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    Des filles en noir
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    2,1
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    50 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 novembre 2010
    On s'ennuie pas mal dans ce long parisien (fleurant donc la province) et en dépit de l'aspect salutaire du tout on ne peut que de nouveau déplorer ce suivisme et ce manque de couleur, de grain de folie sinon d'un ensemble parfois drôle mais très clip.
    Lucille T.
    Lucille T.

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2010
    Ambiguïté, n, f : qui présente plusieurs sens d'interprétation possible, dont l'orientation reste incertaine.

    Je n'suis qu'un vulgaire amer amoureux
    Chuchotant à son oreille des « je veux »
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 novembre 2010
    Souvent, quand je commence à regarder un film, je sens dès les premières scènes si ça va être bon ou mauvais. Cette fois, je me suis trompé. Il faut dire que le premier quart d'heure est consternant, Civeyrac nous renvoyant à tous les clichés possibles et imaginables. De la déco pseudo-gothique des chambres au discours "Fuck la société", en passant par la scène incroyablement ridicule de l'exposé sur Kleist, on a l'impression d'assister à un suicide... artistique. Heureusement, par la suite, le film se rattrape plutôt bien, et j'ai presque crié au miracle. Les deux personnages principaux finissent par être crédibles, surtout grâce à leurs deux interprètes qui mériteraient d'être revues. L’apogée du film se trouve dans la séquence du repas de famille, terriblement véridique, et assez dérangeant. Au niveau de la mise en scène, ça reste très classique, un peu trop même. On reste dans la tradition très française de ne pas mettre de musique, sinon de la musique classique. Les scènes finales s'étendent enfin un peu démesurément sans que l'émotion y gagne spécialement quelque chose... C'est un film correct, mais dont le sujet aurait vraiment donné lieu à un beau film s'il avait été traité par un cinéaste un peu plus inventif et audacieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Film pretentieux, ennuyant et cliché Mention speciale neanmoons pour
    la pour la Superbe prestation d'elise Caron.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2010
    Des filles en noir un thriller psychologique sur des jeunes qui ont le mal de vivre alors elles décident de se suicider. Un sujet difficile à aborder, le film bien réalisé, il reste noir jusqu'au bout... une peinture sociale bien triste.
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    L'"auteuriste" Civeyrac, pour parler du mal-être des jeunes filles de 2010, dès l'instant qu'elles sont "en noir", vêture et attirance pour l'abîme confondues, en fait (sans grande originalité, mais avec maîtrise) des héroïnes de la mouvance romantique - elles ont d'ailleurs des prénoms à l'unisson, Noémie et Priscilla. C'est la première des deux inséparables, l'"intello", qui donne le signal lors d'un exposé sur Kleist (qui se suicide au bord d'un lac à l'âge de 34 ans après avoir tué sa maîtresse atteinte d'un cancer), prolongé par l'audition d'un lied tragique de Brahms : elle annonce à sa classe de Terminale médusée qu'elle va mettre fin à ses jours ("Priss" est à ses côtés). Sa déclaration est d'autant plus prise au sérieux par le professeur qu'elle a déjà essayé de se suicider un an plus tôt. Mais rien, et surtout pas le souci des adultes, ne semble dissuader les deux amies. Elles cherchent une mort "douce" ce samedi-là. Après avoir en vain essayé d'acheter des barbituriques, Noémie entraîne Priscilla à l'anniversaire de son grand-père - elle sait pouvoir trouver les médicaments nécessaires à leur entreprise chez le vieil homme. Mais le sort s'en mêle et les deux ados sont séparées - Priss reste chez les grands-parents quand sa mère rapatrie Noémie à leur domicile. Commence alors une nuit de fièvre à distance : les deux filles (profitant sans doute d'une offre illimitée W.E !) vont converser des heures durant via leurs portables - au petit jour, elles ont décidé de se jeter par la fenêtre, au même moment. Pourtant seule Priss passe à l'acte...
    Noémie conjugue alors dépression et culpabilité. Cependant, après un séjour en institut psychiatrique, elle semble avoir rejoint la vie - flûtiste de talent, elle a intégré une formation symphonique qui tourne en Europe. Mais le film s'achève sur ses visions récurrentes - Priss l'appelle de l'au-delà. Alors ?.... Cette histoire d'affinités électives tournant au noir absolu vaut principalement par la qualité de son interprétation - les jeunes Elise Lhomeau et Léa Tissier, dont c'est le premier rôle, spécialement.
    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Film sombre et pessimiste, Des filles en noir raconte l'histoire de deux adolescentes, Noémie et Priscilla, qui ont décidé de mettre fin à leurs jours parce que la vie ça craint et que la société est pourrie. Là où le réalisateur aurait pu faire le portrait juste d'adolescentes mal dans leurs peaux ou raconter une histoire d'amitié fusionnelle et destructrice, il se fourvoie dans une histoire qui compte autant de clichés sur l'adolescence que de maladresses scenaristiques. Tout d'abord, les deux jeunes filles sont forcément gothiques, beh oui, les gens qui veulent se suicider s'habillent forcément en noir, habitent dans des villes moyennes de province, adorent la littérature romantique et jouent de la flûte... Heureusement, les deux jeunes actrices ne s'en tirent pas trop mal dans un jeu qui consiste principalement à tirer la gueule dans chaque plan. Question scénario, il y a quand même plein d'énormités que l'on voit venir de loin comme cette scène grotesque où l'oncle de Noémie se met à draguer Priscilla où pire, et c'est vraiment ce qui me gêne le plus dans le film, quand on se rend compte que grâce à la musique, Noémie a peut être une chance de s'en sortir... Genre: si t'as une vie de merde, si tout te fait chier et que tu veux te tirer une balle, sache que si tu as une passion dans laquelle tu excelles, tu auras peut être la chance de t'en sortir, sinon, bah t'as qu'a te jeter par la fenêtre... C'est vraiment dommage, car le film malgré ses lourdeurs et ses grosses maladresses n'a pourtant pas que des défauts. Si les deux jeunes filles s'en tirent pas trop mal, c'est surtout l'actrice Elise Caron qui campe le personnage le plus intéressant du film, celui de la mère de Noémie, qui est complètement désemparée et désarmée face à ce que lui fait subir sa fille, les quelques passages où elle apparaît sont les plus réussis, par contre on ne peut pas en dire autant de la soeur de Priscilla, de son futur ex petit ami, ou du jeune homme mal coiffé de l'hôpital qui ne sont pas très bons... Et puis il y a tout ces fondus aux noirs, ce brouillard ou ces long plans sur des visages qui font la tronche qui alourdissent l'ensemble... Des filles en noir est donc un film raté même si je ne sous-estime pas la volonté de Jean-Paul Civeyrac, le réalisateur, d'aborder le thème difficile du malaise adolescent. Son film est trop caricatural, parfois trop inutilement cérébral et trop macabre pour inspirer chez le spectateur la moindre compassion envers ses héroïnes. Pas bien.
    Cécile B.
    Cécile B.

