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Votre avis sur Hobo with a Shotgun ?
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Julien D
La réussite formelle de ce délire outrancier le rend plus agréable à regarder que les films estampillés Grinhouse réalisés par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, qui ont lancé ce projet au travers d’un concours de fausses bande-annonce gagné par le jeune Jason Eisener, mais lui en même temps perdre la patte vintage qui leur donnait un semblait de charme. En passant du format de la bande-annonce à celui du long-métrage, le scénario ne s’est aucunement développé puisque le pitch consistant à faire d’un clochard armé d’un fusil un justicier n’a aucunement été approfondi, contrairement à la violence outrageusement trash qui devient omniprésent au point de transformer l’action en un fourbi aussi parodique que tape-à-l’œil. L’autre grosse plus-value de cette expansion scénaristique est le recours à Rutger Hauer qui, après deux décennies de petits rôles, retrouve enfin un personnage rappelant ceux de ses meilleurs films dans les années 80. Cette petite série B qui ne ravira que les nostalgiques de la démesure sanguinolente kitsch de l’époque n’arrivera toutefois pas, en tant que premier film, à poser les bases de la notoriété artistique de son auteur.
Hobo with a Shotgun est avant tout un grindhouse crasseux et déjanté mais aussi complètement débile et parfois énervant. Avec une ribambelle d'acteurs cabotins, on a le plaisir de revoir Rutger Hauer maniant le fusil à pompe avec un certain plaisir. On est quasiment dans le non sens totale et anti-politiquement correct. Parfois les effets de mise en scènes ou l'esthétisme sont plus que douteux et complétement cheap mais en même temps on ne voit pas tout les jours un car rempli d'enfants brulé au lance-flamme.
Disons-le tout de suite, "Hobo with a Shotgun" n'est pas bon. L'esthétique n'est pas bonne, le casting est inégal et la mise en scène sent le nanar à plein nez. Pas engageant donc à première vue... Cependant, si on y regarde de plus près, et surtout si on s'arme pour toute la durée du film de son sens du second degré, alors il est possible de passer un moment divertissant tellement Jason Eisener (qui réalise ici son premier long-métrage) ne se refuse rien dans le genre gore et mise en scène barrée :
spoiler:
et que je te décapite un tête par-ci, et que je te fous des coups de batte hérissée de lames de rasoir par-là, et que je te tronçonne le cou avec une scie à métaux,
et que je te... Bref vous l'aurez compris, les armes et les mises à mort insolites sont de mises ici, la plupart données par une famille de psychopathes et un clodo (bon Rutger Hauer) avec un fusil à pompe (!). Ces deux-là vont se livrer un duel à mort dans une ville de tarés et déclencher un bain de sang jubilatoire et complètement débile...Qu'est-ce que je disais au début déjà ? Ah oui, un nanar. Si vous en cherchez un, c'est bon vous l'avez trouvé !
et que je te... Bref vous l'aurez compris, les armes et les mises à mort insolites sont de mises ici, la plupart données par une famille de psychopathes et un clodo (bon Rutger Hauer) avec un fusil à pompe (!). Ces deux-là vont se livrer un duel à mort dans une ville de tarés et déclencher un bain de sang jubilatoire et complètement débile...Qu'est-ce que je disais au début déjà ? Ah oui, un nanar. Si vous en cherchez un, c'est bon vous l'avez trouvé !
Hobo With a Shotgun ressemble beaucoup à ces films Grindhouse comme Machete, Planète Terreur, etc... on n'y suit la vie d'un SDF qui a décidé de punir les criminels avec son fusil à pompe. Alors l'ensemble est très kitsch, ca fait très années 80 en terme de décors mais malheureusement ca ne le fait pas trop. Le film est très mal filmé et le côtés artistique recherché est raté. Idem pour le jeu des acteurs qui semblent être volontairement mauvais (une sorte d'hommage aux nanars) mais qui au final est plus irritant qu'autre chose. Seul Rutger Hauer tire son épingle du jeu et encore, c'est probablement le rôle le plus anecdotique de sa carrière. Le film se voulait délirant et partait d'une bonne idée mais il a été mal réalisé. Au final ce film sonne plus comme une blague qui a été mal racontée, on se retrouve avec un résultat assez gênant.
