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    Le Skylab
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    345 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 034 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Souvenez-vous de l'ètè 1979, de ce « Skylab » qui pouvait tomber dans l'Ouest de la France quand bon lui semblait! Un satellite qui semble dèrègler l'atmosphère de ce nouveau film de Julie Delpy avec de la pluie et du soleil, mais aussi avec du rire et des souvenirs! On y parle de tout et de rien, du "Tambour" de Volker Schlöndorff et du "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola! En revanche, quand ça parle politique, ça dègènère, comme souvent! Casting classieux avec une brochette d'acteurs confirmès (Eric Elmosnino, Denis Mènochet, Noèmie Lvovsky et son « Bambino ») et deux immenses actrices du cinèma français (Bernadette Lafont et Emmanuelle Riva). Dommage que la gamine qui incarne Karin Viard adulte (Viard est juste agaçante dans la scène du train) ne soit pas très attachante et que Sophie Quinton soit sous-exploitèe! Un film solaire, nè d'une rèalitè (l'ètè 79), avec des souvenirs autobiographiques et des personnages plus ou moins crèès par Delpy! Mais aussi avec cette sensation d'ètè en ètant enfant! C'ètait le temps où l'on s'asseyait sur des banquettes en skaï qui vous brûlaient les fesses ou d'avoir les cheveux plein de sel à cause de l'eau de mer! Le passage le plus rèussi du film restera la sèquence du slow de Gilbert O'Sullivan, « Alone Again » où la jeune Albertine tombe amoureuse pour la première fois...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 400 abonnés 7 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Ne vous fiez pas à son titre, Le Skylab (2011) n’est pas un film de science-fiction, mais une comédie française se déroulant à la fin des années 70 à Saint Malo (le titre du film fait référence à un satellite américain qui, comme certains le pensaient, menaçait de s’écraser en France en 79). Une fois de plus, Julie Delpy nous prouve qu’elle est une réalisatrice talentueuse en nous replongeant avec délectation en 1979, à la rencontre d’une famille nombreuse venue passer leurs vacances en Bretagne. On y suit le quotidien de ces oncles, tantes, cousins & cousines, ici, les générations sont variées, tout comme les opinions politiques (entre les gauchistes et les droitistes, la tension est palpable). Ce qui fait la force de cette hilarante et touchante comédie, c’est la nostalgie qu’elle véhicule, en effet, pas besoin d’avoir vécu dans les années 70 pour pleinement adhérer à ce retour en arrière, les souvenirs d’enfance rejaillissent, on rit de leurs blagues et de leurs engueulades (sur fond de politique bien entendu), les dialogues sont savamment écrit à tel point que les situations donnent l’impression d’avoir été prises sur le vif, sans mise en scène, et ce, en grande partie grâce aux comédiens de tous âges (aussi bien des acteurs confirmés tels que Julie Delpy, Eric Elmosnino, Aure Atika, Noémie Lvovsky, Bernadette Lafont, Sophie Quinton, Valérie Bonneton, Denis Ménochet ou encore Albert Delpy que des jeunes acteurs prometteurs tels que Lou Alvarez & Vincent Lacoste). Une comédie remplie de fraîcheur, de sincérité, d’humour et de nostalgie, que demander de plus ?
    Caine78
    Caine78

    6 828 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Qu'il commençait mal le retour de Julie Delpy en France. Pas mal de scènes lourdes (dont une interminable), des maladresses et un discours vaguement moral pas forcément bienvenu : j'étais même surpris de voir la talentueuse réalisatrice de « 2 Days in Paris » et « La Comtesse » se planter à ce point. Mais « Le Skylab » est de ces films qui réussissent à séduire sur la durée, l'importance croissante donnée à l'adorable Albertine, jouée par la jeune et très talentueuse Lou Alvarez, quelques passages émouvants (la discothèque notamment) et de nombreux personnages certes un peu caricaturaux mais très différents réussissant à emporter le morceau. D'autant que la nostalgie avec laquelle Delpy décrit une époque, que ce soit par les chansons où les conflits politiques assez hallucinants finit par avoir un sens, d'autant que celle-ci est proposée avec beaucoup de sincérité. A défaut d'être le meilleur film de sa réalisatrice, « Le Skylab », dont on pouvait espérer mieux, reste une oeuvre très fréquentable.