    4 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Un thème racoleur, un film noir en perspective. Sur ça, on n'est pas déçus. Dommage que la réalisation soit si simple et que le jeu des jeunes actrices laisse parfois à désirer (pas toujours, soyons indulgents). Le même scénario mis en scène dans un autre film, d'une autre façon et interprété différemment (peut être avec des actrices plus expérimentées?) aurait pu nous emmener beaucoup plus loin dans l'empathie. On reste malheureusement trop extérieurs à ce qu'il se passe sur l'écran. La faute, aussi et surtout à un scénario beaucoup trop pauvre, et à des dialogues simplistes. Je mets 2 étoiles quand même, parce qu'on ne s'ennuie pas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 novembre 2010
    Très belles images, très belle mise en scène, et belle interprétation des 2comédiennes principales... Une histoire que l'on suit un peu come un thriller, même si je regrette de ne pas en savoir assez sur le pourquoi de leur état psychologique... Romantisme exacerbé ? Mal de vivre ? Manipulation de l'une sur l'autre ? Une fin, par contre, un peu bricolée, qui ne me satisfait pas. Mais un film que nombre d'adolescents devraient découvrir.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    Des filles en noir aurait été un grand film si le scénario avait pu suivre le brio de la mise en image et la qualité de l'interprétation. La fin du film tend un peu vers un dépouillement trop stylisé (comme si Civeyrac ne savait pas comment finir le film) et les familles des deux post adolescentes (l'une qui vit avec sa mère aux problèmes identiques et l'autre sans parents) font de manière trop évidente intervenir les problèmes sociaux et familaux comme seuls causes de la morbidité des filles, qui en plus on a fait se vêtir de noir. Le film ne va pas toujours au bout de ses diées mais reste assez fascinant gràce à une mise en scène fluide et mystérieuse, sertie de la belle musique de Brahms et Bach qui ajoute à l'envoûtement. Il faut aussi saluer la très belle qualité de l'interprétation des deux filles surtout celle d'Elise Lhomeau, belle et très habitée. Jean Paul Civeyrac, dont on avait remarqué le beau premier film Ni eve ni d'Adam donne ici une oeuvre irrégulière mais finalement assez personnelle, qui surfe sur la vague pessimiste de la fin des années 1990 avec une louche de Cocteau et de Bresson.
    toka59
    toka59

