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    Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)
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    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2010
    Honnêtement, on se demande bien comment ce film a pu recevoir la Palme d'Or. "Oncle Boonmee" gagne après "Le Ruban Blanc". Deux films tout aussi longs, lents et vraiment peu intéressants.
    On se demande encore avec le film de Weerasethakul où est l'histoire. Durant 1h53 on espère que l'histoire va débuter mais non. On attend juste que le gars meurt. On souhaite qu'il meurt rapidement !
    Même si ce n'est pas trop mal filmé, la mise en scène se laisse désirer. En effet, film pendant plusieurs minutes des cailloux, des gens en train de regarder la télé sans bouger, un gars en train de prendre sa douche, une femme se donnant à un poisson...
    Il n'y a pas vraiment de lien entre l'histoire d'Oncle Boonmee, les singes aux yeux rouges (yeux, au demeurant, fascinant !) et la princesse !
    Mais c'est un film qui se ressent. Je n'ai rien ressentit à par de l'ennui. Trop singulier, trop peu accessible !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Cannes 2010, un film de la sélection Officielle : "Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)" du cinéaste (!?) thaï Apichatpong Weerasethakul. Très vite, vous vous demandez ce qu'un tel film vient faire à Cannes : les images sont exceptionnellement laides (du mauvais 16 mm gonflé), l'histoire est inepte (sauf, peut-être, pour celles et ceux qui croient à la réincarnation, mais ce n'est pas mon cas !), les acteurs (?!) jouent comme des pieds; quant à la mise en scène, difficile de la juger dans la mesure où il ne se passe pratiquement rien et où on s'ennuie profondément. Pour tout dire, un film qui ne serait sélectionné dans aucun festival de cinéma amateur. Et à Cannes, le plus grand Festival du monde, il est là, en sélection officielle ! A n'y rien comprendre. Puis vient le dimanche 23 mai, le jour où est dévoilé le palmarès. Et là, on retrouve ce film avec la Palme d'Or. Provocation ? Tirage au sort ? Des jurés ivres-morts au moment du verdict ? En tout cas, un très mauvais coup porté au cinéma ! En effet, de nombreux spectateurs font confiance à la palme d'or : ce film, qui était le seul film de la compétition à ne pas avoir de distributeur avant le Festival (on comprend pourquoi en le voyant ! Même Ad Vitam, distributeur de "Tropical Malady", ne croyait pas en ce film), va réussir à drainer quelques centaines de milliers de spectateurs et ces gens là risquent fort être dégoutés du cinéma style art et essai pendant un bon moment. Mais au fait, réfléchissons un peu : qui était le président du jury du Festival 2010 ? Tim Burton, un des rois du cinéma de divertissement. Tout bénéfice pour lui de détourner les spectateurs du cinéma d'art et d'essai ! Quant aux critiques professionnels dont beaucoup vont encenser ce film, surtout, ne vous laissez pas impressionner : c'est tellement grisant de porter aux nues ce que le bas peuple est incapable de comprendre. Vous l'aurez compris : face à ce que je considère comme un véritable scandale, je suis furieux. Ce film, la Palme, certaines critiques à venir, ça gonfle !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2010
    Je pense sincèrement que ceux qui s'enthousiasmaient déjà de savoir que la dernière Palme d'or sortait quelque peu des sentiers battus avec son histoire de fantômes risquent vite de déchanter s'ils se retrouvent dans une salle obscure pour aller voir cet "Oncle Boonmee"... Pour ma part, j'avoue ne pas être parvenu à m'empêcher d'espérer un peu d'audace, de décalage, ou au moins de l'onirisme... Manque de pot, l'ami Weerasethakul (à vos souhaits...) a opté pour une formule qui plait en ce moment (du moins aux festivaliers faut-il croire) : celle du film qu'on aime à qualifier aujourd'hui de « contemplatif ». Personnellement je reste toujours ébahi par ces gens qui savent avouer une passion dévorante pour un film qui se contente de nous filmer la forêt pendant dix minutes (sans réelle originalité soit dit en passant) puis qui enchaîne piteusement avec des scènes de dialogues incroyablement monocordes et durant lesquels les personnages restent droits comme des piquets pour déblatérer des lieux communs dignes des plus belles parties de bridges dont sont friandes les vieilles mémés radoteuses. Donc - encore une fois - ce sera pour moi l'incompréhension totale face à un palmarès cannois qui, d'année en année, me désole de plus en plus. Après, pour vous, qui choisir d'écouter ? C’est vrai que c'est un peu ma parole contre celles de ces critiques qui n'ont pas pu s’empêcher - une fois de plus - d'abonder dans le sens de la Croisette, mais je ne pense toutefois pas me tromper en disant que ceux qui ne veulent pas passer leur temps devant une étrange caricature d'un sketch des Inconnus mimant Henri Chapier (le tout sur fond d'une heure et demi de grillons « non stop ») auraient mieux à faire de leur temps que de le risquer auprès de cet oncle végétatif qui, à défaut de savoir vous transcender pour ses vies antérieures, pourrait bien au contraire vous ôter toute énergie vitale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 septembre 2010
    Tout comme Noé (pour Enter the Void), Lynch (pour Inland Empire), Zhang Ke (Still Life) et d'autres artistes, Apichatpong ne cherche pas à faire un cinéma formaté, déjà vu, et plein des conventions hollywoodiennes et européennes que l'on connaît. En tant qu'artiste, il se pose des questions et tente, avec son talent, sa sensibilité et sa culture, d'y répondre. Il faut être capable d'oublier les conventions évoquées et de s'ouvrir, intellectuellement et émotionnellement, pour pouvoir apprécier ce film. Un film avant tout spirituel qui se vit avec les sens.
