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ffred
1 711 abonnés
4 019 critiques
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4,0
Publiée le 6 octobre 2011
Dix-huit mois après La comtesse voici déjà le nouveau film de Julie Delpy sur les écrans. Cette touche à tout du cinéma français étonne une fois de plus en changeant radicalement de genre et arrive à nous enchanter avec ses souvenirs d’enfance... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Tout y est, les tenues, la musique, les papiers-peints, les voitures, les infos, les look, les discussions enfin tout quoi! Pour les trentenaire et un peu plus c'est un véritable retour en enfance doux et délicieux que Julie Delpy nous propose ici. Notons que les acteurs forment un ensemble vraiment crédible où Vincent Lacoste est tout simplement énorme en ado frimeur. Un vrai beau voyage dans le temps empreint de nostalgie et d'instants d'innocence, j'ai adoré! Mais attention, mon jugement est sûrement faussé par le fait d'être un trentenaire nostalgique.
Comédie familiale (n'ayant absolument rien à voir avec son titre), Le Skylab réussit parfaitement son croquis de la beaufitude et des rapports humains, avec une bonne touche d'humour. Pour un peu, on se croirait en famille.
Quel déception ! :( J'avais adoré 2 Days in Paris (encore revu récemment). Autant le précédent travaillait bien la psychologie de 2 personnes qui en rencontrent d'autres et interagissent autant celui ci mélange immédiatement tous les personnages et cela ne prend pas du tout. Ma chérie et moi nous sommes ennuyés du début à la fin. Nous nous sommes même tâtés pour partir avant la fin. On a vraiment l'impression de subir les souvenirs de vacances de quelqu'un d'autre, le tout sans la moindre émotion ! :( A fuir !
Julie n'arrête pas, Julie n'a pas le temps, Julie décide, Julie crée, se divertit, convoque, invoque, déclame, ose et s'expose, sa vie pour planches d'une bande dessinée de vie, et là oui, déballer ses petits mouchoirs est vraiment possible. Bien joué à la femme-cartoon !
Film chorale sans autre enjeu que dresser un portrait de famille avec ce qu'il faut de stéréotypes et de clichés pour brosser une grosse dizaine de portraits en moins de 100 minutes.. Pas déplaisant mais pas fondamental
Les allergiques des Petits Mouchoirs seront ravis de rejoindre cette tribu déjantés. On se marre, on s'engueule, on boit et on refait le monde autour d'une gamine qui vit son premier amour. Rafraichissant et très drôle, le film confirme le talent de Delpy dans ce registre. La bande d'acteurs s'en donne à cœur joie et sont tous excellents et bien choisis ! (mention spéciale à l'ado des Beaux Gosse, vraiment hilarant) et une fois n'est pas coutume, les enfants... jouent bien ! oui !
Les souvenirs de réunions de famille à la campagne, chez la grand-mère à la fin des années 70. Entre disputes, discussions de l'époque, points de vue d'adultes, problématiques d'ados... Le film de Julie Delpy ne défend rien, ne théorise rien, ne discourt sur rien. Ce sont des souvenirs reconstitués avec force détails à tous les niveaux: l'engagement des 70s, les décors, les vêtements, la façon de vivre. Une tranche de vie nostalgiques mais sans apitoiements à laquelle on adhère avec joie. Les personnages sont attachants, on pioche nos propres souvenirs dans ceux de la cinéaste, et on oublie les maladresses. Un petit film sympa, qui n'a rien à voir avec une comédie branchée-beauf telle que l'insipide "Les petits mouchoirs".
Une belle tranche de vie où l'observation des personnages et de la culture de la fin des années 70 nous fait jubiler de plaisir. Tout est savoureux les détails, la mise en scène, le rythme, il y a comme une nostalgie qui nous embarque. Doux et amer à la fois, ce big bazar ne manquera pas de vous entraîner.
Un joli petit film léger et sans prétention, qui rappelle certaines comédies « de plage » des années 80’… On sourit devant cette famille qui se prend la tête le temps d’un week end, sans jamais se départir de sa bonne humeur et sans jamais remettre en cause l’amour qu’ils se portent les uns aux autres malgré les coups de gueules. Mais on s’ennuie aussi un peu devant l’inconsistance de certaines scènes et l’accumulation de « personnages » qui donne des allures de cirque à cette réunion familiale et enlève de la crédibilité à l’ensemble, au risque de faire décrocher le spectateur.
Après le désastreux « Two Days in Paris », on ne peut pas dire que j’attendais beaucoup de la nouvelle réalisation de Julie Delpy. Pourtant, sans être passionnant, « Le Skylab » s’avère un film non dénué de charme, pas follement palpitant mais tout de même regardable.