    22 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2010
    ça fait froid dans le dos de voir à quel point des ados peuvent ête mal dans leurs baskets : vision romantique du monde ? hyper réalisme ? Quoi qu'il en soit c'est bien joué et on reverra certainement "Noémie" dans d'autres rôles.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    De tous les films vus récemment au cinéma Des filles en noir est sans conteste le plus honnête, le plus humble, le plus vrai, et partant, le plus beau.

    Bien sûr le film comporte quelques imperfections (ce qui me retient de mettre 4 étoiles) que je vais rapidement évoquer : des seconds rôles qui jouent pour certains assez faux surtout au début du film (la proviseur, l'infirmière, l'oncle trentenaire), un scénario qui, bien qu'efficace est inégal, et quelques rares maladresses. Voilà, on peut gloser et détailler ces quelques défauts tout au long d'un article : c'est ce que j'aime faire habituellement ! Mais dans ce cas, d'autres l'ont fait.

    Une fois n'est pas coutume, je vais essayer d'expliquer pourquoi le film m'a touché.

    D'abord j'ai trouvé le jeu des deux actrices absolument remarquable. A force de voir des professionnels aligner les mêmes trucs ou adopter l'inexpressivité comme ligne de jeu (Vénus noire, Biutiful), j'avais fini par oublier ce qu'un regard, une fossette qui se creuse, une larme qui coule, deux visages qui se rapprochent, peuvent exprimer, quand les actrices pétrissent leurs sentiments avec une rage brute et adolescente. Léa Tissier est en particulier impressionnante.

    Ensuite, je n'avais pas lu une ligne sur le scénario et le film m'a scotché comme un thriller psychologique. Vont elles le faire ? Oui, non, pourquoi ? Et après le pivot central du film (qui m'a laissé en pleurs, et hébété, car je ne m'y attendais pas du tout) comment le film pouvait il évoluer ? Il le fait à mon sens magistralement; trouvant une voie étroite et convaincante.

    Enfin, j'ai réellement adoré certains aspects de la mise en scène, bluffante à bien des égards : travellings lents et circulaires, respiration dans les plans et entre eux (très beaux fondus), maîtrise discrète de mouvements complexes (le match de foot, la crise nerf, et d'autres), jeu avec les miroirs splendides.
    Sur ce dernier point je pourrais détailler très longuement mon point de vue (cf photo choisie ci-dessus) mais par exemple : la scène chez la prof de musique est fabuleuse sur ce point, premier miroir à l'entrée, puis illusion d'une scène filmée normale, puis découverte que cette scène se joue dans un miroir, etc.. La thématique du reflet est en parfaite résonance avec le film : celui-ci ne raconte-t-il pas comment Noémie se mire dans Priscilla (ce plan magnifique en ombre chinoise ou les deux visages se reflètent presque parfaitement), jusqu'au moment où le miroir se brise ?

    En bref j'ai beaucoup aimé le film. Ses défauts me le rendent encore plus attachant. J'y ai ressenti la même qualité de sensation que dans 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Même élégance, même sobriété dans la façon de filmer le drame, même tension psychologique (ce que je redoute va-t-il se passer ?), même intensité dans le jeu de l'actrice principale. Et c'est aussi une photo de miroir qui illustre ce film dans mon esprit. Et dans mon article. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2010
    Déçu, déçu, déçu.
    C'est la première fois qu'un film de JPC me laisse totalement indifférent.
    Ce réalisateur aguerri n'a aucune excuse. Ce film est faible, des défaillances de débutant, non de celles qui nous touchent, mais de l'immaturité.
    Deux personnages joliment filmés, ne suffisent pas à masquer le reste.
    Je ne suis pas accueilli dans le film, et n'éprouve rien en tant que spectateur...
    De plus je suis fatigué de voir les mêmes critiques glorieuses ,identiques aux mots près sur tous les sites, l'on dirait une stratégie de com ! apparemment elle marche puisqu'on a jamais autant lu sur vous.
    Monsieur Civeyrac, vous n'en aviez pas besoin, il est sûr que vos films auraient fini pas être vus. C'est peut-être une tentative de séduction, ne vous abaissez pas à cela, vous y êtes mauvais.