    selenie
    selenie

    6 376 abonnés 6 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Julie Delpy est de retour en puisant dans ses souvenirs d'enfance... D'ailleurs Albertine dans le film est la Julie Delpy verison 79... Evidemment tous ceux qui sont né avant les années 80 (dont moi) verront dans ce film une galerie de souvenirs à la forte connotation de nostaligie. Le premier bon point reste le casting avec notamment un Eric Elmosnino épatant ainsi que le jeune Vincent Lacoste (ex "Les beaux gosses"). La reconstitution des seventies est parfaite pour un voyage dans le temps. Julie Delpy a, aussi, merveilleusement saisit l'ambiance et les faits qui marqueront la plupart des spectateurs. Pas mal de sourire mais on peut par contre être déçu par certaines scènes où l'émotion reste trop en surface (avec l'ex-militaire et Hubert surtout). Le côté "en avance" des jeunes filles semblent un peu too much.
    benoitG80
    benoitG80

    3 434 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    "Le Skylab" donne exactement l'impression de visionner une vidéo de vacances d'un voisin ou d'un ami (qui lui s'amuse !!) en s'ennuyant très fermement !
    Les dialogues ne font pas mouche, la situation n'évolue pas, le rythme est très linéaire... On attend, on attend, et puis rien ! Et toute la salle s'ennuie !
    Il ne suffit pas de réunir une sympathique famille nombreuse autour d'une table en Bretagne pour faire un film... Certes, Julie Delpy aura pris plaisir à remettre en scène ses souvenirs personnels et en donnera aussi à ceux qui s'y retrouveront mais les autres ? Ceux qui ne s'identifieront pas à ce repas de famille... Il aurait fallu y penser...
    D'ailleurs, on se surprend soudain à s'intéresser quand même à cette histoire lorsque bien tardivement, la politique s'en mêle. Alors tout à coup, les répliques fusent, les personnages deviennent vivants et le spectateur a de quoi se mettre sous la dent, enfin ! De même, avec la scène très drôle où Aure Atika est surprise par son beau-frère la nuit !
    En multipliant ce genre de moments cocasses, on imagine vite quel film aurait pu devenir "Le Skylab" ! Peut-être un véritable OVNI qui aurait bien porté son nom... Qui sait ? Au lieu de ce film bien trop gentillet auquel les bons moments, la bonne ambiance sont des éléments un peu maigres qui nous laissent vite sur notre faim !
    Plume231
    Plume231

    3 943 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    Le genre "film de vacances" ne brille jamais par leur construction scénaristique, et ce n'est pas Julie Delpy et son "Skylab" qui vont me faire dire le contraire. De plus, elle veut jouer peu subtilement sur la fibre nostalgique en faisant inutilement du film un long flashback.
    Si quelques instants comme l'histoire de la dorade et de la sirène, ou le plaisir de voir Emmanuelle Riva et surtout la très regrettée Bernadette Lafont peuvent retenir l'attention, le reste est franchement sans intérêt se contentant de jouer sur la caricature (gauchistes vs "c'est toujours la faute des immigrés" !!!) pour les personnages, des situations qui souffrent du même problème jamais exploitées jusqu'au bout pour ne pas dire jamais exploitées tout court, donc pas de drôlerie, pas d'émotion, pas d'intérêt quoi...
