Un film indispensable, dans la lignée de "La Stratégie du choc" sur la fin programmée de nos "démocraties"... finalement les catastrophes (naturelles mais pas que) tombent bien pour priver les citoyens de leurs droits. Un message important même en France, voire la panique pour un éventuel attentat terroriste, juste au moment de la crise pour la reforme des retraites.... Sarko/Fillon sont décidemment des bons élèves.
Sabina Guzzanti, ex-présentatrice télévisée humoristique persévère dans ce qu'elle sait faire de mieux, surtout après Viva Zapatero ! (2005), critiquer le président du conseil italien, à savoir Silvio Berlusconi. Si on savait déjà de lui qu'il dépense sans compter et qu'il censure les médias, sans oublier ses nombreuses frasques sexuelles et autres commentaires douteux (parlant de "bronzé" pour désigner Barack Obama), cette fois-ci, on en apprend d'avantage sur "El Cavaliere" et notamment au sujet du séisme de 2009 qui fit plus de 300 morts. Lorsque ce dernier, pour remonter sa côte de popularité (après ses nombreux scandales), n'a eu d'autre idée que de s'investir pour la cause des victimes avec un projet immobilier aberrant. Toujours aussi drôle et politiquement parlant sans langue de bois, Sabina Guzzanti lève (une fois de plus) le voile sur un personnage décrié (mais bizarrement toujours au pouvoir !).
Après "Viva Zapatero", voici une nouvelle charge de Sabina Guzzanti contre Berlusconi. Comme dans "Viva Zapatero" on ne peut que respecter son courage et applaudir des 2 mains sa démolition du seul chef de gouvernement européen à côté duquel le notre arrive presque à paraître sérieux et compétent. Il s'agit ici des suites du tremblement de terre de l'Aquila en 2009 et de la façon dont Berlusconi l'a utilisé pour essayer de remonter sa cote. Le problème, c'est que malgré la sympathie que j'ai pour elle, je n'arrive pas trop à accrocher à son cinéma. Je préfère Michael Moore et Pierre Carles ! Mon jugement reste donc mitigé.
La ville de L'Aquila a été victime d'un tremblement de terre en avril 2009. Sabina Guzzanti analyse comment Berlusconi s'est servi de cette catastrophe pour redorer son blason et tenter des manœuvres politiques et financières. A la manière de Michael Moore, Sabina Guzzanti construit son film sur des archives, des interviews, des moments où elle se met elle-même en scène et décortique les évènements. On est surpris d'apprendre certaines informations, notamment la façon dont le leader politique italien instrumentalise les victimes de L'Aquila en multipliant les visites sur le terrain pour faire des promesses le cœur sur la main. Ses démarches immobilières sont effarantes. Parfois on est tout de même un peu embrouillé dans les arcanes des embrouilles mais le sujet est très bien mené et argumenté. Il faut bien évidemment ne pas prendre tout ce que la réalisatrice nous dit pour paroles d'apôtre et tenter de rester objectif. Malgré tout, c'est assez édifiant: Berlusconi manipule la population par tous les moyens possibles.
Un bon film, mais qui ne répond pas (ou mal) à la question toute simple : pourquoi cet énergumène (Berlusconi) arriviste, corrompu, populiste et scandaleux est-il à la tête de l'Italie et pourquoi ne tombe-t-il pas ? Les Italiens sont-ils insensés ? Il paraît qu'on a les politiciens qu'on mérite. Bien maigre consolation.
Un documentaire qui ne fait pas dans la dentelle. Sabina Guzzanti démontre (avec preuves à l'appui), la corruption et même les actes criminels du gouvernement et des autorités italiennes (Berlusconi en prend pour son grade, ça fait plaisir d'ailleurs). Le documentaire part dans tout les sens beaucoup de choses sont abordés mais compréhensibles.
Un documentaire choc mais éfficace dénonçant avec courage les 1001 magouilles de Berlusconi. Une vérité sur une Italie dirigé par un irrésponsable qui est prêt à tout pour remonter sa cotte de popularité en utilisant le seisme d'Avril 2009 qu'il y a eu à Aquila comme masque médiathique. Un sujet qui dénonçe aussi avec brillot un gouvernement iltalien corrompu, une hausse presque effrayante du chiffre d'affaire de la mafia ou encore le mécanisme d'une propagande d'Etat. C'est un sujet bien maîtrisé et qui a dû donné beaucoup de travail, des images térribles de manifestation qui en sont presque effrayantes, est des interviews des anciens sinistrés du séismes ou de d'autres personnes victimes du gouvernement italien qui sont assez poignantes. C'est le premier film de Sabina Guzzati que j'ai vu, et j'en suis resté assez impressioné. C'est provocateur, brillant,interresant, c'est à voir.