    A travers la foret, solitaires, fantôme sont de grands films et si vous cherchez la poésie et le désespoir, son petit film tristesse du visage surprend d'honnêteté dans son lyrisme (d'ailleurs la fille qui joue ressemble à un mélange des filles en noir, en plus expressive)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    Le sujet aurait pu être le prétexte d'un sketch d'Elie Semoun ou de Florence Foresti. Mais là c'est un film, et c'est pas rigolo. Le début est pénible. Peu importe que l'on comprenne ou pas pourquoi les deux héroïnes sont (très) déprimées, le fait est qu'elles le sont. Et ça se voit. Un peu trop sans doute. Le réalisateur évite cependant les clichés, de telles adolescent(e)s existent bien : même rejet du monde, même névrose chronique, même fantasme d'une amitié "à la vie à la mort", mêmes envies de suicide, en gros, ce que Semoun ou Foresti pourraient résumer par "j'aime quand je suis triste". Jean-Paul Civeryrac n'y va donc pas par quatre chemins. Il en oublie du coup de nous embarquer avec lui tant ses héroïnes sont atones, amorphes et presque antipathiques (l'une des deux se prénomme Priscilla, ça n'aide pas). Si la mise en scène se révèle discrète mais pas nulle, il n'en va pas de même des dialogues qui frisent souvent le ridicule. Exemple : lorsque l'une des deux filles surprend son mec au téléphone avec une autre, celui-ci lui répond : "c'est pas ce que tu crois". Comment ose-t-on encore écrire ce genre de chose ? Bref, le film avance et on reste à la traîne en se demandant (au choix) ce qu'on va bien pouvoir manger ou boire ou faire une fois rentré chez soi. Et puis, miracle : en l'espace de 20 minutes, le film réussit là où il avait échoué auparavant. Le temps d'une soirée et d'une nuit jusqu'au petit matin chez les grands parents de Noémie, l'émotion passe. Le film devrait s'arrêter là, mais il commet la terrible erreur de continuer. Et là, c'est pire qu'au début. Bons sentiments, belles paroles et rédemption, tout y passe, Civeyrac poussant le vice jusqu'à terminer chaque séquence par un fondu au noir qui nous fait espérer que c'est (enfin) la fin, avant de nous en resservir un petit peu dans le genre "vous voyez ? Vous comprenez ?" Bref, malgré une interprétation honnête (un bon point pour Elise Caron qui joue la mère de Noémie) 20 minutes maximum de bon sur 1 heure 25 de film, ça fait peut. On voudrait ne pas en vouloir à Civeyrac, mais ça ne va pas être facile.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    Il arrive parfois d'aimer un film pour ses défauts mêmes et d'avoir envie de le défendre becs et ongles, parce qu'il est fragile et critiquable, parce qu'il vous touche profondément et qu'il a des résonances intimes que vous ne soupçonniez pas.
    Des filles en noir est, a priori, un film sur le suicide juvénile. Mais Le sujet ne se résume pas à cet énoncé brutal. Le réalisateur, Jean-Paul Civeyrac, le relie à une époque sans rêves, à un contexte social sans espoir. Noémie et Priscilla sont en quête d'absolu. Qu'elles ne trouvent nulle part. Autour d'elles que des vies qu'elles jugent étriquées et laides, rien qui justifie de continuer à (sur)vivre. Il est honnête de dire que le cinéaste peine parfois à décrire ce qui meut les deux jeunes filles, d'où vient leur révolte, et ce qui les pousse vers le vide. Mais, il essaie. Le fil est ténu. Le rythme est tenu.
    La mise en scène, d'une douceur étonnante, ne relâche jamais son étreinte. Les plans dialogués sont courts, les scènes de silence, axées sur les visages des jeunes filles, se prolongent. Là est la clé, pour comprendre, tenter de comprendre, plutôt, l'indicible. Les deux actrices débutantes sont magnifiques, tout en tension et intensité grave. Là encore, leur jeu est sur le fil du rasoir, il faudrait peu pour qu'il verse dans le grotesque. Il est presque toujours bouleversant.
    D'autres éléments viennent se greffer sur le thème central : l'amitié quasi amoureuse qui unit ces adolescentes, leur même soif de beauté, de romantisme morbide (voir la citation de Von Kleist). Et puis, la musique, source de guérison envisageable. S'il n'est pas trop tard.
    Des filles en noir est une oeuvre farouche, singulière, austère, dont la pureté rappelle certaines opales. Noires, évidemment.
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