    "Oncle Boonmee" est une méditation belle et magique mais surtout une métaphore sur la mort du cinéma, qui doucement, va se réincarner en quelque chose d'autre, ni tout à fait pareil, ni véritablement différent...Si le public veut bien tenter l'expérience et ne pas rester calfeutré dans ses goûts limités; si les "puissants" du cinéma sont prêts à offrir une plus grande place à un cinéma expérimental et différent.
    Une chose est sûr: le coût de plus en plus élevé des productions mainstream et la possibilité pour tous de faire un petit film à moindre coût tend vers cette "bipolarité" du cinéma.
    "Oncle Boonmee" est un bel exemple de cet autre cinéma, qui en repousse certains et en attirent d'autres. Mais n'oublions pas que le cinéma a évolué grâce à des Apichatpong, des expérimentateurs (Méliès, Resnais, Kubrick, etc), pas à des James Cameron ou des Michael Bay, qui pour la plupart seront oublié dans 25 ans.
    A voir donc si vous voulez voir autre chose qu'Avatar (par exemple)...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2010
    Conte réminiscent, doux, impur, envoutant, sensuel, naïf, malade, familial, interlude féerique, fabuleux, hanté, peuplé de revenants, de voix, de créatures hybrides, de fantômes, de princesses, d‘animaux, dont certains copulent - ils sortent des ténèbres un à un, attirés par la lumière d'une lampe, comme des bêtes curieuses, et se présentent là, à celui qui les visite, passent, "devant" la caméra, s'invitent à notre table avec une simplicité plate et désarmante - co-existence des mondes terrestre et spirituel - aller - retour - voyage d’accompagnement du jour vers la nuit, passages communicants de la surface du monde des vivants aux profondeurs obscures et mystérieuses des esprits de l’autre monde, de la vie vers la mort, de la campagne vers la ville ; les références scintillent et miroitent, magiques comme la Belle et la Bête de Jean COCTEAU, politique comme Chris MARKER, et opèrent une scission décisive. Les corps restent figés devant l'écran, mais les esprits se lèvent et traversent les cloisons, ne connaissent aucunes frontières. Géant, humble, vaste espace ouvert et rémanent, planant, inactuel, merveilleux, plein de réserve, un trek mystique, un trip fantastique qui vous imprègne encore plusieurs jours après la projection. Intègre, concentré sur son ouvrage plutôt qu'à chercher à plaire, la connivence, le consensus, à distraire le spectateur occidental de son ennui confortable, à expliquer ou convaincre de quoique ce soit, avec des critères esthétiques différents de ceux que dictent les dollars de recettes, le nombre d'entrées supposées, les goûts formatés d'un public abonné au bureau des plaintes des services consommateurs. Un film révélateur, couronné d'une palme de rêve, de joie. D'une discrétion confondante, admirable, qui ne demande rien à personne, pas même d'être vu d'autant de monde. Le film fonctionne sans eux, tous les moi-je moi-je insignifiants et grammaticalement déficients, les indécis, les censeurs enragés des grandes coupes au ciseau, qui ne décolèrent pas de rancoeur, qui ne tolèrent pas l'existence en salles d'autres cinémas que les films dits "Grand Public", qui contestent la liberté de choix d'un jury, la liberté d'un artiste de créer comme il l'entend, sans obéir aux standards uniformisés imposés partout sur la planète par les lois du marché. Bref tous ceux qui ont de sérieux problèmes avec la liberté d'autrui. On retournera en salles en septembre, quand le film fera une réapparition dans notre monde. "Avec Tim Burton, on a rapidement discuté. Les membres du jury sont venus me féliciter. Benicio Del Toro en particulier m'a dit qu'il avait été très touché, qu'il était en pleurs à la fin du film" A.W.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2013
