Derniers Avis : Hobo with a Shotgun - Page 7

"Un clochard avec un fusil à pompe" est un assez bon film gore, avec une seule raison d'être : celle du justicier, ce qui tranche avec bon nombre de films du genre, où un malade plus ou moins indestructible tue des innocents.
Là, l’antihéros utilise certes la manière forte, mais pour rendre la justice. Distrayant.

"Hobo with a Shotgun" ou "Le clochard au fusil à pompe" dans la langue de Molière. Rien que le titre du film donne le ton: on aura du sang, de la chique et du mollard!
Rutger Hauer joue avec conviction le rôle d'un sans-abris un eu paumé dans les rues d'une ville ou la violence règne en maître. Après avoir assisté à plusieurs actes de barbaries et s'être fait passé à tabac par des flics véreux, notre SDF va décider de "nettoyer les rues" armé d'un fusil à pompe. Le scénario est prétexte pour l'enchaînement de scènes d'actions gore à souhait, et ce de la première à la dernière seconde du métrage. Jason Eisener va d'ailleurs assez loin dans la violence et n'hésite pas à monter têtes explosées, enfants cramés, bras déchiquetés, etc... Immoral avez vous dit? Certes mais c'est ce qui rend ce film jouissif! Comme toujours, les amateurs de Grindhouse seront aux anges tandis que les autres pourront passer leur chemin. Au final, "Hobo With A Shotgun" est une excellente série B bien joussive à prendre bien sûr au 1000ème degré.

"Hobo with a Shotgun" est dans la lignée des films parodique à la "Machete" réaliser par Robert Rodriguez et Ethan Maniquis, non pas dans l'action mais cette fois ci dans le gore.
On débranche le cerveau et on mate Rutger Hauer dans son rôle de clochard fou vengeresse qu'il incarne avec brio.

Ô Hobo ! En voilà un bel hommage aux Grindhouse films ! Jason Eisener nous réalise un long-métrage d'une efficacité redoutable. Reprenant un bon nombre de thématiques différentes exposés dans les films d'exploitations des années 60, 70 et 80, et utilisant des techniques modernes pour recycler l'ancien, Hobo With A Shotgun réussit avec brio son pari. Le montage à l'aspect « vite fait mais bien fait » typique des meilleures Séries B est impeccable, le visuel trash moderne présent dans le film de A à Z innove, la trame scénaristique est ultra immersive et les acteurs sont aussi bons que redoutables. Amateurs du genre, bienvenue !

Film canadien par excellence, tourné avec un appareil photo, à l'image hyper saturée, pour essayer de faire du beau avec du lait (humour canadien, désolé). Ainsi même si l’atmosphère part dans tous les sens, tantôt trop colorée, tantôt trop sombre, souvent les deux en même temps, on ne peut nier l'originalité ... de certaines situations, si ce n'est véritablement du film en lui même.

Ce film gore me fait penser aux films d’horreur japonais, il en prend un peu le même style, déjanté, exageré, des têtes qui explosent et des tripes a l'air, aucune originalité dans l'histoire, scenario trop simple, sans surprise et déjà vue, mise a part l'originalité des prises de vues que j'ai trouvé sympa et certains des personnages du film, cela peut intéresser ceux qui aiment les films d’horreur nerveux et sanglants avec des personnages tarés.

Pour les amateurs du genre foncez! une tête arrachée à travers une plaque d’égout avec barbelé et pickup par des déjantés :résultat une fontaine de sang, jouissif! et ce n'est que le début du film! pas de prise de tête mais du millionième de degré et une oreille attentive sur la bande son excellente et de sacré répliques vous feront vous régaler! R.H en clodo est génial vraiment foncez!

Le côté outrancier est totalement revendiqué par le réalisateur et dès la scène d'ouverture on sait à quoi s'attendre durant tout le film. Hobo with a Shotgun c'est de la série B décomplexée comme le jeu des acteurs assez moyens ou seul Rutger Hauer surnage en vagabond justicier. On a droit à pas mal de tripaille, de gore dommage que les scènes ne soient pas toujours bien filmés (gros plan épileptique) mais dans l'ensemble c'est vraiment fun à regarder. La dernière demi-heure va à fond dans la violence. Hobo with a Shotgun est un hommage à un certain type de cinéma des années 70.

Le titre et l'(excellente!) affiche annoncent la couleur : ici on ne fait pas dans la dentelle! Et pourtant voilà un film gore qui parvient enfin à renouveler le genre avec son esthétique rétro et son humour trash de comics sanglant. Pour une fois, l'absurdité du scénario est clairement revendiquée : ses écarts délirants (comme ces impayables "pestiférés") rendent les hectolitres d'hémoglobine plus supportables à regarder que ceux des "Saw" et consorts...

Trop kitsch, ce film en fait un peu trop dans l'exploitation et la Série Z. Déjà, les personnages et le scénario sont assez kitsch eux-même mais on a l'impression que le réalisateur à voulu se laisser aller, pensant qu'il s'agit d'un film de série Z et que la nullité est autorisée... Dommage, car le concept en lui-même est original et plein de bonnes idées. J'ai l'impression que le réalisateur à gâché un bon scénario par une mise en scène digne de web-séries amateurs. Plus de professionnalisme et un rythme plus nuancé aurait surement fait de ce film le film de l'année... Encore une fois, dommage de gâcher un scénario si jouissif. On dirait que le réalisateur envoie le pâté d'un coup, et du coup, on a l'impression de savourer un délicieux gâteau de mariage... En plastique !

