Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 6 juillet 2011
C'est le premier film français en 3D et l'un des rares à s'aventurer dans le cinéma d'épouvante. Malheureusement, "Derrière les murs" n'excelle ni dans l'une, ni dans l'autre de ces particularités. La 3D n'est pas extraordinaire et surtout le film n'est pas une seule seconde angoissant. Il faut dire que tous les ingrédients de l'épouvante ont déjà été vus ailleurs : Shining, Répulsion, Ring...
Ce film est dans la catégorie "film d'horreur"... et bien oui, c'est l'horreur à regarder! Passez votre chemin, j'ai trouvé ce film nullissime et sans aucun intérêt (quelques tréssaillements dans l'ombre parfois mais qui ne sont finalement pas exploités). 1h17 seulement... j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout.
J'y ai cru.... jusqu'au bout même ! mais que voilà encore un film français avec un bon scénario baclé ! Il n'y a pas si longtemps, j'ai visionné le Villages des Ombres, qui n'a aucun intérêt, idem pour celui-ci. Hormis l'esthétique des décors et des costumes d'époque, rien à tirer de ce scénario qui finit en eau de boudin. Pourtant, j'ai senti des frissons, des petits sursauts par moments, de la tension avec le manque de lumière, la musique, l'inquiétude de ce que l'héroine entend... la tension monte monte monte, jusqu'aux 10 dernières minutes, ou ça retombe comme un soufflé. A croire que les scénaristes étaient attendus et ont fini fissa... Je n'ai personnellement pas perçu la tragédie dramatique sentimentale de l'héroine (pour moi, Casta pose décidément beaucoup mieux sur papier glacé...), sa folie grandissante oui, mais encore une fois pas exploitée.
Je dois dire que j'ai été intrigué par ce film dès la bande annonce. Au final je suis allé le voir et j'ai apprécié la sobriété du scénario et le jeux des acteurs (très bien dans son personnage L. Casta).
J'ai perdu 1h30 à attendre qu'il se passe enfin quelque chose... en vain! Un enfant de 6ans aurait pu écrire le scénario... je vois pas en quoi c'est un film d'horreur... ni un drame, ou plutôt ce film est une horreur et le seul drame c'est qu'il soit sorti au cinéma...
Film vu en Avant-première, en présence d'une partie de l'équipe et des réalisateurs.. Très sympas ! Je ne serai peut être pas tout à fait objective donc.. Mais j'ai adoré l'univers de ce film ! L'utilisation de la 3D n'est pas inutile, et nous offre notamment de magnifiques paysages. Laetitia Casta est touchante dans son rôle de femme tourmentée, se brulant les ailes pour tenter de fuir un passé douloureux. Le scénario est, je trouve, simple mais efficace.
Sur les traces de Zola, Suzanne devine une présence Derrière Les Murs. Dès la muraille passée à coup de balais de sorcière, on ressent les vibrations à la surface d'un verre d'absinthe à chaque frappe sur sa Corona portative. La romancière émancipée est douée. Elle retrouve l'inspiration dans ce lieu sous terre faiblement éclairé par une lampe à pétrole ravivant les ombres de son passé. Ses lettres, qu'elle apprend à la petite Valentine, s'entrechoquent de plus en plus hiéroglyphiquement dans sa tête perturbée par des esprits revenant en mémoire. Alors que s'abat sur le village une malédiction, tout converge vers elle, l'étrangère. Jamais on n'a vu Laetitia Casta aussi inquiétante, parfois dure. On s'approche si près de ses émotions, des fantasmes, des délires de Suzanne qu'elle semble sortir littéralement de l'écran comme dans une autre dimension, dans une tension palpable que créent en crescendo les variations atonales de David Reyes et les réalisateurs Julien Lacombe & Pascal Sid.