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KheldardeDrasnie ..
28 critiques
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4,5
Publiée le 27 février 2019
Ce film a eu la palme d'or à Cannes. Je l'ai vu quelques temps plus tard au cinéma. Bon sang, comme c'était étrange ! Nous sommes des années plus tard, je me souviens parfaitement de la plupart de mes émotions en cette soirée. Et pour cela, je tenais à bien, très bien, le noter: Merci Boonmee, car tu as réussi à me marquer, et cela, le temps n'arrive pas à te le retirer.
ลุงบุ�มีระลึ�ชาติ (Lung Bunmi Raluek Chat) - Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives - Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures): Palme d’or Cannes 2010 ! Ce film est à la fois une quête spirituelle et un conte, imprégné de la philosophie et des croyances, animistes et bouddhistes, des peuples du Sud-est asiatique en particulier, et plus précisément du Nord-est de la Thaïlande : la région de l’Issan, à la frontière avec le Laos. Apichatpong Weerasethakul s’impose un peu plus à chacun de ses films comme un auteur hors-pair et un très grand réalisateur, qui n’hésite pas à prendre certains concepts cinématographiques érigés en normes à contre-pied. Ce merveilleux film dégage une force spirituelle et une sérénité magnifiées par les paysages somptueux de cette région, où les hommes, les esprits et la nature se fondent dans les différents niveaux de nos existences à travers le temps. Hymne à la vie, et, plus précisément aux vies, ce chef-d’œuvre d’Apichatpong Weerasethakul a été parfaitement compris par un autre très grand auteur : Tim Burton, Président du dernier festival de Cannes. De par les éléments précités, ainsi que pour l’expérience cinématographique quasi inédite qu’elle offre, cette œuvre fantastique mérite amplement sa palme d’or. Un film à voir séance tenante ; et, pour le spectateur lambda, occidental de surcroit, en laissant son esprit cartésien au vestiaire, et en ouvrant son esprit et son cœur à la simplicité et à la générosité des personnages, superbement interprétés au demeurant, et à la beauté originelle d’une nature resplendissante et superbement mise en valeur par le talent de ce grand réalisateur. Monsieur Weerasethakul, merci infiniment, et Bravo !
Même les amateurs de films originaux auront du mal à expliquer pourquoi Oncle Boonmee a eu la palme d'or. Le synopsis donne le contenu exact de la totalité du film. Cependant, le rythme très lent permet de s’imprégner de l'ambiance du film. Parfois, on pourrait presque avoir l'impression d'y être et de sentir le vent. Les mentalités très différentes de la Thaïlande provoquent des situations incompréhensibles pour l'européen mais le film les présentent mal et on a l'impression d'errer dans un mauvais rêve.
Je crois que je viens de me fâcher définitivement avec ce réalisateur. Cemetery of splendour m'avait déjà refroidi. Et là.. et là ! C'est encore pire ! Des dialogues affligeants, des acteurs mauvais (mal dirigés peut-être), une image qui très souvent fait cheap... Stop, j'en peux plus !
Un film étonnant, pas inintéressant, mais desservi par son invraisemblable lenteur. On est plus proche d'une expérience destinée à un musée contemporain que du cinéma.
Rien, vide, ennuyeux. En outre on ne comprend rien au scenario, qui a du être écrit une nuit d'ivresse par un auteur en mal d'inspiration. Film à oublier ... vite.
Palme d'or 2010, décerné par le jury présidé par Tim Burton, qui n'a vraisemblablement visionné que les 10 premières minutes. 10 minutes où le mystère et l'étrange existent, notamment dans la plus belle scène du film: un plan-fixe sur une silhouette humanoïde aux yeux rouges et brillants.
Un début réussi, qu'en est-il du reste? Eh bien c'est complètement raté. En effet, le film souffre de deux défauts majeurs.
Premier gros défaut, la manière de filmer et ce qui est filmé. Quand on se permet de réaliser un film essentiellement composé de plans-fixes, il y a intérêt à filmer des choses intéressante comme dans "Meurtre dans un jardin anglais" où Peter Greenaway faisait preuve d'un sens indéniable de l'image. Or, et c'est le gros problème, ce que filme A. Weerasethakul n'est pas intéressant. Un exemple: quel intérêt de filmer en plan-fixe un homme prenant une douche? Si au moins, le thaïlandais nous subjuguait sous la beauté des images... Même pas, la forêt n'est pas spécialement mis en valeur.
Ce film nous offre ce que la lenteur a de plus affreux: l'ennui. Le réalisateur ne parvient pas, en raison donc du peu d'intérêt des scènes à émerveiller son spectateur. Rechercher la lenteur n'est pas forcément une mauvaise idée. Chez les cinéastes asiatiques, on pense au travail d'Hou Hsiao-hsien dans "Millennium Mambo" . Dans ce film, la lenteur est essentielle et doit, grâce à la beauté de la musique, de l'actrice, de la photo et des admirables mouvements de caméra, créer l'hypnose chez le spectateur. Cette lenteur permettait aussi de plonger le spectateur dans une torpeur bénéfique et bienheureuse. Pour en revenir à Boonmee, le spectateur appréciera sûrement la bande-originale, composée presque uniquement de bruits de grillons et de cigales (supportables 5 mins, mais qui mis non-stop pendant toute la durée du film donneront l'envie insurmontable d'écraser des insectes).