    Bref aussi captivant qu'un long et interminable repas en famille...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 359 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2011
    Julie Delpy, moi, à la base, j'aime bien. Enfin j'aimais bien jusqu'à ce qu'elle fasse... ça. Franchement, j'ai rien contre les films qui se passent en famille, les films nostalgiques ou les films un peu autobiographiques. Dans ce registre, par exemple, j'avais adoré "C.R.A.Z.Y." et "Le dernier jour du reste de ta vie" même si ces deux films sont très éloignés de la démarche et de l'atmosphère de ce "Skylab". C'est vrai qu'avec sa démarche « je filme de longs moments de vérité », on est plus proches des récents "Petits mouchoirs" de Canet... Mais là encore, sans avoir adoré ce dernier film, je n'avais pas détesté. Bref, c'est vous dire si je n'avais AUCUNE raison d'être réfractaire à ce film. Je partais clairement dans les meilleures dispositions qui soient, et pourtant... Au bout de dix minutes j'étais déjà déconfis, et au bout d'une heure je n'avais plus que deux mots en tête : « AU SECOURS ! » Mais qu'est-ce que c'est moche la nostalgie chez Julie Delpy ! Que ce soit un film sur du blablatage de potes ou de famille, je n'en suis pas fan c'est vrai, mais passe encore... Mais à condition encore qu'il y ait de la vie dans ces dialogues ! Ce film, c'est de la charcuterie à ce niveau : c'est cisaillé comme jamais ; il n'y a aucune spontanéité, tout s'enchaîne sèchement, sans aucune fluidité. Chacun attend que l'autre ait fini sa phrase pour sortir la sienne, déjà minutieusement préparée, et récitée comme une dissertation. Alors, je dis pas, les acteurs y donnent la forme, mais chaque phrase est pensée pour être un catalogue de ce qu'étaient les années 70. Ces échanges, c'est plus une copie d'Histoire où s'enchaînent les informations concernant l'époque dans laquelle ils se trouvent plutôt qu'un véritable échange humain. Et vas-y que je parle des trains de l'époque, des mobylettes de l'époque, des chanteurs de l'époque, des guerres de l'époque, des mœurs de l'époque, etc... Tout sonne faux : c'est une horreur. Mais le pire, c'est que le film n'entend se reposer que là-dessus ! C'est-à-dire qu'il n'y a absolument AUCUNE intrigue. Enfin, à moins que la question qui consiste à savoir si tante Michelle va reprendre de l'agneau est une intrigue en soi ! Parce qu'à par ça c'est « je mange, je parle, je mange » : « Il va comment ton gamin ? Comment il va oncle Hubert ? Tu veux encore un peu d'agneau ? Quelqu'un veut du vin ? Mince il pleut ! Qui n'a pas fini son agneau ? » Non mais STOOOOOOOOOOP quoi ! Elle pouvait pas faire en sorte qu'un couple s'engueule ? Qu'un vieux secret de famille ressurgisse ? Qu'un serial killer déboule et massacre ces gamins horripilants ? Dix minutes, le temps d’accrocher les vieux, je veux bien encore... Mais trente minutes puis une heure sans rien qui se passe : non mais merde quoi !!! Juste tes vieux dialogues moisis inspirés de tes manuels de Terminale L, c’est tout ce que tu as à nous proposer Julie ?! Non mais franchement, c’est du foutage de gueule ! Tout le film ne fait que se reposer et s'appuyer sur un artifice d'écriture d'une lourdeur colossale. Je ne suis pas contre l'artifice – bien au contraire – mais un artifice a pour fonction de donner « l'illusion de ». Là il n'y a aucune illusion. On voit tous les fils. On ne voit même que ça ! Ça veut se faire un cinéma spontané, un « cinéma pas pensé », au final ça fait « cinéma que pensé ». Un comble. Enfin bref, les vieux nostalgiques, ou les jeunes qui aiment penser comme des vieux, s’y retrouveront peut-être mais moi, avoir l'impression de corriger des copies du bac en regardant une pub pour les jambons Herta pendant deux heures, c’est vraiment pas ma tasse de thé...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 103 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 février 2012
    Si j'étais né vingt ans plus tôt je pense que Delpy aurait été un peu mon idéal féminin, mais heureusement que le cinéma est là pour l'immortaliser dans sa jeunesse et sa fraicheur (dommage par contre que la qualité des films dans lesquels elle joue soit très variable), mais vu qu'elle commence à ne plus être de première jeunesse c'était plus parce que 2 days in paris m'avait fait beaucoup rire que j'ai voulu faire le Skylab. Après tout, la bande annonce m'avait donné envie de le voir au cinéma mais je l'ai malencontreusement raté, je me rattrape.