    D'accord, le sujet peut dèconcerter mais on comprendra qu'il ne s'agit pas d'un film comme les autres, surchargè en mètaphores et symboles qui en laissera plus d'un sur le bord de route! Palme d'or de l'ennui ou magique, "Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antèrieures)" est aussi ènigmatique que son titre en lui-même! Metteur en scène contemporain au nom imprononçable, Apichatpong Weerasethakul ne craint pas de brûler quelques feux rouges cannois et de dèstabiliser la critique pro dans ce film extraterrestre à l'ambiance unique qui fait aimer le cinèma de recherches quand il cherche vraiment et le cinèma de trouvailles quand il trouve! Avec ses croyances et ses vèritès, le cinèaste nous transporte dans un autre monde où le spectateur doit renoncer à toute logique, à essayer de comprendre quoi que ce soit, pour savourer (ou non) cette sèance contemplative et sensorielle dègageant un parfum entêtant et mystérieux par le billet de la jungle thaïlandaise! Le rècit s'oriente doucement vers le rêve et le fantasme où on n'y perd peu à peu ses repères - ce qui fait à la fois l'originalitè et les limites du film, dont l'intrigue eût peut-être gagnè à être moins complexe! N'empêche qu'il remporta la Palme d'or au festival de Cannes 2010 dècernè par le prèsident du jury, Tim Burton, dont le coeur a chavirè pour cette ode à la vie et à la mort! Terminons en soulignant la beautè fascinante de certains plans comme ce singe aux yeux rouges brillants dans la nuit, accentuant plus que jamais le mystère qui enveloppe ses vies antèrieures...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    Franchement bravo. Passionné par le cinéma asiatique, il n'y avait bien que Cannes pour offrir sa pauvre Palme a Oncle Boonmee. Heureusement qu'il y a les gagneurs de la télé réalité pour monter les marches en bois de ce festival de tout sauf du ciné. Même les personnages sont ennuyeux et sans reliefs (ce qui est extrêmement rare dans cette partie du monde quand on écrit un scénario). Même si Cannes n'est pas la France, qu'on se le dise, notre pays n'est plus un pays de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Une merveille absolue. Vu à Cannes le soir de sa présentation officielle, ce "film" (en fait une véritable oeuvre d'art donc le mot film est un peu réducteur) est à la fois magique et majestueux. Les images et les sons sont d'une splendeur absolue et forment une sorte de ballet hypnotique impossible à oublier. Certes, le film n'est pas facile d'accès et ne cherche pas à être "aimable" mais il est d'une telle profondeur et d'une telle beauté que la lenteur volontaire (il faut à chaque plan le temps de devenir un tableau en mouvement) et les audaces visuelles forcent l'admiration. Au panthéon, la séquence de la princesse et de son poisson-chat et la séquence de la grotte. Bref, il ne reste plus qu'à attendre septembre pour une deuxième séance d'extase.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 septembre 2010
    "Oncle Boonmee" s'apparente plus à une expérience qu'à un film. Une expérience des sens. Les plans de Weerasethakul sont pour la plupart magnifiques. Le réalisateur appréhende notamment superbement la nature, dont il sait capter comme personne la lumière. L'ambiance sonore du film est également assez envoutante. Ainsi dès les premières minutes du film, on est bercé par une étrange atmosphère. Mais rapidement à force d'être bercé... on s'endort. Car Weerasethakul prend son temps. Chaque plan est long, très long. Chaque action est lente, très lente. Même les dialogues sont déclamés par des comédiens sous sédatifs (au moins on a le temps de lire les sous-titres... même si, arrivé à la fin d'une phrase, on en a oublié le début...), d'autant que les-dits dialogues n'ont que peu d'intérêt. Tout ça énerve, car de temps en temps notre attention est bien captée par une scène, mais rapidement, faute de rythme, on décroche. Concernant les intentions de Weerasethakul, elles ne sont pas forcément faciles à appréhender avec une culture occidentale, n'ayant pas les mêmes relations que le réalisateur à la nature, aux esprits ou à la réincarnation. Le sens d'un certain nombre de scènes nous échappe totalement, ce qui ne contribue pas à nous faire adhérer au film. Cet "Oncle Boonmee" est ceci-dit une première approche intéressante de cette culture qui nous est plutôt inconnue, même si, réduite à une petite (demi) heure, elle aurait certainement été plus marquante.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2010
