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ffred
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4 019 critiques
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0,5
Publiée le 4 novembre 2010
Vu dans le cadre du Festival d'automne (http://chris666.blogs.allocine.fr/chris666-285374-participez_au_festival_dautomne_sur_christoblog.htm) sans rien en savoir. Mais je ne pense pas que j'y serai allé autrement. Attention prévoyez la boite de Lexo ! C'est d'un dépressif ! Je n'ai pas du tout adhéré. Ça sonne creux d'un bout à l'autre. On éprouve aucune empathie pour aucune des deux jeunes ados. La mise en scène est mollassonne, les dialogues sont récités, les acteurs mauvais (sauf la mère), les images pas belles... Jamais le trouble et le mal de de vivre des jeunes filles ne nous touchent. Il n'y a aucune émotion. On a vu d'autres films sur le malaise des jeunes bien plus réussis et intéressants. Ici on en a juste rien à faire. J'ai passé mon temps à regarder ma montre en attendant que ça décolle et surtout en attendant la fin. Selon son humeur en sortant de la salle, on a envie de se foutre dans la Seine ou d'aller se saouler la gueule...Ce qu'on dû faire beaucoup de gens, la salle se vidant progressivement au bout du premier quart d'heure...Qu'est-ce qui faut pas voir pour un festival, merci Chris !
Si vous voulez connaitre Noémie et Priscilla, deux jeunes filles de 17 et 18 ans qui ressassent l'idée du suicide, ce film est pour vous...Je dois avouer que le thème est sombre, noir même et que la vie de ces jeunes filles qui se cloitrent dans leur idées négatives, ne voyant que du négatif partout autour d'elles n'est guère attractive....Mais le film mérite d'être vu, ne serait ce que pour ne pas rester indifférent à ce phénomène qui interpelle tout un chacun à un moment ou à un autre de la vie...Parce que le film sonne juste et qu'il n'a rien de stéréotypé allant jusqu'à une seconde partie d'une entière sensibilité, une sensiblité qui étreint le coeur...Sur un thème peu drole 'un entourage au niveau de psychologie proche du zéro, le film tient ses promesses..Pas mal d'émotions à partager...
Le noir, elles le portent sur elles, mais elles le portent surtout en elles : quête d'absolu et rejet de la société qui les entoure, Noémie et Priscilla sont deux adolescentes soudées qui entrevoient le suicide comme seul but, seul mode d'existence possible. Posture romantique, exagérée et donc absolutiste qui déconcerte, irrite et interpèle le spectateur, ce qui n'est pas le moindre des atouts de ce film âpre et sans sentimentalisme, qui, s'il n'évite pas quelques écueils de scénario ni une certaine prévisibilité, n'en réussit pas à moins à nous emmener sur des territoires troubles et dérangeants. L'entreprise est aussi un succès grâce à l'interprétation remarquable des deux jeunes comédiennes exceptionnelles, qui incarnent mystère et tourments. Si Léo Ferré pensait qu'on n'était pas sérieux à 17 ans, Jean-Paul Civeyrac expose le malaise d'une jeunesse désorientée et sans repères. Mais au-delà de la difficulté à vivre, il évoque aussi celle encore plus terrible à survivre, continuer et à se reconstruire. Et nous laisse dans le champ des possibles par une aube italienne sur un balcon.
UN film tres profond, intense et qui marque fort les esprits... Le sujet n´est pas tant le suicide en lui-même, mais tout ce qui le provoque, l´incite et voire même... le justifie. En tout cas pour ces deux ados á qui la vie n´ á rien á offrir.
Jean-Paul Civeyrac est un réalisateur français peu connu, dont on peut espérer que "Des filles en noir", présenté à La quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2010, contribuera à assoir sa notoriété. En effet, ce film a été une très bonne surprise de la période cannoise et on peut espérer qu'il clouera le bec aux critiques qui passent leur temps à prétendre que le cinéma français ne cesse de ressasser les mêmes thèmes. On est ici en face de 2 jeunes filles de 17 et 18 ans, révoltées contre leurs familles, contre la société et aux tendances suicidaires. Si j'avais lu cela avant d'aller voir le film, j'aurais peut-être fait demi-tour. J'aurais eu tort ! Ces personnages pas éminemment sympathiques, on finit par s'y attacher et on ressent finalement beaucoup d'émotion. Il faut dire que, dans ce film à la facture très classique, le montage très judicieux, la longueur des plans, toujours idéale, induisent une tension qui ne peut que favoriser cette émotion.