    Après le casting si on excepte Aure Atika, qui n'a rien à faire dans un film de manière générale (et elle enchaîne les belles bouses genre la vie d'une autre JC comme Jésus Christ, la vérité si je mens 3) est plutôt bon, je veux dire il y a Vincent Lacoste qui était excellent dans les beaux gosses, dommage que maintenant il fasse n'importe quoi, il y a le césarisé Eric Elmosnino, Noémie Lvovsky et bien sûr Delpy (et c'est sans compter sur Emmanuelle Riva ce dinosaure du cinéma).
    Et puis tout ça, ça pouvait être sympa une sorte de Melancholia en marrant (bien que ce dernier ne soit pas dénué d'humour), enfin bref je pensais passer du bon temps.
    Alors je me pose déjà une question, la partie avec Viard elle sert à quoi ? à montrer telle mère telle fille ?
    Bon si je ne me suis pas trop renseigné sur le film ça m'a l'air inspiré d'éléments réels, de sa propre enfance et qu'elle se met en scène avec le personnage de Viard, ouais bon je persiste à dire que le perso de Viard on s'en fout.
    Après le film en lui même me semble pas terrible. Alors c'est très poussif, il y a bien Lacoste qui arrive à m'arracher un sourire ou bien Elmosnino et puis on voit Delpy sourire alors je suis content, mais c'est tout.
    En fait je ne sais pas si c'est parce que l'anglais n'est pas ma langue maternelle, mais là ça me semble dialogué à la truelle, les situations sont nulles, mais nulles par moment, alors bon il y a quelques trucs qui me font sourire, mais ça n'est pas habile, et puis parfois c'est vraiment mal joué, il y a des personnages inutiles, et tout d'un coup on s'intéresse à eux, en fait je pense que le sujet a complètement dépassé la pauvre Delpy, qui voulait retranscrire la fin des années 70, avec les clivages politiques, la peur des chars russes à Paris si Mitterrand passe, mais aussi le féminisme qui vient ravager les cervelles, mais ça me semble très maladroit.
    Bon au moins on sait que si Delpy est complètement boboisé (oui je pratique le néologisme couramment) c'est à cause de sa mère (que semble incarner Delpy à l'écran) qui était une bonne gauchiste, mais j'ai l'impression que c'est trop, beaucoup trop, et que surtout ça ne sonne pas juste.
    La fameuse histoire d'horreur racontée sous la tente, elle est juste nulle, la présentation de l'aspirateur par le beau frère, elle est nulle, les chansons de mioches elles sont nulles, en fait ça manque de méchanceté brutale, pour faire rire avec la famille il faut être un peu acerbe avec elle, même si finalement tout le monde s'aime bien (ou pas), le dîner (ou déjeunez je sais plus) dans 2 days in Paris était bien mieux rendu, parce qu'il y avait du cynisme, là c'est juste des gens qui surjoue en beuglant.
    En fait le film est un peu, il faut le dire passablement chiant.
    Et puis ce n'est pas comme si Delpy savait filmer, du coup c'est pas très drôle, c'est pas bien fait, c'est pas bien joué, ce n'est pas très intelligent, en fait c'est rien du tout.
    Alors je ne dis pas, vu que j'ai souris à plusieurs reprises, il y a des trucs à sauver, mais bon faut quand même se le taper ce film de presque 2h, où il ne se passe rien du tout.