Le film raconte un week-end en famille, en Bretagne et à la fin des années 70. Rien de plus. C’est un peu maigre pour tenir deux heures où s’enchaînent des scènes souvent réussies, parfois simplement ennuyeuses et une ou deux fois complètement ratées (le craquage de l’oncle facho surtout).
Julie Delpy retrouve bien l'ambiance des réunions familiales et réussit quelques jolies choses dans la mise en scène (notamment sa façon de filmer des scènes de groupe foutraques sans jamais perdre le spectateur), mais elle garde également certains tics agaçants ; le premier étant de considérer que sa vie (dont on imagine que cet album photo filmé est tiré) est intéressante... ce qui peut se discuter assez largement. Sans aucun doute, « Le Skylab » est un film vain, qui n’a aucune réelle raison d’être.
Cela étant dit, les acteurs sont bons et paraissent prendre un grand plaisir à jouer. Parmi eux, Eric Elmosnino, appuyé par les enfants (Albertine et Robert), livre une très belle performance et Vincent Lacoste, révélé par « Les beaux gosses » et ici irrésistible. Valérie Bonneton, qui dispose d’un tout petit rôle, confirme qu’elle mériterait de se voir confier des rôle plus importants plus souvent.
Enfin, ce qui sauve régulièrement le film de l’ennui, c’est la qualité de son écriture – drôle, rythmée et crédible. C’est si rare dans les comédies françaises contemporaines que, malgré ses lourdeurs, « Le Skylab » mérite un petit détour.
"Le film "Le skylab" est une comédie légère et sympa, retraçant une réunion familiale autour d'une fête d'anniversaire d'une mamie en Bretagne ! Nostalgie quand tu me tiens lorsque je vois des costumes colorés, des décors ringards des papiers peints et des coiffures à la Mireille Mathieu, typiques des années 80 ! Un drôle portrait d'une famille qui s'observe, qui se lance dans les débats politiques et qui se découvre en chantant ou en jouant au foot ! Ce film m'a fait penser à un film aussi sympa mais un peu plus dramatique : "La baule Les pins" ... L'ambiance où la famille se discute, s'engueule, chante, se donne des nouvelles, me fait sourire ! C'est bien l'image de nos réunions de famille ! Sympa, ce film qui se laisse regarder !"
Porté par une critique coupablement indulgente, on a la désagréable impression devant l'interminable projection de ce (très) long métrage d'etre dans une ces soirées cauchemar ou vos amis vous projettent d'interminables photos souvenirs de leurs récentes vacances. Totalement poussif et prévisible, proposant des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, le film trimballe, cerise sur un gateau déjà bien indigeste, un arrière gout rance sur les sacro saintes valeurs de la famille (L'épilogue est à ce titre assez détestable)
Un film à voir peut-être plusieurs fois, pour découvrir chacun des nombreux personnages, détails...et bien repérer qui est marié avec qui, qui sont les enfants de qui ! Au sein d'une réunion familiale se déroulant dans l'insouciance estivale, nous pouvons suivre avec amusement les conversations/anecdotes entre (beaux) frères et (belles) soeurs adultes, et aussi un peu entre les grands-mères, les enfants/adolescents...Cette comédie permet de se faire une idée sans doute assez juste du "décor" en France à la fin des années 70 (et comparer à maintenant...) : voitures sobres/modestes mais vêtements/looks parfois affirmés, repas arrosés et clopes à gogo...Des moeurs contrastées et des discussions politiques forcément passionnées (un peu stéréotypées ici ?), à une période où les guerres coloniales et mai 68 marquent encore les esprits tandis que l'alternance de 81 approche...
Qu'il commençait mal le retour de Julie Delpy en France. Pas mal de scènes lourdes (dont une interminable), des maladresses et un discours vaguement moral pas forcément bienvenu : j'étais même surpris de voir la talentueuse réalisatrice de « 2 Days in Paris » et « La Comtesse » se planter à ce point. Mais « Le Skylab » est de ces films qui réussissent à séduire sur la durée, l'importance croissante donnée à l'adorable Albertine, jouée par la jeune et très talentueuse Lou Alvarez, quelques passages émouvants (la discothèque notamment) et de nombreux personnages certes un peu caricaturaux mais très différents réussissant à emporter le morceau. D'autant que la nostalgie avec laquelle Delpy décrit une époque, que ce soit par les chansons où les conflits politiques assez hallucinants finit par avoir un sens, d'autant que celle-ci est proposée avec beaucoup de sincérité. A défaut d'être le meilleur film de sa réalisatrice, « Le Skylab », dont on pouvait espérer mieux, reste une oeuvre très fréquentable.