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thalidae77
43 abonnés
757 critiques
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3,5
Publiée le 2 janvier 2012
Derrière les murs semble s'inspirer des films à suspense hispaniques (L'Orphelinat) en créant une atmosphère lourde et angoissante. Ici, le personnage tourmenté est une jeune écrivaine interprétée par Laëticia Casta qui décide de s'isoler de la capitale pour trouver l'inspiration et fuir ses démons qui la hantent. Le début du film est hésitant et peine à démarrer. On se demande où l'histoire va nous mener. Puis, vient enfin l'élément perturbateur, la disparition d'une fillette, qui déclenche la machine infernale. Apparitions étranges, bruits suspects, accusations, Suzanne s'enfonce dans une tourmente qu'elle seule semble voir. Malgré l'atmosphère parfois angoissante, on est bien loin du film d'épouvante. Ni plus ni moins qu'une pesanteur, accentuée par les musiques de fond. Peu habituée aux rôles "sérieux", Laëticia Casta offre une remarquable interprétation d'une jeune femme démente, habitée par on-ne-sait-quoi et rongée par ses angoisses. Le personnage semble fait pour elle et sa froideur dans le regard renforce le sentiment de malaise. Il ne s'agit pas d'un film d'épouvante comme il est suggéré mais davantage d'un film fantastique qui se regarde bien agréablement.
je cite un commentaire plus bas qui résume parfaitement ma pensée "Le scénario est vide d'intrigues et de sens.Si on y ajoute des acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres, et une réalisation plus que quelconque, on obtient une belle catastrophe fantastique française.Reste la plastique de Laetitia Casta, que ses mauvais choix de films à répétitions, finiront par ne plus lui permettre de passer Devant les caméras. "
Auvergne, 1922. Suzanne, décide de s'isoler pour écrire son nouveau livre. Mais peu à peu des visions font leur apparition tandis que de mystérieuses disparitions sèment le trouble...
Une proposition osée à contre-champs des tendances populaires suit un polar fantastique tenté par Edgar Poe, se hasarde près de Lovecraft et défis la pellicule en relief sous les yeux de Laetitia Casta.
Un défi fou volontairement singulier, gracieux, sensible, culotté... une première tentative de haute voltige des réalisateurs Pascal Sid et Julien Lacombe.
Derrière les murs tergiverse sur des sentiers narratifs, oscille entres diverses pistes délaissées d'attention aux abords de questionnement en-suspens : Que se passe-t-il à l'intérieur de la demeure ? La folie à-t-elle eu raison de Suzanne ? L'enveloppe attractive et portée d'intérêts manque cruellement de consistance.
Apparent à un reportage de genre -- cantonal voué par un état de latence, ultra-suggestif.
Une belle affiche, un bon synopsis, un bon rendu image des années 20/30, une photographie agréable et rien d'autre à l'exception de la très belle interprétation de Jacques Bonnaffé ! Le scénario part dans des entournures à ne plus finir, compliquant à souhait un projet qui se cantonnait uniquement entre fiction et paranoïa, entre délires et schizophrénie et il y avait largement matière à œuvré. Ici on s'éloigne par un pseudo effet enquête polar maladroit contre-balancé par une expérience post-traumatique, enfin bref ! milles sujets, aucun vraiment traité et on reste sur sa faim. Également, aucune surprise sur la bande son ! 2/5 peut être évité !!!
(...) Derrière Les Murs, un film fait de bien sûr. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-derriere-les-murs/
Le scénario est vide d'intrigues et de sens.Si on y ajoute des acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres, et une réalisation plus que quelconque, on obtient une belle catastrophe fantastique française.Reste la plastique de Laetitia Casta, que ses mauvais choix de films à répétitions, finiront par ne plus lui permettre de passer Devant les caméras.
Lætitia Casta enfermée dans un manoir où se produisent des choses étranges, filmée en 3D, voilà qui n'augurait rien de bon. Petite surprise, la 3D est pas mal faite, et contribue à la réussite de l'ambiance austère et inquiétante du film. Malheureusement en dehors des portes qui claquent, il ne se passe pas grand chose. L'intrigue est pauvre en suspense et assez convenue. C'est dommage car les réalisateurs s'appliquent à soigner tous les détails du film mais en oublie le scénario. Thierry Neuvic joue très mal face à Lætitia Casta, une fois n'est pas coutume, très crédible et investie. On est loin du catastrophique "Saint-Ange", mais aussi de "Les Autres"...
Je ne voulais pas être cassant, mais je n’ai pas le choix. Pour commencer, le scénario est plat, manque de complexité et d’intérêt. La mise en scène de Pascal Sid et Julien Lacombe est totalement molle et même si on peut être surpris de temps en temps, le film n’est captivant à aucun moment. Néanmoins, l’ambiance mystérieuse et sombre ressort bien. Pour le casting, Laetitia Casta est convaincante dans son rôle. De même, Roger Dumas (II) est impeccable. En revanche, les acteurs comme Thierry Neuvic et Jacques Bonnaffé sont moyennement convaincants.
Richard Darbois ne restera définitivement pour nous qu'une voix. Celui que presque tout le monde connaît sans cependant l'avoir jamais vu et qui a doublé le célèbre capitaine corsaire Albator (version 78) ainsi qu'Harrison Ford depuis des décennies est en effet au générique de ce film... mais simplement par le biais de l'interlocuteur téléphonique de Laetitia Casta qu'on ne voit donc jamais. J'ai trouvé ce détail assez amusant au milieu des rares frissons que j'ai pu vivre ici. Car "Derrière les murs" n'est malheureusement guère surprenant ou intense malgré son sujet. Je dis pas qu'on sursaute pas une ou deux fois, mais l'ensemble est nettement trop formaté pour être franchement captivant. Tout au plus peut-on remarquer la solide performance de Jacques Bonnaffé, toujours aussi convaincant. Pour le reste, on ne peut que constater que cette aventure ne dépasse pas hélas le simple exercice de style.