    Tant qu'à faire autant voir un conte de Noël pour faire dans le film français récent, où au moins c'était un peu méchant, et surtout magnifiquement bien dialogué, interprété et surtout filmé.
    En somme c'est une déception, je voulais me fendre la poire moi, ou alors je n'aurai rien dis si le film m'avait ému, mais à par bailler, mouais, j'ai pas fais grand chose d'autre avec ma bouche.
    Akamaru
    Akamaru

    3 144 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Julie Delpy,avec son "Skylab" se lance sur les traces de la comédie humaine à l'italienne des années 70,mais avec beaucoup moins de bonheur.N'est pas Ettore Scola qui veut...Pourtant,cette chronique familiale contant des vacances d'été en Bretagne en 1979 est dans l'ensemble chaleureuse,vivante,pêchue.On retrouve clairement les dialogues incisifs et la joie de vivre d'une Julie Delpy,qui ne sait être autre que sincère et entière.Albertini,c'est elle lorsqu'elle avait 11 ans.Cette famille nombreuse et dépareillée,c'est la sienne!Son propre père,Albert Delpy,joue le rôle du tonton zinzin.Parmi la galerie de personnages pittoresques que tout le monde a connu,on a le cousin qui se prend pour James Dean,le papa bohème,la tante rigide ou la matriarche dirigiste.Le problème,c'est que Delpy se vautre dans tous les clichés possibles et imaginables,même si la nostalgie fonctionne à plein en ce qui concerne les vêtements,les coiffures,les accessoires ou même les débats socio-politiques.La caricature n'est jamais dépassée,et plus grave il y a un réel manque de contenu,l'essoufflement étant particulièrement visible dans la dernière demi-heure.Sympatoche.
    traversay1
    traversay1

    3 669 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2011
    Sacrée Julie Delpy, elle n'est jamais là où on l'attend. Etiquetée actrice intello, elle surprend avec le piquant Two days in Paris, signe La comtesse, projet ambitieux, et se renouvelle dans la chronique populaire avec Le Skylab. Oui, populaire, ce n'est pas un gros mot, regard attendri sur des souvenirs d'enfance, au point qu'elle joue elle-même le rôle de sa propre mère, lors de cet été 1979, en Bretagne, où l'on se demandait si un satellite n'allait pas s'écraser entre deux menhirs. Dans Le Skylab, qui n'est au fond qu'une série de croquis, pris sur le vif, avec une multitude de personnages, toutes générations confondues, Delpy s'amuse avec les clichés liés au thème du repas de famille, si souvent traité au cinéma. Elle ne refuse pas la vulgarité, pourquoi le ferait-elle ?, voire une certaine beaufitude franchouillarde, et papillonne entre les groupes : enfants (découverte du sentiment amoureux), adultes (divergences des modes de vie) et vieux (décalage avec le réel), sans jamais perdre le fil. C'est un sentiment nostalgique qui envahira les quadra ou quinquagénaires, les plus jeunes y trouveront un produit vintage, très fidèle (sinon, ce ne seraient pas des clichés, n'est-ce pas ?), spontané, bordélique (seulement en apparence) et qui, c'est vrai, ne prend pas le temps d'approfondir les caractères. Difficile d'ailleurs de saluer une interprétation plutôt qu'une autre, même si Eric Elmosnino confirme que sa palette est très étendue et que retrouver Bernadette Lafont et Emmanuelle Riva est un vrai bonheur. Film de groupe, film de troupe, sans prétention, frais et mélancolique, Le Skylab assume sa légèreté et son inocuité. Et sa B.O est à l'avenant : vous en connaissez beaucoup des films où La ballade des gens heureux côtoie Born to be alive et ... Too drunk to fuck ?
    cylon86
    cylon86

    2 556 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    Dans ce film de Julie Delpy, il ne se passe rien. Juste une réunion de famille faites d'instants et d'émotions. Avec une superbe justesse, elle retranscrit à merveille ce qu'il se passe lors de ces weekends en famille que l'on a tous vécus avec les rires, les crises de colère, les divergences, la tendresse. On s'y reconnaît très bien et le charme opère, porté par de très bons acteurs (Eric Elmosnino et Julie Delpy en tête).
