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Julien D
66 abonnés
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3,5
Publiée le 13 avril 2012
Un film choral qui fleure bon l'authenticité. La réalisatrice Julie Delpy nous raconte l'une de ces fameuses réunions de famille où tout peut déraper à tous moments... Les dialogues sont savoureux et les situations souvent croustillantes, d'autant plus qu'ici, on a affaire à une période particulièrement fertile en divergences politiques (nous sommes en 1979, sous Giscard et ses conservateurs de droite et la gauche vient de perdre les élections législatives, mais Mitterrand et les socialistes y croient encore et l'avenir leur donnera raison...) et culturelles (les français ne s'informe plus que de la télé et de PPDA, voir pour s'en convaincre cette fameuse scène que j'appellerai "Cloclo, Sardou et Chantal Goya contre Apocalypse Now, et Bobby Lapointe"...). C'est souvent drôle, parfois tendre et les acteurs sont excellents (et dont certains qui ont été fortement marqués par un rôle fort comme Gainsbourg ou Mr Lapadite et qu'on est content de retrouver dans un autre registre...). Malgré une fin un peu longuette, on se surprend à suivre ce film constamment le sourire au lèvres... Et c'est assez rare pour le souligner... Un bon moment !
Une comédie proche de la comédie dramatique. On sourit mais pas autant que l’on pensait. Le contexte historique en pleine Guerre Froide après le Viet Nam et avant le socialisme en France forme un cocktail appétissant et explosif. Surtout entre les membres de cette grande famille qui se retrouvent pour un weekend. Les personnages sont très nombreux et pourtant leur personnalité est pertinemment bien exposée. Charmant, amusant mais rien d’extraordinaire à part ce grand nombre d’acteur.
J'avais beaucoup aimé ses 2 premiers films tellement differents pourtant. On est là encore avec quelque chose de tres different, un petit film avec de bons acteurs petits et grands qui se fondent bien dans cet univers des années 75, et de cette réunion familiale, déjà beaucoup vu au cinéma mais là assez simplement , meme trop...qui certe rappelle pour ceux qui ont vécu cette période, tout un tas de choses et retrouvent aussi nos propres rassemblements, mais sans réelles émotions, avec des scenes souvent trop longues. Un moment sympa qu'on pourrait vivre à la télé et meme à travers une petite série. J'attendrais quand meme son prochain film.
Quelques scenes sympathique mais tout un film sur une reunion de famille... c'est long.Mais surtout malgres tous les caracteres different des personnages, cela manque de liant , l'on n'y croit pas et c'est meme parfois ennuyeux.
Ne cherchez pas,le titre n'a aucun rapport avec le sujet du film (enfin ...).Voila une trés belle tranche de vie d'une grande famille qui se retrouve aux grandes vacances en Bretagne autour d'un repas de plein air.Et l'ambiance fin seventies est une vraie réussite,costumes,décors,attitudes des plus jeunes m'ont fait faire un délicieux bond en arriere.Quel régal de se replonger dans les grandes réunion familliale avec tonton fernand ,tata machin et tous les cousins et cousines , il y a 30 ans !Tous les personnages sont attachants et bien représentés du panel de la famille Française (le tonton drole,le serieux,le raciste,le porté sur la politique,l'obsédé,l'"etranger" etc..)..Pourtant , parmis les scenes qui s'enchainent et qui ne laissent pas de place à l'ennuie,on attend "l'evenement", le quelque chose que le scénariste va nous sortir enfin pour nous étonner..mais non.Rien ne sort du chapeau,il s'agit juste d'une grande réunion de famille soupoudré de quelques situations et dialogues bien drole. A voir !
