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    L'Étrange affaire Angélica
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    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mai 2011
    Je me suis endormie ....Un film sans intérêt, long, plat sans énergie aucune ... A fuir... Et pourtant les critiques presse étaient dithyrambiques ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mai 2011
    Je me suis endormi, ce qui ne m'était arrivé qu'une seule fois de ma vie au cinéma (Oncle Boonmee). Je reste désespérément insensible au vide sidéral couché sur écran plat.
    Les cinq premières minutes sont excellentes par ailleurs...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2011
    Franchement, c'est surtout la qualité des acteurs qui plonge le film dans une sorte de mauvaise piece de theatre, selon moi. Le film est neanmoins estetiquement reussi, sauf quand il s'agit de plans comtemplatifs d'un univers pas franchement poétique, contrairement a ce que j'ai pu entendre, et cela devient donc parfois cliché et rasoir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 avril 2011
    Désolé, c'est un film de cinéclub typique...Que des plans fixes...et barbant au possible. Je lis que certains crient au chef d'oeuvre, m'enfin ont-ils vu le même film ???? !!!!
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Chef-d'œuvre ! Et le mot n'est pas galvaudé. Il est rare de voir un cinéaste inventé un conte aussi sophistiqué dans son message et sa mise en scène. Le film, dont au terme de la première vision, je n'ai pas encore démêlé toutes les significations est une réflexion éblouissante sur le cinéma (ou plus exactement la photo), la fuite du temps, la mort qui vient. La mise en scène est d'une maîtrise rarissime. La scène finale est incroyable. A mon très humble avis, ce film sera dans 20 ou 30 considéré comme un grand classique du cinéma d'Art et d'essai avec à ses côtés les meilleurs Antonioni (je pense évidemment à "Blow up" ou "Profession reporter" sur des thèmes voisins), les meilleurs Godard (ici, je pense à "JLG JLG") et les meilleurs Kubrick. Que tout cela nous soit raconté par un homme de plus de 100 ans n'a rien d'indifférent ! J'étais agacé de voir toute la critique encenser ce film (j'avais peur que ce soit par simple respect pour ce vieux monsieur...). Il n'en est rien. Je finis ma petite note par le mot qui la commence : chef d'œuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 avril 2011
    Comment filmer la passion en étant plat ? c'est ce que fait Manuel de Oliveira, avec de très bonnes idées qui retombent presque toujours comme un soufflet. L'acteur censé jouer l'amoureux fou est aussi expressif qu'une méduse, le reste ressemble à du théâtre vaguement ennuyeux...Il y a bien la très belle scène dans les vignes, avec les ouvriers chanteurs. Au final : un sentiment de gâchis, et de m'être fait avoir par ces critiques dithyrambiques.
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 avril 2011
    Un film lent , austère et qui donne plus envie de s'enfuir que de continuer à sommeler , redoutable .
    thierrygeff
    thierrygeff

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2011
    Incontestablement, Manoel de Oliveira tenait là une excellente matière à un tres court métrage. Dommage que ce soit si long. Beaucoup de clichés . L'encensement organisé par la critique officielle révèle un conformisme pitoyable . Allez quand même une palme pour le posson rouge!!
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2011
    L'histoire d'un (très) vieux cinéaste qui pense plus facilement à la mort en contemplant de jeunes et jolies filles ... mortes.

    C'est mon premier Manuel de Oliveira, et c'est mon dernier !

    Plus jamais ça. Un scénario inepte, des plans fixes pas forcément très esthétiques à mourir d'ennui, une soupe littéraire ou des dialogues populaires convenus. Le tout avec la fatuité historique ou artistique d'un intello qui a fait son temps, qu'on pourrait même resituer deux siècles auparavant.

    Bon c'est clair je suis énervé d'avoir vu ce ratage complet, enfin si, Chopin est pas mal. D'ailleurs, si vous avez une bonne chaîne haute fidélité, vous gagnerez sans aucun doute à écouter un enregistrement DTS Master Audio d'un concert Chopinesque sur Blu-Ray. Là, vous n'aurez pas perdu votre temps.