    ffred
    ffred

    1 735 abonnés 4 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    Dix-huit mois après La comtesse voici déjà le nouveau film de Julie Delpy sur les écrans. Cette touche à tout du cinéma français étonne une fois de plus en changeant radicalement de genre et arrive à nous enchanter avec ses souvenirs d’enfance...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 135 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    (...) une très bonne comédie pleine d’authenticité, une fiction d’une rare puissance qui nous transporte dans un tourbillon d’émotions.
    Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-comedie/critique-le-skylab/
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 763 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Julie Delpy est une cinéaste franco-américaine qui a oscillé entre des rôles dans des films acclamés et la réalisation de ses propres films. Ce quatrième long métrage se déroule en 1979 et se concentre sur une réunion de famille en Bretagne pendant les vacances d'été perturbée par la chute sur terre de la station spatiale qui donne son nom au film. Delpy s'est inspirée de ses propres expériences d'enfance pendant l'écriture et admet même que beaucoup de répliques du film sont littéralement sorties de sa mémoire et de nombreux personnages étant inspirés d'une manière ou d'une autre par des membres de sa famille. La cinéaste incarne Anna la mère d'Albertine la petite fille de neuf ans obsédée par le satellite et incapable de comprendre la relative indifférence de son aînée à l'égard du fait divers qui se déroule dans leur voisinage direct. Une tension s'insinue dans les interactions de la famille élargie et donne lieu à de nombreuses scènes purement dramatiques interprétées de manière convaincante par une équipe solide. Delpy aborde des thèmes plus sombres avec confiance et dextérité et Skylab est un film captivant élégant sans fioritures qui vient enrichir la carrière d'une cinéaste de très grand talent...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    638 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    "Le Skylab" raconte les retrouvailles d'une grande famille en Bretagne pour fêter le soixante-septième anniversaire de la grand-mère. Centrée sur Albertine, une jeune fille de onze ans, on découvre ses parents, ses nombreux tantes et oncles ainsi que tous ses cousins dont s'émane une atmosphère éparpillée et bavarde. Le concept est sympa, car même si l'histoire se déroule dans les années 70's, il est facile de s'identifier à notre propre vie de famille. Entre les engueulades sur les sujets politiques, la grand-mère un peu barrée, le cousin de 17 ans assis à la table des enfants, le cousin qui joue à la poupée barbie, le coup de foudre sur une personne beaucoup plus âgée de la famille, ... Julie Delpy a su resté fidèle tout en étant originale à un mode de vie parlant à chacun sans trop rentrer dans la caricature. Le casting mêle têtes connues et anonymes, ce qui développe un bon effet de famille faisant qu'on a l'impression d'en connaitre certain et pas d'autres, d'être plus proche d'une partie sans vraiment prêter attention à ceux d'à côté. On passe un bon moment, on sourit parfois sans aller aux éclats. Bien que le film reconstitue parfaitement le rituel d'une réunion de famille en donnant de l'importance à tous, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses longueurs inutiles comme les deux "monologues" où Eric Elmosnino raconte une histoire fantastique dans la voiture en direction de la mer et quand Vincent Lacoste raconte une histoire de fantômes sous la tente. Les dialogues se perdent parfois dans une parole errante, parler pour ne rien dire, mais en même temps, c'est souvent le cas en famille. Le match de foot, la présentation de l'aspirateur ainsi que le défilé de chansons sont représentatifs de ces moments-là mais ne captivent pas vraiment par leur banalité... Le titre reste toujours pour moi bizarre et ne répond pas au propos du film, bien qu'on en fait souvent référence sans qu'il y ait un impact direct sur l'action des personnages. Sympa mais parfois ennuyeux, digne d'une réunion de famille en gros...
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