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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 septembre 2010
J'ai officiellement vu le plus mauvais film de ma vie! Oncle Boonmee est un film atrocement lent, ininteressant, visuellement sans surprise, mettant en scène des personnages creux. Les scènes n'ont rien à voir les unes avec les autres (que quelqu'un m'explique l'histoire de la princesse je n'ai rien compris). Je n'ai même pas envie de m'étendre sur ce navet... Pour moi c'est un 0 pointé et direct aux razzies awards!
Sentiment de totale perplexité suite à la projection du dernier film d'Apichatpong... Partagé entre le coma élitiste, la délectation rétinienne et la quinte de toux bien embarrassée, je peine encore à trouver les mots susceptibles d'exprimer mon ressenti. Oncle Boonmee m'a sans doute beaucoup déplu de prime abord, Weerasethakul dilatant mordicus ses séquences aux dialogues fort peu stimulants, foncièrement rébarbatifs, s'embourbant dans la redite atmosphérique - ce qui constituait la puissance d'un film comme Tropical Malady... A trop vouloir orienter le spectateur vers l'invisible, le dehors, le hors-cadre, le cinéaste thaïlandais ne nous donne plus grand-chose à voir, prisonnier de sa recette autrefois pleinement captivante. En revanche, c'est dans ses moments de pure contemplation, de pure apparition qu'Oncle Boonmee devient superbe : en ce sens la longue séquence de la cascade est un monument de beauté, vision singulière du mythe de Narcisse, somptueux précipité aquatique qui m'a énormément surpris. Oncle Boonmee ne semble malheureusement jamais pouvoir concilier ses ambitions narratives - ici : la fable mystique comme bavardage pompeux - et sa puissance visuelle et sonore - là : deux lucioles rabattues dans le noir ; là encore : un bourdonnement constant, homogène, presque moite... Si Palme d'Or il y a, l'ensemble n'en demeure pas moins souvent ennuyeux, la mise en scène s'attardant sur des arguments beaucoup trop maigres pour nous transporter vers l'ailleurs. Une déception pour ma part, malgré un inexplicable sentiment d'amélioration au fil du temps...
un film lent....très lent, on voit tout de suite que le réalisateur a raté sa voie : il aurait du être photographe, il y a de très belles images, de très beaux cadrages mais pour moi l'histoire manque de fil conducteur. Il y a des plans très longs, parfois des vies que l'on ne comprend pas et dont on aimerait bien avoir la fin. C'est une poésie, mais un poésie un peu trop longue à mon goût.
ONCLE BOONMEE c’est MULHOLLAND DRIVE au pays de Bouddha. Thaïland drive, quoi. Enfin… drive…. : slow, ssssssslowwwwww. Pas de voie rapide avec Apichatpong Weerasethakul, on voyage plutôt sur un long lllllonnnnnnnnng fleuve. Tranquile, et qui flirterait avec LA FORÊT DE NOGARI. L’Oncle, ne s’est pas injecté de substance nocive, c’est son corps, malade, qui l’empoisonne. On l’accompagne, quand il s’assoupit, ou qu’il médite peut-être. On partage ses hallucinations, ses souvenirs, ses fantasmes, ses fantômes. Le rythme balladeur de cette histoire, nous laisse le temps de convoquer les nôtres : nos pensées, nos oublis, nos fantômes. Tout ce monde fait bon ménage, et fabrique un tissu paisible. Et lent. Et libre. Vive les films qui ne nous prennent pas trop la main, qui ne surlignent pas les émotions de fluo. On y trouve tout, le kitsch, le plat, le beau, le tendre, l’humour qui désamorce la tentation d’une réduction du bouddhisme à ses clichés. Apichatpong Weerasethakul a soigné l’image. Non pas l’image, en fait. Il nous a épargné une Thaïlande Elle-déco. Mais la lumière. C’est le roi de la lumière filtrée, dans un monde où l’homme et la nature sont unis. On ressort, étonné, halluciné, de tant de liberté. Surpris, mais heureux, de ne pas savoir qu’en penser…
J'aurais dû ... lire les critiques des spectateurs de plus près, cela m'aurait évité environ une heure d'ennui, d'attente que quelque chose d'intéressant se passe. Sinon tout a été dit. Allez voir autre chose.