Ah! le joli film français que voici! Le plus franchouillard que l'on ait vu depuis longtemps, digne des sympathiques comédies des années 70 au centre desquelles trônait la famille, la famille éternelle avec ses bons et ses méchants, mais la famille qu'on aime bien (comme le chantait notre gentille Sheila quelques années plus tôt). Ah oui! il y a des vilains dans ce grand corps social, des fachos, des nostalgiques de la France coloniale et ils en prennent plein leur grade, les anciens militaires. Julie Delpy ne donne pas dans la finesse mais qui a dit que ces films des années 70 étaient des trésors de délicatesse? Ne pas oublier non plus le film d'initiation: c'est que ça commence à chatouiller nos chers bambins, le zizi dont parlent tant les adultes et qui doit bien procurer un gentil plaisir. De ce point de vue, elle est charmante, la petite Lou Alvarez dans le rôle d'Albertine qui ne parviendra pas à conquérir cet été-là le prince charmant aux cheveux blonds et tendrement bouclés. Bah! cela nous vaut quand même des séquences qui ne sont pas sans rappeler "La Boum", encore un petit chef-d'oeuvre. Mais trêve de médisances, "Le Skylab" vaut surtout par son casting avec Palme d'Or à partager entre Bernadette Lafont et Emmanuelle Riva. Ce qui est sûr, c'est que les acteurs et les actrices ont été heureux sur le plateau de tournage. Rien que cela mérite notre respect.
Un film sympas doté d'une très belle réalisation et d'une très jolie photographie mais qui malheureusement n'a aucun but. En effet le Skylab déjà n'est qu'un prétexte pour nous servir un "Petit Mouchoir XXL" sans enjeu, certes divertissant mais un peut long vu le manque d'évolution et vu que le film à autant de rebondissement qu'un électrocardiogramme plat. Pourtant les looks d'époque, les bons dialogues (qui sont omniprésent) et les personnages quasiment tous touchant nous font passer un bon moment car ils rappellent à beaucoup des repas en famille. Alors oui ça nous fait repenser à notre passer avec des débats politiques, les cousins/sines, les papis, mamies, tonton, tata et c'est très bien surtout que les acteurs sont presque tous bon mais avec autant de personnages forcements certains ne servent pas à grand chose ou sont moins touchant mais l’osmose est réussie. De plus on rigole beaucoup surtout grâce à Albert Delpy et Eric Elmosnino qui sont superbes. Le Skylab est un film sympathique à voir malgré sa platitude.
" Le Skylab " est un petit film d'une drôlerie douce et d'un charme délicieux ! Julie Delpy s'inspire de son enfance dans cette autobiographie et il faut reconnaitre que l'on sent bien le vécu ! Chaque personnage nous semble familier et sont interprétés délicatement par cette troupe de comédiens parfaite ! Entre Éric Elmosnino en gentil père baba-cool, Valérie Bonneton en tata idéale ou bien encore Albert Delpy en oncle dont la mémoire fait défaut ( qui est absolument touchant et probablement le meilleur acteur du film ), le spectateur prends un plaisir fou à voir cette réunion de famille pour le meilleur et pour le pire. On pourrait lui reprocher certains aspects du scénario assez inadéquats par rapport au propos de l'histoire ( notamment celui de la chute future du fameux satellite ), mais la fraîcheur du film et de cette ambiance seventies sous des airs de Joe Dassin, Dalida ou bien encore Patrick Hernandez ( autrement dit une bande originale excellente ) est tellement omniprésente que le spectateur ne s'ennuie jamais. Au final, un film frais qui se regarde sans déplaisir et dont certaines répliques font mouche, ni plus ni moins !
franchement j'ai failli éteidre et changer de film avant la fin et je me suis dis non attend ça va peut-être bouger et ben non, c ennyeux pas marrant du tout
Beaucoup d'attente vis-à-vis de ce film, les 80's, tant de folies et de nouveautés ! Le film nous raconte les vacances d'été d'une fille de 11 ans, Albertine, pendant les années 80 à travers de nombreux portraits et préjugés : L'artiste de gauche et sa femme, l'ancien combattant d'Algérie et ses mauvais souvenirs, le jeune rebelle qui fume des cigarettes et n'aime pas être mélangé avec des gamins de 8 ans. Ce film est une madeleine, une colonie de vacances avec toute la famille et les amis, la bonne ambiance, les embrouilles politiques ... Il est donc divertissant, la prestation des acteurs est bonne mais il manque quelque chose, quelques scènes semblent un peu longuées et la fin est étonnante .
Malgré ces petits bémols, le film reste drôle, touchant, très nostalgique et pleins d'énergie !