Toutefois il faut reconnaitre que les scènes d'action sont de bonne facture. On a droit à quelques scènes gores tout à fait sympathique.
Mais l'ensemble est faible. 1.5/5
Toutefois il faut reconnaitre que les scènes d'action sont de bonne facture. On a droit à quelques scènes gores tout à fait sympathique.
Mais l'ensemble est faible. 1.5/5
Une série Z estampillée Grindhouse de bien piètre qualité. De la violence, du gore, mais aucune profondeur, à peine un semblant de critique concernant le sort réservé aux sans abris... Les acteurs sont mauvais, les dialogues foireux au possible et seule l'utilisation du Technicolor est intéressante. Un ratage total et c'est bien dommage.
Totalement déjanté et dans l'esprit grindhouse, hobo with a shotgun est quand même beaucoup moins "tout public" que machete par exemple .
L'ambiance est mieux travaillée, donnant un petit coté "vintage" au film . Légèrement moins drôle, certes, mais tout aussi jouissif . Un film à voir pour tous les amateurs de films parodiques et décalés, à réservé à un public averti tout de même .
L'ambiance est mieux travaillée, donnant un petit coté "vintage" au film . Légèrement moins drôle, certes, mais tout aussi jouissif . Un film à voir pour tous les amateurs de films parodiques et décalés, à réservé à un public averti tout de même .
Ce film n'a pas beaucoup d'intérêt à part le plaisir de voir Rutger Hauer tuer des méchants avec un fusil à pompe et beaucoup d'hémoglobine. Le film ne fait pas dans la dentelle, se revendique "Grindhouse" avec moins de talent qu'un Tarantino ou qu'un Rodriguez et finit par s'étouffer lui-même en accumulant la violence invraisemblable qui devient très vite insupportable, non pas à cause de sa cruauté mais à cause de sa quantité.
Entre 'Machete' et 'Hobo With A Shotgun' Grindhouse me déçoit un peu ses derniers temps... Personnellement, je préfère largement 'Boulevard de la mort' et surtout 'Planète Terreur' (ce dernier est un chef-d’œuvre à mes yeux) ! Après ce nouveau film est sympa, c'est toujours aussi fun et déjanté ! A voir seulement pour quelques scènes bien délirantes et très violentes, sinon si vous aimez pas le style Grindhouse passez votre chemin.
Putain , j'ai kiffée ce film , un bon moment de détente , de super scènes d'action , de très bon jeu d'acteur , des scènes gore , complétement déjantée , des scènes d'une extrême violence , un scénario prévisible , une bonne réalisation ! Après Planète Terreur de Robert Rodriguez ( 200 7 ) Boulevard de la mort de Quentin Tarantino ( 2007 ) et Machete de Rodriguez ( 2010 ) Voici Hobo Woth a Shotgun ( 2011 " un Direct To DVD " DTD ) ! !! Un bon film pop-corn bien réalisée , bien gore ,beaucoup d'action , une fin prévisible ! Rutger Hauer interprète son rôle de " sans abri " a la perfection !!!! bon film dans l'ensemble !!
On ne s'ennuie pas
C'est un film à voir absolument
Ce film est un excellent divertissement
Le film s'avère passionnant et plein de rebondissements
Le film est esthétiquement parfait
Un bon film qu'il faut aller voir à tout prix
On ne s'ennuie pas
C'est un film à voir absolument
Ce film est un excellent divertissement
Le film s'avère passionnant et plein de rebondissements
Le film est esthétiquement parfait
Un bon film qu'il faut aller voir à tout prix
Ce film se prends beaucoup trop au sérieux pour être bon ! Les dialogues parlent soit de c*l soit de "j'vais te tuer". Il manque une dose d'humour, de détournement. Les scènes de tuerie sont pas mal faites. On sent que ce film est un film d'amateur. A voir si vous aimez les films gores sans scénario.
Du vrai film grindhouse, sans limite, sans retenue, mais également sans intérêt entre les scènes d'action. Cependant, avec de bons acteurs.
Xavi_de_Paris
Un bon divertissement d'action gore, voire trash, au scénario plus que simpliste, parodiant les séries B des années 80-90. Le second degré apparaît dans les personnages et situations. C'est parfois un peu lourd et grossier, mais heureusement le film est court. Un petit film qui vaut le coup d'œil pour les amateurs du genre.