L'autre gros problème réside dans les enjeux. Certes, il ne s'agit pas de tout interpréter, mais un film doit transmettre une idée. Que veut donc nous dire A. Weerasethakul? Le film est-il une réflexion sur le deuil (Boonmee ayant perdu son fils et sa femme)? A moins que le réalisateur veuille nous dire que l'Homme et la Nature ne font qu'un (idée illustrée par la scène de sexe entre une princesse et un poisson, séquence qui m'a rappelé un autre film asiatique ennuyeux: "La balade de Narayama", palme d'or en 1983). Tout est à l'image du titre: "Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieurs". Ou sont-elles ses vies antérieurs? Tout est mystérieux et surtout abscons, le film est sans doute trop intelligent pour le modeste spectateur, et assez intellectuel pour plaire aux critiques.
Quand je vois que ce film a obtenus une palme d'or, je me dis que soit je suis passé à côté du film, soit c'est symptomatique d'un véritable problème plus profond de ce qu'est l'essence du cinéma. Je pense qu'il y a un peu des deux là dedans, mais je pencherais surtout pour la première option. Un film avec un titre pareil, ça accroche le cinéphile que je suis, mais il faut bien admettre qu'il faut attendre les 20 dernières minutes pour parler de ses vies antérieurs. C'est un mensonge sur la marchandise, mais cela pourrait passer, si le film proposé autre chose. Or là, non le film se contente de filmer pour filmer. Alors oui, parfois c'est beau, cela fait du bien de prendre son temps. Mais quand le film ne propose rien d'autre que de contempler pour contempler, l'ennui ne peut que pointer le bout de son nez. Le pire dans tout ça c'est que le film était assez mystique, avec cette histoire de singe fantôme pour nous conter une histoire fascinante. Mais non au final on retient juste 3 endroits: la table avec la famille de nuit; l'oncle faisant du miel; et la scène de l'eau. Et je peux vous dire que ses 2 premiers endroits on parfois des bons dialogues, mais la dernière scène et longue et inintéressante. A trop vouloir nous faire contempler le film annihile tout ses enjeux. Parce ce que qui manque c'est une BO, presque tout le film est plat et sans BO, c'est un vecteur d'ennui profond. Je ne dis pas que le film avec une BO aurait été forcément bon, mais sans BO il nous achève.
Si "Syndromes and a Century" m'a beaucoup plu, "Oncle Boonmee" m'a beaucoup déçu. Le dispositif installé par Apichatpong Weerasethakul est original, mais l'ensemble des scènes est bien trop inégal pour convaincre, et même parfois ennuyeux. De plus, le film semble s'adresser un peu plus davantage aux intellectuels qu'aux gens "normaux" contrairement à "Syndromes and a Century", oeuvre particulièrement intelligente sans être dure à comprendre. Enfin, j'aurais aimé écouter des dialogues plus intéressants de la part des acteurs, qui se contente de regarder des fantômes de sa famille sans avoir aucune réaction. Un film décevant au final. Dommage, étant donné le talent du cinéaste.
Que dire ! Quand j'ai vu ce film, entre deux ronflements j'ai réalisé ce que c'était de perdre son temps. Ce film est sans âme, vide en tout point: pas de scénario, la musique : du 'touk touk'. coool rien que d'écrire cette critique sur ce film médiocre je m'endore...... en gros c'est le foutage de tronches du siècle sans intéret, un vrai film soporifique!!
Aïe, aïe, je suis passé totalement à côté Je considère qu'Apichatpong, nous laisse au bord de la route, sans nous donner les "clefs" de cette religiosité, éloignée de la nôtre... Quelques très jolies scènes n'ont pas compensé mon incompréhension et l'hermétisme que j'ai ressenti....
Film emprunté un peu au pif dans une médiathèque, intrigué par l'appréciation de Tim Burton figurant sur la jaquette ("Ce film est comme un rêve, étrange et beau" - Rien que ça!!). Au final, un ignoble montage de bouts de chiffons et d'enfants morts dans un taudis digne des daubes de Kiarostami, un univers malsain, une photographie soporifique, des paysages inquiétants, un abîme d'ennui. L'Oncle Boonmee joue comme une casserole, le bruitage est infâme, et la version française (seule disponible sur le dvd) est horripilante !!
Bien plus abstrait que son dernier film Cemetary of Splendour, Oncle Boonmee parle de l'au delà, des fantômes du passé. Le tout est bien trop fermé pour un spectateur qui se lance dans l'oeuvre sans réfléchir. Quelques belles séquences mais peut-être que deux Chapi Chapo de suite ce n'est pas recommandé.
Comment un film comme celui-ci peut décrocher une Palme d'or ? Je me pose la question depuis maintenant un moment et je n'ai encore trouver aucune réponse. Très long, très lent, et aucun intérêt ! Je n'est encore trouver aucun film atteignant la nullité de celui-ci. Rien a dire de plus a part que je vous conseille de ne jamais regarder ce film.
Le summum de la masturbation intellectuelle. Donner la palme d'or à ce film est totalement inconpréhensible... Malgré une certaine beauté visuelle incroyable, tout le reste est une torture qui dure plus de deux heures. Tout le long du film, je me suis dis que j'allais enfin "rentrer dedans" mais je suis resté totalement spectateur. J'irai même plus loin en disant que ce film est totalement méprisant pour le public, qui sort de la séance en se demandant pourquoi il n'a pas compris ou n'a pas pu rentrer dans un film que la critique a salué. Film on ne plus élitiste que je déconseille très fortement. Pour moi, celui qui aurait dû remporter la Palme d'or en 2010, c'est "Des hommes et des dieux".