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Manu711
63 abonnés
850 critiques
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2,5
Publiée le 31 décembre 2012
Mouais, ce court-métrage est propre au niveau de la réalisation, c'est assez agréable à regarder de ce point de vue là. Puis cette rencontre cordialement improbable est plutôt drôle dans l'ensemble, du moins au début. Après ça s'essouffle et on en retient pas grand chose. Deux être pas si opposés que ça (chacun dans la mouise) qui s'entre-aident comme ils peuvent pour repartir du bon pied. Ok, mais pourquoi faire ? C'est tendre et assez bien joué, décalé, mais relativement peu utile je trouve... Bien foutu, mais trop long pour pas grand chose.
Le premier format court écrit, réalisé et interprété par Clément Michel en 2008. Son scénario original nous conte une histoire emplie d'humour et d'empathie. Le futur réalisateur de "La Stratégie de la poussette" nous propose avec cette Comédie, de belles images, des dialogues simples et efficaces, des interprétations très honorables avec Julie Budet (la chanteuse Yelle) dans le role principal.
Ce petit court métrage français, qui met en scène la rencontre de deux personnages singuliers et radicalement différents, réussi son coup: Faire rire et adhérer le spectateur autour de thèmes profondément humains tels que la différence, l'affection, le contact. Mettant en scène Julie Budet, alias la chanteuse "choc"' YELLE, "Une pute et un Poussin" magnifierait presque l’anecdotique si son rythme parfois chaotique ne venait pas ébranler notre ardeur. Mais rien de grave, le tout étant parfaitement satisfaisant, réservant son lot d'originalité et sa touche "So French".
Une pute et un poussin est un court métrage d’un quart-d’heure ma foi pas désagréable, mais dont le titre annoncé quand même quelque chose de plus décalé et de plus spécial. Coté casting on a deux acteurs qui se débrouillent plutôt pas mal. Parfois leur jeu est un peu théâtral (dans la manière dont s’enchaine les répliques notamment), et ils donnent l’impression de se connaitre dès le début. A ce niveau c’est plutôt les dialogues qui créent se sentiment légèrement artificiel. Yelle est un cran au-dessus de son interlocuteur, et tient son rôle avec maturité. L’histoire est malheureusement assez fade. L’humour est peu présent, l’histoire n’est pas des plus enthousiasmante, la fin est prévisible, et il y a quelques longueurs qui rendent le déroulement un poil laborieux. C’est dommage car on sent qu’il y avait clairement le potentiel pour faire quelque chose de radicalement original, d’audacieuses, et même poétiques. Techniquement en revanche il n’y a rien à redire. Le réalisateur offre une mise en scène sobre mais soignée, avec des plans intelligemment choisis (la caméra se place souvent latéralement par rapport aux personnages, aux décors, dans un style qui fait penser au défilement des cases d’une bande dessinée). La photographie est très élégante, avec notamment une introduction aux prémices de l’aube qui a beaucoup d’allure, et il y a une atmosphère qui se dégage des images. La représentation du vent dans les cheveux, les plumes du canard, donne une impression de frais matinal très agréable. Les décors, un coin de campagne déserte, est lui aussi bien exploité. La musique minimaliste enfin s’intègre bien au film. Au bout du compte Une pute et un poussin n’est pas aussi abouti que prévu en terme d’histoire, mais il faut reconnaitre qu’esthétiquement il est solide, et qu’il est bien emmené par un duo d’acteur plaisant, même si parfois desservi par les dialogues. Je lui accorde 3.5.