En 2007, le jeune réalisateur canadien Jason Eisener s'était vu remporté le concours de fausse bande-annonce organisé par la firme « Grindhouse » (Robert Rodriguez – Quentin Tarantino) avec le trailer d'un film fictif nommé « Hobo with a shotgun », mettant en scène un sans-abri désabusé et un peu secoué qui se mettait martel en tête de faire le ménage dans une ville en proie à une violence sans limite à grand coup de fusil à pompe... Résultat, sa bande-annonce avait été projeté dans les salles américaines et canadiennes avant la diffusion du diptyque « Planet Terror - Boulevard de la mort ». Joli cadeau. Et, à l'instar de « Machete », elle avait suscitée un tel engouement que la voici commuée, trois ans plus tard, en un long-métrage, le tout premier de la carrière de Eisener.
Ce-dernier reprend donc les bases, saynètes clés et répliques chocs de sa courte recette, et confie cette fois le rôle-titre non plus à un anonyme mais à Rutger Hauer (« Hitcher », « Blade runner », « The osterman weekend », …), excellent en clochard vengeur, comme habité par une mission divine, qui débarque par hasard dans une petite ville où un père et ses deux fils font régner la terreur et le chaos. A partir de là, le scénario n'est plus qu'un vulgaire prétexte à une succession de scènes gores en tout genre, les litres d'hémoglobines jaillissent des têtes coupées tels le pétrole d'un geyser, et les massacres et sévices feraient pâlir un GI américain ayant servi en Irak. Eisener empile alors les séquences de morts brutales d'une manière un peu excessive par moment, avec un léger manque de maîtrise proche de la confusion, ce qui devrait vite en lasser plus d'un, mais au moins, il s'est creusé la tête pour styliser la mise à mort de ses protagonistes les plus malchanceux. Si son film tombe rapidement dans la surenchère de violence gratuite et débile, ce n'est jamais pour se la jouer dérangeant avec un côté provoc' à deux balles, et on sent bien que le jeune cinéaste n'est pas du genre à se prendre la tête et à se la péter prétentieux en glissant uniquement des références déguisées. Le tout est servi avec un humour potache et un esprit au centième degré. Ne reculant devant aucun interdit et aucune concession formatée, il se permet absolument tout, même quelques instants d'émotions et d'espoir contrastant vivement avec le nihilisme et l'horreur omniprésents.
C'est jubilatoire, trash à souhait, ça part dans tous les sens sans la moindre seconde de répit, et la bande-son 80's à de la gueule. N'empêche que le script est excessivement pauvre, voire caricatural, que les interprétations, hormis celles de Hauer et de Brian Downey (le grand méchant fou) sont plutôt médiocres, voire affligeantes, et que la photographie est exécrable à souhait, voire désastreuse (et ce n'est pas parce qu'on porte l'étiquette Grindhouse que l'on peut tout se permettre à ce niveau là).
Certes « Hobo with a shotgun » peut être qualifié de petit OVNI, le genre de films à ne pas mettre entre toutes les mains et qui se distingue par son côté anticonformiste, complètement décalé, fou et déjanté, mais il n'est finalement rien de plus qu'une série Z ultra-sanglante, un nouvel hommage très appuyé aux nanars des années 80 et au cinéma bis ayant peuplé la jeunesse de beaucoup de cinéphiles, chose qui est autant à la mode ces-derniers temps que l'écologie. En tout cas, difficile d'y rester insensible, beaucoup le détesteront, d'autres l'apprécieront, certains y verront une daube ultime, certains un chef-d’œuvre inclassable. Mais il faudrait être aussi barré que ce film pour choisir la dernière option...
Retrouvez toutes mes critiques, avec photos et anecdotes, sur mon blog : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !

Une série B sans grand intérêt................................................

Dénué de tout intérêt, un titre comme Hobo copying other films without any extra or a better something aurait été préférable. On assiste à une horreur urbaine Grindhouse avec son vieux ressorti du formol et on trace les traits d'union avec une certaine réalité de faits divers américains, mais le film s'arrête là. La violence et le gore y sont vides de sens, ce qui pourrait convenir pour un "trip vintage" franchement déconnecté de tout neurone, mais avouons qu'on est en droit d'en attendre davantage d'une incursion dans l'hyper-violence histoire de prendre le contre-pied de l'inutilité.

Il n'y a pas a tergiverser pendant trois heures, si vous voulez voir a quel point un réal' peux avoir l'esprit tordu, ce Hobo est fait pour vous, y plus qu'a poser son cerveau et apprécier le spectacle.

Film mongolo surfant sur la vague "grindhouse" du moment. Le pauvre Rutger Hauer est perdu dans ce film totalement bidon avec un parti pris visuel horrible pour le rendre encore plus grindhouse et crade. La violence est pourtant une des choses que j'apprécie voir à l'écran dans les films mais là c'est insupportable, à gerber. Une purge quoi. Si vous avez aimé les films grindhouse, machete, desperado etc... Passez votre chemin!