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    Chantrapas
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    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2010
    C'est la même semaine que "Simon Werner a disparu" que sort le dernier film d'Otar Iosseliani, un film qui aurait pu, qui aurait dû s'appeler "Otar Iosseliani a disparu". Où est donc passé le réalisateur plein de vitalité et d'humour de "Adieu plancher des vaches", de "La chasse aux papillons" ou des "Favoris de la lune" ? On se retrouve ici face à un film long (plus de 2 heures), absolument pas passionnant et pas drôle du tout ! Forcément dommage, dans la mesure où ce film est, de toute évidence, très autobiographique, racontant l'histoire d'un réalisateur géorgien, mal vu par le régime, et qui part pour la France où ça ne marche pas très fort pour lui. Ce n'est pas avec ce film que les choses vont s'arranger, même si le film a été présenté en Séance Spéciale au Festival de Cannes 2010.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2010
    Dans son style pesant, académique et prétentieux, Iosseliani expose sa misanthropie à travers ce pensum de deux heures où rien n’est original, où tout est prévisible, morne, balayé par un esprit aussi étriqué que pervers. Quelle est la leçon de cette triste « fable » (pour reprendre le terme de l’irrésistible Télérama, qui n’en perd pas une pour se ridiculiser et qui a bien sûr ââââdoré) ? L’être humain, quel qu’il soit, où qu’il soit, ne vaut pas la pellicule pour le filmer ! On est dans la grande tradition de Tati et autres Tim Burton, comme le prouve la présence du grand disciple du premier nommé, le bouffon Pierre Etaix, pitoyable une fois de plus. Non, je n’aime pas et je n’aimerai jamais le cinéma qui n’aime pas l’humanité ! Une étoile pour la valeur intrinsèque de certaines images... Mais c’est à peine du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 septembre 2010
    Beaucoup de bonne volonté, mais, hélas, un monument d'ennui! On est quand même en 2010!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    C'est n'importe quoi ! Malgré un sujet engagé, le film est un vrai ratage notamment à cause des comédiens qui ne savent absolument pas jouer. Donc tout le monde se déplace et lit son texte mécaniquement. C'est à peine croyable tellement c'est mauvais. On se demande ce que Bulle Ogier et Pierre Étaix sont venus faire dans cette galère...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    Chantrapas, film de l'émigré géorgien Otar Iosseliani, nous raconte dans sa première partie (la plus intéressante) quelques tranches d'enfance du réalisateur. La deuxième partie nous montre Nicolas devenu un adulte, en butte aux tracasseries administratives du régime communiste : ne pouvant pas monter son film comme il le veut, il s'exilera en France. C'est ce que nous montre la troisième partie : le fils de privilégiés géorgien se retrouve à vivre dans une
    chambre minable, à travailler comme cantonnier, ouvrier de chantier ou gardien de zoo, pour assurer sa subsistance à une époque où le RMI n'existait pas encore. Il passe ses loisirs à travailler, sans grande inspiration semble-t-il, sur un film que là encore il ne pourra pas monter lui-même, cette fois en butte aux tracasseries des producteurs. Il retournera finalement en Géorgie.

    Le message du film est donc aussi clair et naïf que l'est la métaphore de son 1er film géorgien (des fleurs écrasées par des rouleaux compresseurs, censées symboliser l'art et la culture, choses fragiles, écrasées par le système, comme l'énonce le réalisateur : la métaphore éléphantesque n'était manifestement pas assez explicite pour le public visé, qui semble être alors le plouc géorgien ; on se demande comment un tel cinéma peut se retrouver aujourd'hui adulé par les bobos parisiens!): en Union soviétique comme en Europe, la liberté (du fils de bonne famille!) n'existe pas, qu'elle soit confisquée par l'idéologie ou par le marché...d'ailleurs, Iosseliani agrémente sa description de la vie parisienne d'images récurrentes de noirs victimes des méchants blancs (le rasta pris à parti par les policiers, à l'arrivée de Nicolas à Paris ; le séducteur noir battu (et abattu) auprès de la femme blanche par le séducteur blanc armé d'un plus gros bouquet de fleurs et surtout, d'un flingue! cette scène digne de l'imagerie d'Epinal fait partie du film réalisé à Paris par Nicolas, le double d'Otar). La fascination pour l'exotisme, non pas européen mais africain, s'exprime d'ailleurs dans les images où Nicolas tombe dans un lac d'où émerge une curieuse naïade noire aux yeux bleus, qu'il finira par suivre au fond des eaux lors de son retour en Géorgie : manifestement, le pauvre Nicolas / Otar étouffe en Asie comme en Europe, le salut semble être dans une mère Afrique dont le côté mortifère (ou tout du moins humidifiant!) soulève cependant quelques, les seules non résolues dans ce film autrement guère subtil,dont on se demande pourquoi les films du losange de Barbet Schroeder (dont la femme Bulle Ogier fait des apparitions) l'ont produit : les références à Rivette (filmer incessamment le cinéma en train de se faire) ne l'élèvent pas au niveau du modèle ascénaristique. Les longueurs n'amènent ici que l'ennui, probablement à cause de comédiens pas vraiment convaincants.
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