Désolé, j'ai pourtant fait la sieste avant d'aller voir ce film, mais impossible de ne pas succomber au sommeil; c'est peut-être l'effet escompté : mieux s'endormir pour mieux s'imprégner du thème du film : bienvenue chez les gentils morts vivants . Désolé, Tim Burton me déçoit d'avoir primé un tel film à Cannes : une palme de plus, absolument inabordable pour le grand public. J'ai largement préféré "Poétry"....
Quel ennui! Certes quand on est habitué a des images deferlantes il faut oser prendre le temps d'accueillir un cinéma plus contemplatif, mais là tout est lent il se passe tres peu de choses, et le mélange de fantômes et réalisme laisse les personnages passifs et moi de même!
Certainement le film le plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de voir . Le titre n'est qu'une escroquerie , surfant sur le thème porteur de la réincarnation . Ceux qui y voient une quelconque métaphysique ou quelque message que ce soit , parlent de "méditation ", de "voyage immobile" ou de spiritualité . On cherche vainement oû ils sont allés trouver tout ça . Je n'y ai rien vu qu'une suite de séquences incompréensibles , n'ayant aucun rapport entre elles , d'apparitions grotesques et de personnages sans intérèt . Pas un soupçon d'émotion , de poésie ou d'humour , qui auraient pû sauver le film . A fuir !!!
J'attendais cette palme d'or avec impatience. Mais quelle ne fût ma déception. Oui, ce film est un ovni qui échappe à toutes les règles. Mais pour ma part, j'ai le sentiment d'être resté hors du film. Le réalisateur qui pose des scènes sans les installer ni même les amener vers quelque chose délaisse complètement les spectateurs non-initiés à cette culture. La longueur de chaque plan, intrigante au début, devient terriblement ennuyeuse. Sur les deux heures de film, une heure pourrait largement être supprimé au bénéfice du film...
Avec cet opus, Apichatpong Weerasethakul rend hommage aux films fantastiques thaïs qui bercèrent son enfance, productions peuplées de créatures chimériques. Cette façon d'envisager le 7e Art comme vecteur entre le monde des esprits et celui des vivants est devenu son principal centre d'intérêt et de créativité et n'a jamais été aussi prégnant que dans Uncle Bonmee. Malgré ses longueurs, sa lenteur méditative et parfois hermétique, ce film a su conquérir le jury de Cannes, présidé par un Tim Burton épris de poésie et d'imagination, se plaisant dans des rêveries semblables, à l'opposé de celles d' Inception.
D'abord parce qu'un précédent opus du réalisateur m'avait intrigué et en partie séduit, d'autre part parce que j'ai une tendresse particulière pour la Thaïlande et son cinéma, enfin parce que quand un grand festival quitte les sentiers mainstream, cela me plait plutôt.
Malheureusement, et même avec toute la bonne volonté du monde, il faut bien conclure qu'il n'y a pas grand-chose à sauver dans cette Palme.
La mise en scène est inexistante, le plan fixe étant la norme, la caméra à l'épaule tremblotante la vaine variante (dans la grotte, sous l'eau). La photo qui s'annonçait somptueuse est incroyablement laide (à tel point que je pensais être tombé sur une copie endommagée, mais d'autres critiques m'ont convaincu du contraire). Le propos est décousu, et sa charge symbolique m'a complètement échappé.
Le gouffre entre mon esprit et le film est tellement grand que je ne comprenais pas toujours ce que je voyais : où sont ces fameuses vies antérieures dont parlent le titre (dans le poisson chat) ? Le buffle de la première scène a t'il un sens ? Les ouvriers laotiens ? Comment raccorder les photos montrées dans la séquence du rêve dans le futur et ce qui est raconté ? Et quel est le rapport entre les derniers plans lynchiens dans la chambre d'hôtel et le reste du film?
Ce qu'on peut sauver dans le film tiendrait en 10 minutes, il dure malheureusement 1h50, ce qui signifie que vous avez largement le temps de penser à vos courses (pour ma part les livres que je dois acheter). Il fut des Palmes d'or discutées ou controversées, mais là, à part quelques critiques qui considéreront que Weerasethakul est plus un artiste plasticien qu'un cinéaste (je l'ai lu !), je ne vois pas qui pourra aimer, sauf à être maso ou défoncé ou peut-être boudhiste. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/