C'est vrai qu'il y a de bon interprètes, que cette tranche de vie (et de mentalités) des années 70 rappelle des souvenirs mais.. il n'y a pas de scénario! Certaines scènes sont d'une lenteur et d'un ennui insupportable. Bref la réalisatrice filme un dimanche à la campagne comme une journée de télé réalité. A regarder en accéléré!
Les chroniques de vacances familiales sont maintenant assez communes au cinéma, pour se démarquer il faut donc faire fort. L'option ici est que c'est la petite fille (sans doute Mlle Delpy 30 ans en arrière) qui VOIT les choses. Malheureusement, cette belle idée n'est même pas correctement exploitée. Tout ce qui est discussions entre adultes est carrément grotesque et surtout il y a trop de personnages pour qu'on s'y retrouve. Les profs de gauche ont beau être débiles, ils ne mettent pas de gros pulls en laine en plein été comme Elmosnino et les anciens légionnaires ne se baladent pas le sexe à l'air pour tenter de violer leur belle-sœur au nez et la barbe du mari. Revenons donc aux enfants. Finalement deux seulement ne se noient pas. Désolé pour Vincent Lacoste qui ne fait que singer Jules Sitruck dans le fils de Rambow. Les autres sont transparents. Restent la petite grosse, l’héroïne, double de Delpy, intelligente et attachante et le cousin, le petit Jean Luc, Félicien Moquet qu'il faudrait revoir tant il dégage d'énergie rigolarde. C'est alors que la petite tombe raide dingue de l'ado parfait, souriant, décomplexé, naturiste, moderne qui, sans doute n'existe pas en vrai, mais est une alternative heureuse à cette famille de tarés. La petite doit se dire qu'il suffit de côtoyer des gens comme lui pour pouvoir enfin respirer. On imagine que le film va s'intéresser à ça au lieu de ressasser les lieux communs sur la guerre d'Algérie et sur mai 68. Non, exit le beau gosse. Puis vient l’épilogue qui pourrait être sublime si on le comprenait clairement. La fillette joue à touche-pipi avec son cousin qui a onze ans, il lui fait mal. Le lendemain, elle trouve du sang dans sa culotte et pense avoir ses premières règles. Sauf que c'est peut-être tout simplement son cousin qui à force de se frotter contre elle l'a faite saigner. C'est quand même très différent de perdre sa virginité et avoir ses premières règles, à moins que Mme Delpy considère que ce n'est pas si important de comprendre. Elle a peut-être raison, finalement : plus on grandit, plus on saigne.
Un film qui a pour lui de bien décrire (au vitriol) les années 70 au travers d'une galerie de personnages très appuyés, voire caricaturaux. Cependant, l'ambiance de cette réunion de famille est tellement lourde qu'on se sent mal à l'aise et on attend avec impatience qu'il se passe quelque chose qui vienne nous apporter une bouffée d'oxygène. Peine perdue. Des jeux d'acteurs de qualité viennent heureusement apporter de la crédibilité à l'ensemble, ce qui le rend bizarrement encore plus irrespirable. A voir pour se vacciner contre les années 70.
Carte postale de la Bretagne de la fin des années 1970. Un brin de nostalgie, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Pendant près de deux heures on attend désepsérément qu'il se passe quelque chose. Mais rien !
Je veux bien que la nostalgie soit à la mode mais se complaire dans un état contemplatif béat, je ne vois pas l intérêt. Le décor est d époque les costumes d époque les voitures d époque le sujet se veut moderne...? Je suis d accord avec ceux qui s y sont ennuyés.Moi aussi comme à l 'époque dans un repas de famille du dimanche midi qui trainait en longueur avec poulet roti au menu....
Quelques tous petits bons moments, de très bon acteurs, mais que de longueurs !! Comme un repas de famille ou une séance de diapos : c'est indigeste et interminable.....
La nostalgie, ça va un peu... mais là, on patauge dans le "pas léger, léger"... pour être sympa ! Alors bien sûr, les histoires post soixante huitardes font sourire. Albertine est très sympa, une 2CV verte ça ne se refuse pas non plus ( la mienne était bleue...) mais tout ça ne fait pas un film, ou alors, il fallait passer le VRAI : le SUPER 8...
Je pensais passer un bon moment et au final: 1h53 d'ennui! Film sans aucun intérêt! Trop de clichés, de discours surfaits. Une étoile, tout de même, pour Vincent Lacoste qui m'a fait rire...
Alors moi, comme d'habitude je comprends toujours pas l’intérêt des films de Julie Delpy. C'est pas drôle, il y aucun scénario, tout est surjoué, des longueurs interminables à n'en plus finir et quand il y en a pas ce sont quasiment les mêmes scènes qui se répètent. A bannir !
Film sans scénario, comme une série d'Instamatic, de souvenirs d'enfance. Mais fallait-il 1h50 pour ce qui ressemble à la projection des diapos du tonton Alain ? D'énormes longueurs, dont une histoire (débile !) de sirènes par Elmosnino, longue comme un jour sans pain... Une mention particulière pour la jeune actrice qui illumine ce film, dans une famille peu crédible (dont l'ancien soldat nostalgique du Tchad...). A noter un certain nombre d'anachronismes en arrière plan des scènes automobiles , erreurs (dont l'annonce Saint-Malo 2 minutes d'arrêt... dans une gare terminus, ou une 4L fraichement repeinte dans un coloris non standard) ou faux raccords qui raviront les spécialistes (faut bien s'occuper...).
"2 Days in Paris" est un film que j'adore et qui me fait rire et re-rire... à en avoir mal au ventre de rire.
Là c'est juste interminable. Quel ennui ! mais quel ennui dans ce cinéma où je l'avais vu !
Est ce que Julie Delpy à la télé ? Est ce que Julie Delpy à internet ? lis des magazines ?
Non seulement les gags sont vus et revus mais en plus, comme ils sont mal amenés ou mal joués ou mal mis en scène ?... et bien soit ils ne fonctionnent pas... soit ils tombent à plat. Film baclé.
C'est donc pénible comme regarder les photos de vacances de voisins pourtant sympas mais avec qui on ne partage pas grand chose.
Parfois on atteint même le pathétique et on est mal à l'aise pour le pauvre acteur qui fait tout son possible (le traumatisé par son service militaire).
Pour quelqu'un qui aurait été kidnappé pendant 20 ans sans télé, sans internet... pourquoi pas ?