"Hobo with a Shotgun", pour ceux qui ne le savent pas, est le premier film de Jason Eisener, et a été financé parce que le bonhomme a remporté un concours de fausses bandes-annonces de films grindhouse, suite à la sortie du double opus de Tarantino et Rodriguez. Après avoir prouvé qu’il savait tenir une caméra en shootant l’excellent court "Treevenge" (mettant en scène la vengeance des sapins de Noël contre les humais qui les coupent au moment des fêtes), il s’est donc attaqué à son premier long. Et le moins qu’on puisse dire à la vision du résultat final, c’est qu’Eisener est un réalisateur généreux. Il explose tous les quotas, que ce soit en termes de gore, de mauvais goût assumé, et de folie. Car "Hobo with a Shotgun" est un vrai film grindhouse, c’est-à-dire bordélique, hystérique, mais totalement fun.
Dans "Hobo with a Shotgun", le mythique Rutger Hauer shoote du vilain à tour de bras dans des déluges de sang, les pères Noël sont des pédophiles, les bad guys crament des bus scolaires remplis de gosses, et des mercenaires nazis en armure attaquent un hôpital… Eisener cite à tour de bras Carpenter (notamment dans la musique), les glorieuses 80’s, "Street Trash" et "Body Melt" pour la description des communautés de clochards, voire même "Retour vers le Futur", "Les Tortues Ninjas" (pour le look de certains bad guys) et "McGyver". Eisener frôle parfois l’indigestion et le trop plein de mauvais goût, mais il compense par une réalisation assez maîtrisée (et une utilisation réussie des filtres colorés).
En clair, "Hobo with a Shotgun" est un cartoon rigolard mis en scène par un pur enfant des 80’s ne cherchant rien d’autre que son plaisir et celui du spectateur. Pas un coup de maître mais un petit film à déguster entre potes autour d’une pizza.
Dans "Hobo with a Shotgun", le mythique Rutger Hauer shoote du vilain à tour de bras dans des déluges de sang, les pères Noël sont des pédophiles, les bad guys crament des bus scolaires remplis de gosses, et des mercenaires nazis en armure attaquent un hôpital… Eisener cite à tour de bras Carpenter (notamment dans la musique), les glorieuses 80’s, "Street Trash" et "Body Melt" pour la description des communautés de clochards, voire même "Retour vers le Futur", "Les Tortues Ninjas" (pour le look de certains bad guys) et "McGyver". Eisener frôle parfois l’indigestion et le trop plein de mauvais goût, mais il compense par une réalisation assez maîtrisée (et une utilisation réussie des filtres colorés).
En clair, "Hobo with a Shotgun" est un cartoon rigolard mis en scène par un pur enfant des 80’s ne cherchant rien d’autre que son plaisir et celui du spectateur. Pas un coup de maître mais un petit film à déguster entre potes autour d’une pizza.
Infiniment mieux réalisé que l'horrible "Machete" de Robert Rodriguez, "Hobo with a shotgun" n'est pas si mal pour un jeune réalisateur débutant. Sincère et pas trop mal filmé, mais horriblement moche visuellement, ça m'a rappellé "Suspiria" d'Argento. Mais le point fort du film c'est Rutger Hauer, toujours impeccable dans son rôle. Les habitants de la ville son d'une rare violence et les persnages que l'on suit divinement timbré. J'ai pas de souvenirs d'avoir vu des bad guys aussi violent au cinéma lol. Ultra violent et complètement taré, "Hobo with a shotgun" se regarde sans complexe, par la sincérité de la démarche. Cela dit avec un vrai traitement, le film aurait pu être interesant sur les exclus ou les oubliés de la société qui se font justice eux même. Chose de moins en moins rare en France.
Dénué de tout intérêt, un titre comme Hobo copying other films without any extra or a better something aurait été préférable. On assiste à une horreur urbaine Grindhouse avec son vieux ressorti du formol et on trace les traits d'union avec une certaine réalité de faits divers américains, mais le film s'arrête là. La violence et le gore y sont vides de sens, ce qui pourrait convenir pour un "trip vintage" franchement déconnecté de tout neurone, mais avouons qu'on est en droit d'en attendre davantage d'une incursion dans l'hyper-violence histoire de prendre le contre-pied de l'inutilité.
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