    Palme d'or 2010, Oncle Boonmee est une histoire qui hante Apichatpong Weerasethakul depuis longtemps puisqu'il y fait déjà référence dans son film de 2004 Tropical Malady. Oncle Boonmee, apiculteur mourant, reçoit la visite de l'esprit de son épouse et de son fils. Il se souvient de ses vies antérieures et décide de se rendre au lieu de sa première naissance pour y mourir. Oncle Boonmee ne fait pas l'unanimité à juste titre car ce film naturaliste proche des personnages et mettant les paysages en valeur traite de choses simples comme la vie, le deuil, en choissisant le fantastique. Il y a quelques très beaux moments comme la scène où Boonmee fait goûter son miel, plaisir de la vie tout simple, il y en a d'autres où l'on s'ennuie beaucoup parce que le plan dure sans qu'on ne sache trop pourquoi, parce qu'on ne sait pas trop où Apichatpong Weerasethakul veut nous mener ou ce qu'il veut nous raconter. La scène de copulation avec le poisson-chat, plus beau moment du film selon certains, est d'un ridicule total. Je suis sorti de ce film sans savoir quoi en penser, et d'ailleurs je n'arrive toujours pas à me faire d'avis. Certes, il y a des moments de grande poésie, certes Apichatpong Weerasethakul sait filmer et créer un univers intrigant et étrange, mais le film est beaucoup trop lent par moments et, s'il approche le sublime par moments, il ennuie énormément par d'autres. Etrange et à voir, mais une palme d'or imméritée à mon goût, un Prix de la mise en scène aurait sûrement été plus justifié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Oncle Boonmee est un film trés particulier pas forcément accessible à tout le monde mais lorsqu'on arrive à apprécier le film c'est un vrai bonheur, on se laisse aller sans forcement comprendre et c'est ce qu'on aime ainsi que son extrême douceur, un film comme on n'a pas l'habitude d'en voir avec des passages absolument sublimes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 septembre 2010
    Malgré certaines scènes très intéressantes, le film n'empêche pas le spectateur de tomber dans un ennui profond sur la majorité du long-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je veux bien laisser tomber ma mauvaise foi, me doter d'un bon gout intellectuel péteux, mais rien n'y fait : "Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)" est une œuvre incompréhensible pour le commun des mortels. La culture thaïlandaise nous apparait comme distante, indiscernable alors que la principale vocation du film et de sa tournée mondiale (dont cannoise) semblait être de diffuser le génie du réalisateur prodige Apichatpong Weerasethakul...
    Les prétendues "bonnes raisons" d'aller voir le film (made in Allociné) ne sont que des prétextes à s'ouvrir à un cinéma qui ne nous touche pas. Tout est impersonnel, inutile, sans émotion aucune. Seuls quelques frissons nous parcourent (la scène où le singe s'invite à table). Sinon, c'est le coma cérébral. Autant filmer un pissenlit dans un champ pendant deux heures pour avoir autant d'intelligence que ce film. On en ressort camé et défoncé. Mais pas dans le bon sens du terme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2010
    Après le saisissant Syndrome and the Century, le père Api' retourne au fond des bois et nous gratifie de quelques belles scènes. Mais l'ensemble ne fonctionne pas toujours, et sans jamais vraiment s'essouffler (à ce rythme ça serait grave !), le film s'étire parfois au-delà du plaisir qu'il arrive à donner. L'histoire est claire est simple, et peut-être que sa limpidité, immédiate, le dessert. Ainsi le sens du film connu, et par conséquent attendu, les gestes du quotidien qui le compose perdent cette valeur singulière, qui les rendaient pourtant si attachant dans les précédents essais du Thaïlandais.
    Un film en demi-teinte, où Apichatpong Weerasethakul oubli un peu ce qu'est le cinéma, et ce que peux susciter certaines associations d'images chez un spectateur, au profit d'une beauté de l'image, que le canevas mystique de l'ensemble ne parvient pas toujours à rendre intéressante.
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