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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 4 octobre 2010
Grand lauréat de la Palme d'Or lors du dernier Festival de Cannes, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) (2010) va à coup sûr en dérouter plus d'un, comme cela a été le cas lors de sa présentation en mai dernier. Et pourtant, cela ne l’a pas empêché de remporter haut la main le sésame tant convoité, comment est-ce possible ? Les jurys étaient-ils conscients lorsqu'ils ont assisté à la projection ? Il y a de quoi se poser des questions en effet, car le film, d'une durée de 110 minutes, est complètement abstrait, soporifique, assommant et expérimental. Apichatpong Weerasethakul, qui a adapté le roman "A Man who can recall his past lives" (qui parle de réincarnation), avait toutes les cartes en main pour nous offrir une oeuvre intéressante, car le film parvient tout de même à nous faire ressentir certaines choses, mais à trop vouloir en faire avec peu de consistance à l'image, on déchante rapidement et le film s'enlise rapidement dans du grand n'importe quoi intellectuel.
Cette plongée dans l'univers d'Apichatpong Weerasethakul ne se fait pas sans heurt tant ce film reste hermétique à moins de trouver son compte dans sa langueur contemplative. Les quelques apparitions fantomatiques n'éveillent pas non plus l'intérêt.
Ce film, d'un ennui assommant, n'a même pas le mérite d'être mauvais. Construit autour de divagations métaphysiques mal retranscrites sur l'écran, il est desservi par une mise en scène plate et une photographie assez insipide. Dommage, car le buzz que lui vaudra la Palme d'Or barrera l'accès à d'autres films d'auteur, autrement plus inspirés.
c'est plutôt oncle bonmee et ... QUELLES vies antérieures??? Cette pseudo palme est une véritable imposture. Le film est vide, pas tordu pour un sou, pas angoissant, ni surréaliste, ni fantastique. Incompréhensible, il n'en demeure pas moins néant, même pas lent, y a tellement rien que les 2 heures passent relativement vite. Franchement, tous les critiques, jurés, Tim Burton et cie on,t du passer par les salles de shoot suisses avant de délibérer. En bref, la seule éclaircie vient de l'interprétation d'oncle Bonmee et c'est tout. Pseudos-fantômes, pseudo fable philosophique sur la réincarnation, ... on se demande où est passé le mot recherche et surtout le mot scénario. le réal a livré un brouillon incohérent et même pas esthétique, ni incongrue. Au fait, niveau maquillages (singe, princesse, fantômes, poisson chat, ...) on atteint le SUMMUM!!!
Lors de la sortie de ce film en salle, j'ai été surpris de voir que peu de salles a Paris le proposait. Après l'avoir vu je comprends parfaitement! Entre les longueurs qui n'en finissent pas et des scènes incomprehensibles qui sortent de nul part, il me parait difficile de trouver une quelconque qualité a cette "œuvre". Il serait bon de rappeler aux critiques de Canne et a la presse que l'incohérence n'est pas forcément synonyme de poésie! Lorsqu'une telle proportion de spectateurs sors de la salle en se disant "j'ai perdu mon temps" c'est peut être que le réalisateur s'est planté....
Un film qui n’en est pas un. Petit bijou de poésie, une version thailandaise et déconstruite de Big Fish . Une palme d’or qui est loin d’être une évidence, sauf quand on sait que le président du festival de Cannes était Tim Burton. Contrairement à ce qu'on entend à gauche et à droite , on ne s'ennuit pas.