"Le Skylab" est un film mélangé de "Les Petits Mouchoirs" (pour le côté "film chorale sur le thème des retrouvailles en province"), de "La Soupe Aux Choux" (pour la Bretagne maintes fois référencée) et de "La Guerre des Boutons" (pour les enfants). Sauf que cela ne prend jamais sur un principe simple : un film sans histoire, c'est comme une crèpe sans Nutella, bon mais fade, long et parfois ennuyeux. Une vraie déception au regard de la bande annonce qui promettait beaucoup plus. Vraiment dommage pour cette sublime brochette d'acteurs tous plus formidables les uns que les autres (notamment les enfants).
Film sympathique où tous les personnages, débutants, confirmés, adultes et enfants se donnent à cœur joie dans leur interprétation. Tous sonnent justes. Evidemment, il y a quelques clichés bien trempés gauche/droite qu’on aurait pu éviter, ou à défaut, les rendre plus subtiles. Maintenant, je suppose que beaucoup de famille se reconnaissent dans ces clichés. Et beaucoup doivent raisonner ou ont dû raisonner de cette façon. Encore une fois, les clichés, c’est la vie. Et « Le Skylab » illustre une tranche de vie d’une réunion de famille somme toute assez insignifiante. Je regrette simplement l’épilogue avec Karin Viard. Je n’en vois pas vraiment l’intérêt, la symbolique, l’évidence, le message... !? Une emmerdeuse comme ça, on en croise tous les jours. Si elle voulait être en famille dans le train, elle n'avait qu'à le préciser lors de sa réservation. Que veut dire par là Julie Delpy dans cette scène ? Parler, communiquer, être de mauvaise foi, emmerder... Je ne vois pas...
Une journée de vacances en famille. Le skylab c'est ça, une (grande) famille qui se retrouve le temps d'une journée pour célébrer l'anniversaire d'une mami. Julie Delpy fait donc ce qu'elle sait faire de mieux : Filmer avec simplicité des gens simples. Tout y passe, le repas cacophonique du midi, la virée à la plage, et la soirée où les illusions des enfants convergent avec les désillusions des parents. Petits et grands s'entremêlent dans ce ballet de personnages où réflexions absurdes et blagues de mauvais goût rythment la danse.
On peut reconnaître au film de réussir à rendre à ce bordel désorganisé une certaine cohérence, on ne se perd pas entre les personnages, il y a peu de confusions et on profite sans encombres des diverses situations. Les dialogues sont drôles, touchants, inventifs, et l'impression d'improvisation de la part de certains personnages ajoute une vraie valeur ajoutée au film. Ce casting bourrée de têtes connues se révèle plutôt sympathique, Eric Elmosnino en tête de liste, impeccable en grand enfant blagueur. L'absurdité de certaines discussions fait mouche et c'est tout cet attirail de folies entremêlées qui fait la grande force du film.
On a cependant vite fait le tour de table et après une première partie qui redonne le sourire on se lasse rapidement. La séquence de la plage terminée il n'y a plus grand chose à se mettre sous la dent, ce n'est plus très drôle, pas vraiment émouvant, et à moins d'avoir une nostalgie qui se rapproche de celle de Julie Delpy on reste assez insensible aux dernières minutes. La menace du skylab qui pèse sur les têtes s'estompe, la cacophonie aussi, et c'est presque avec indifférence que l'on termine ces 24 heures de rire qui n'auront été marrantes qu'un tiers du temps. Je ressens le même gêne qu'avec 2 days in New York, c'est drôle, la vulgarité est usée à bon escient, mais ça manque de consistance, de punch, de second souffle.
Julie Delpy fait donc un nouveau film qui plaît mais qui laisse un goût amer. Les caricatures esquissées sont plaisantes, on se ravit de les voir tomber dans l'absurdité, de faire planer une certaine nostalgie d'une époque passée, mais on finit par décrocher inévitablement. C'est dommage mais c'est aussi la marque de fabrique de la réalisatrice, dont j'apprécie le travail sans pouvoir y adhérer complètement.
Un humour qui atteint parfois sa cible mais l'ensemble manque beaucoup de subtilité. Encore un acteur qui passe derrière la caméra, après Canet ou Berry, Julie Delpy se lance et se perd. Les vacances de famille, on avait déjà donné avec les Petits Mouchoirs. Non merci.