas être sensible à ce cinéma « dur » et assez désincarné : du même réalisateur, on pourra préférer le sensible « The Messenger ».
C'est la propre fille de Dave Brown qui peut encore le mieux caractériser son père : raciste, alcoolique, misogyne, sexiste, homophobe. Quel CV. C'est un vétéran du Vietnam. Sans être un grand psychologue, sans doute que ce conflit a laissé des traces. Bon après, c'est sûr que niveau magouilles avec les commerçants, tabassage de mexicains, trafics, auto-justice, la liste est longue. C'est même incroyable qu'il ne se soit pas fait pincer plus tôt et qu'il a fallu une caméra pour que le point de non-retour soit atteint. Là, c'est la descente aux enfers qui s'amorce. Il prétend encore tout contrôler grâce à deux, trois contacts mais, en réalité, il contrôle que dalle. Tout doucement, il s'enfonce et perd tout ce qu'il a. Son boulot, sa femme ou ses femmes devrais-je dire, ses filles. C'est même étonnant qu'il arrive encore à se dégoter des aventures d'un soir vu son état mental. Comparable à un volcan prêt à entrer en éruption. Le prestige de l'uniforme, qui sait...La caméra tourbillonnante, les effets de lumière, les déformations de l'image prouvent qu'il ne sait plus où il en est, qu'il se perd, se noie, petit à petit. Je ne vois pas comment il peut remonter la pente en étant cerné de toutes parts. Comme un étau se resserrant. Il n'est pas du genre à se laisser abattre. Mais il peut aussi complétement plonger et finir en prison. A chacun de voir, d'imaginer.
Un film sur le métier de flic et les violences policières qu'il peut engendrer dans le cadre de la fonction. Woody H. a su cerner son personnage et nous en fait profiter. Le flic violent exerce, corrompu et sur le terrain qu'il joue est exprimé sans excès ni abus mais avec beaucoup de crédibilité, notamment lorsqu'il faut payer l'addition. En dehors de quelques longueurs dans les scènes et le scénario, les interprétations sont bonnes mais l'histoire manque punch et de scènes marquantes. On a tendance à vite s'ennuyer et on ne sait pas bien s'il faut s'attacher ou non au personnage.
Ecrit par J. Ellroy, voiçi le portrait d'un flic aux méthodes peu conventionnelles, qui fait sa loi dans son quartier et qui évolue sans cesse sur la ligne jaune, même s'il la franchit plus souvent qu'à son tour. Personnage peu attachant mais complexe, ce voyou qui joue au flic est un mec perdu et isolé, pris dans des problèmes qu'il prend un malin plaisir à se créer et qui s'en sort grâce à des pirouettes et un certain charme. Il doit beaucoup à W. Harrelson qui signe une grande performance tout comme l'ensemble du casting par ailleurs. C'est un peu lourd et rébarbatif par contre, filmé n'importe comment mais bon, ça reste un petit film indé bourré de tics du genre. On ne sait pas trop ce que ça raconte et ce que ça veut nous dire au final (surtout que la fin est plus qu'ouverte) et ça m'a un peu ennuyé (voire beaucoup par moments). D'autres critiques sur
Film assez inégal. Si le casting et l'histoire sont intéressantes, la réalisation par moment (trop mou et donc décrochage du film) et la fin sont moyennes pour ne pas dire plus.