"Oncle Boonmee" est la Palme d'Or la plus libre et la plus appréciable (en tant que Palme, s'entend) depuis celle d'Elephant en 2003. Un vrai moment de cinéma, littéralement venu d'Ailleurs, qui hypnotise dès les premières secondes pour peu qu'on se laisse submerger par la somptuosité évidente de ce qui est montré, par son ambiance à la fois zen et étrange. Un carton sans fioritures résumant tout ce qui va suivre, un buffle s'échappant dans la jungle nocturne, la vision obsédante d'une créature atypique, deux points rouges perçant l'obscurité (l'image de l'année?), un cut rapide : l'ouverture est parfaite, le voyage est lancé et il ne nous lâchera quasiment plus. Weerasethakul met tout en œuvre pour favoriser l'immersion du spectateur, convoquer en lui des sensations perdues, notamment via une bande-son ''naturelle'' absolument splendide mêlant grésillement d'insectes, craquements des branchages et murmure du vent, dans un ronronnement incessant et paisible – comme pour nous rappeler la majesté imperturbable de la Nature. D'ailleurs, depuis combien de temps un cinéaste n'avait-il pas aussi bien filmé la Nature? Non pas une Nature esthétisée, mais plutôt montrée sous un éclairage cru et vrai, dans des plans suffisamment longs pour la laisser s'épanouir et respirer (la jungle thaïlandaise, qui se suffit amplement à elle-même, fait le reste). Il y a du Terrence Malick dans "Oncle Boonmee", mais plus encore du Miyazaki : comme l'animateur japonais, Weerasethakul s'en remet à un quotidien prosaïque et pur, ouvert sur le monde, tout à la joie d'observer des rites pourtant bien connus (revoir les longues plages de ''réel'' dans "Mon voisin Totoro" et "Ponyo sur la falaise", et ici les plans fixes à l'intérieur de la ferme ou dans l'apiculture). Le réal thaïlandais est plus que jamais un homme qui ''regarde'' les choses et les rend fascinantes par sa fascination même, qualité précieuse aujourd'hui, en ce qu'elle contribue au réenchantement du monde et du cinéma ; Weerasethakul en fait usage avec une sagesse qu'on croirait issue d'un vétéran ou d'un chaman (alors qu'il est à peine âgé de quarante ans et semble avoir conservé un éternel visage d'ado!). Et pour faire la peau à un préjugé tenace, "Oncle Boonmee" n'est en rien un film autiste, mais s'enracine dans le monde contemporain : les singes et les buffles y côtoient portables, chats Internet, références à l'actualité politique, regards sur l'Histoire récente de la Thaïlande, sort des immigrés laotiens... (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Ce film a gagné la palme d'or ? Franchement j'ai tellement aimé que je me suis endormie... Donc je ne suis pas sur que mon avis soit très constructif mais en deux mots : C'est chiant
Malgré un titre accrocheur, j'en attendait beaucoup plus de cet oncle Boonmee et de ses vies antérieurs... Quel ennui! Je n'ai rien contre les films au rythme lent ou contemplatifs mais ici... Les cadres sont fades et creux, l'éclairage est bien plat, aucun travail ni aucune originalité dans la profondeur de champ ou autre... Mais bon, on peut tolérer que le film puisse être une apologie du plan fixe: parti pris!^^ Passons... Mais que dire du jeu des acteurs plus que moyen et a leurs dialogues sans intérêts... Ils s'ennuient eux mêmes. On les comprend... Ils servent un scénario qui n'a malheureusement ni queue ni tête: une vache échappée, un fils-singe (chewbacca en Thaïlande XD), des photos de jeunesse en habit militaire et costume de singe, et enfin un vieux gâteux perdu au fond d'une grotte qui ne sait plus vraiment s'il est né animal végétal ou humain... Ridicule... Le cinema asiatique prends des claques en Thaïlande. L'ennui cinématographique a un nom et une descendance: oncle Boonmee et sa famille...
J'ai pas tout compris. Il y avait de grosses maladresses et je ne sais pas si c'était voulu. J'étais plutôt dérangée par les ronflements de mon voisin. Malgré tout ça j'ai bien aimé l'abondance des évocations liquides, la fluidité de l'ensemble, la lenteur douce qui amenait le héros vers une mort acceptée.
Pffffffffffff.... Au début on est plutôt disposé à rentrer dans cet univers. La mort, un fantôme pourquoi pas, mais le singe... Pourquoi ce singe est-il aussi ridicule ??? Et puis malgré l'ambiance sereine, la jungle luxuriante, le film n'est pas très beau esthétiquement. Il faut aussi dire qu'on s'ennuie ferme. Du coup, on décroche au bout d'une demi-heure. La scène métaphorique de la princesse aurait pu apporter quelque chose mais comme le reste est assez plat, on passe son chemin et on oublie vite cet ovni uniquement conçu pour satisfaire l'élitisme des critiques branchées.