La réalisatrice a des lèvres à la ornella muti et un cerveau à la galilée. Comment ne pas l'adorer surtout qu'elle a un humour à la desproges. Elle évite la critique frondeuse unilatérale pour appuyer son mépris légitime par une analyse encore plus efficace que caustique sur une bande de gangsters, au sens code pénal du terme, à la tête d'un pays. Mieux encore elle pointe du doigt la débilité populiste des gens moyens, citoyens, qui permettent de soutenir un tel pillage en milliards d'€ du budget d'état, et le pillage en dignité humaine de l'identité d'un pays. Avec un tel penchant massif du peuple à adhérer au dogmatisme qui flatte leur insécurité entretenue, si ce n'était pas berlusconi and co, ce serait une autre mafia. Mais c'est lui, et les marionnettistes cosa nostra derrière lui-même qui contrôle tant d'autres marionnettes... Ses vols arnaques crimes sont bien réels. Ici on ne ous invite pas à s'indigner mais à savoir. Ce n'est jamais rébarbatif, au contraire c'est aussi ludique qu'instructif, par exemple sur le rôle de la protection civile en Italie, petite gestapo-litiquement correcte qui s’approprie des pouvoirs dictatoriaux en démocratie malmenant cette-dernière qui souvent n'en a plus que le nom et le passé, comme un rêve, non pas pour tuer les opposants, mais pour prendre leurs économies en projets absurdes et cyniques, ainsi qu'à ceux qui ne s'opposent pas; bref c'est la paix, l'absence de guerre, le rêve européen.
Le documentaire montre comment, à travers le drame de Draquila, Silvio Berlusconi a usé de communication pour faire remonter sa cote de popularité. Sans langue de bois, le film traite des absurdités du système italien, vraiment très corrompu. Il y a un certain humour dans ce documentaire mais la réalisation est assez quelconque et moyenne. Un documentaire tout de même très intéressant et à voir pour sa culture personnelle!
Un très bon documentaire! L'ayant vu en version originale italienne, je n'ai pas du tout compris verbalement ce que disaient les intervenants mais ce que je peux en tout cas dire, c'est qu'un visage, des gestes, des larmes, des cris, même italien, en disent beaucoup... Notamment sur le côté très sombre de Silvio Berlusconi, le fameux président italien actuel... Ce film nous montre des images choquantes, d'un peuple italien manqué de respect par un gouvernement irresponsable et corrompu! Et pourquoi? Parce que cet homme, c'est servi d'une catastrophe naturelle, qu'est le séisme survenu dans la région de l'Aquila le 9 Avril 2009,pour faire monter sa côte de popularité en promettant des re-constructions, bref un retour à une vie "normale". Le résultat est clair aujourd'hui, de très nombreux sinistrés vivent encore dans les débris mais aussi dans les problèmes mafieux,économiques,... Le contenu de ce film est avant tout centré sur les interviews de ceux qui vivent cette situation calamiteuse...Sabina Guzzanti a donc très bien sculpté son documentaire! ;) Bref un film à voir pour nous faire prendre conscience de ce qu'il se passe à l'heure actuelle en Italie.....
Un documentaire à la hauteur du niveau de corruption dont est responsable Berlusconi. C'est édifiant, presque surréaliste et surtout choquant. Une fois de plus, on se demande comment cet individu est arrivé au pouvoir et comment peut-il continuer à l'exercer.
Un très bon documentaire qui pointe le système Berlusconi. Sabina Guzzanti enrichit les travaux similaires de Saviano (Gommora). Il est peu probable que celà fasse évoluer la situation italienne. Contrairement à ce que dit le synopsis, les italiens ne votent pas pour Berlusconi. Il n'est pas le résutlat d'une élection directe. Reconnaissons que cet animal talentueux - il est un des rares hommes politiques à pouvoir s'adresser à la presse dans un anglais ou dans un français parfait. Reconnaissons qu'il a toujours eu une vision "celui du business et du fun à l'italienne". Le travail de Sabrina Guzzanti est d'autant plus intéressant qu'il y a peut-être dans le "fonctionnement" de ce pays -raciste, homophobe- où l'Etat a toujours été absent (libéral avant l'heure), les prémisses de ce que la France est en train de devenir, man a mano. Pour mémoire, en avril 2009, Obama (quello abbronzato! disse Berlusconi) a été le premier à bouger pour l'Aquila: la France est restée muette côté media et figée côté aides pendant des jours. Pour une 5eme étoile, j'aurais aimé en générique le nom des 308 morts du tremblements de terre.
C'est tout simplement stupéfiant. A force d'entendre un peu tout sur Berlusconi, on en oublie l'essentiel : sa politique. Le documentaire montre concrètement l'absurdité de son système, son inefficacité à gérer une situation de crise et sa totale incompétence. On voit aussi que, derrière tout ce show médiatique, ce qui se profile à l'horizon n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle dictature. En revanche, je ne suis pas très fan de la forme du docu, beaucoup trop proche du style Michael Moore (dessins rigolos, la réalisatrice qui se met en scène TOUT LE TEMPS, effets d'accumulation...) Le film n'avait pas besoin de ça pour être efficace. Et puis c'est parfois un peu brouillon. Mais c'est à voir.