    Quant à son obsession de l'hommage à ses racines juives avec une vision niaise de la mariée de Chagall et les promenades de son petit fils en chapeau dans les oliveraies, qu'il le garde dans l'album de famille ou qu'il se fasse un trip en Israël pour en être proche de manière un peu plus réaliste.

    Sérieusement, je pensais que ce type de cinéma avait disparu avec la fin des aides subventionnées plantureuses, je vois qu'il n'en est rien... hélas.

    Et pourtant j'aime le vrai cinéma d'auteur. Peter Greeneway pour le théâtre filmé, Luc Moullet pour l'humour Cahiers du Cinéma très sénile (sauf qu'avec lui c'est drôle), Bella Tar, pour l'esthétique cinématographique, la vraie, Tarkovsky pour les chefs d'oeuvres, Et n'oublions pas le réalisateur de l'excellent "Domaine" pour l'inscription dans le réel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 avril 2011
    un homme troublé se retrouve obsédé par une femme décédée qu'il est allé photographier peu après la mort de cette dernière, le film est beau mais n'émeut pas comme il aurait pu, joli film néanmoins.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Centenaire à la filmographie prolifique, le portugais Manoel de OLIVEIRA nous livre avec L’étrange affaire Angélica son 31ème long métrage. C’est à une véritable leçon de cinéma que le cinéaste, né en 1908 et ayant de ce fait traversé toutes les périodes marquantes du 7ème art, nous convie, avec grâce et simplicité.

    Il y a dans L’étrange affaire Angélica une curieuse intemporalité, un flottement entre un profond réalisme et un monde ancestral presque fantomatique. Peut-être est-ce dû au fait que le scénario, écrit en 1952, donne au film la forme d’un grand écart entre des temps aussi proches qu’opposés à l’image de ce fleuve Douro qui en sépare les deux rives, l’une manifestement moderne, industrielle, et l’autre rustique où l’on travaille à l’ancienne, réunies en un seul plan, comme si seul le cinéma avait le pouvoir de conjuguer ces antagonismes. Ce fleuve, et les activités qui l’entourent, était déjà le sujet du premier film court – et muet – d’OLIVEIRA, Douro, activité fluviale, réalisé en 1931. Mais L’Etrange Affaire Angélica, c’est surtout l’histoire d’un amour impossible, absolu, mettant l’art en perspective. Isaac – interprété avec talent par Ricardo TREPA, le petit-fils du cinéaste – est un jeune photographe juif logeant dans une petite ville près de Porto. Par une nuit pluvieuse, il est appelé par une famille de notables des environs dont l’une des filles – Angélica, récemment mariée (Pilar LOPEZ DE ALAGNA) – vient de décéder. Afin de garder le souvenir de la défunte, ils désirent qu’Isaac en fasse le portrait. Dans le viseur de son appareil photo argentique, la jeune femme semble s’animer et lui sourire, il en tombe instantanément et passionnément amoureux. OLIVEIRA s’attache alors à filmer l’invisible, l’abstraction d’un sentiment amoureux dont l’objet de désir lui-même a disparu, évanescent, corps physique hors de portée qui n’est plus lié à Isaac que par le biais de photographies du visage beau et paisible de la jeune femme. D’ailleurs, quand il la voit pour la première fois, Angélica est déjà une image, figée, mise en scène et qui ne s’animera qu’à travers le regard d’un « spectateur » photographe éblouit qui y projettera ses fantasme artistiques et amoureux, une aura presque divine. L’étrange affaire Angélica raconte avec douceur et onirisme l’obsession d’Isaac face à cette image dévorante, ni totalement matière ni totalement esprit, qui le hantera jusqu’à la folie, jusqu’à la mort, seul aboutissement possible d’un tel amour absolu. Comme dans un songe, Angélica, fantomatique dans sa longue robe blanche, apparait dans la chambre d’Isaac à plusieurs reprises, et tous deux s’envolent, enlacés, dans un entre deux métaphorique, bleuté et onirique qui convoque l’univers pictural de La Mariée de CHAGALL. Ces apparitions spectrales aux effets spéciaux rudimentaires rappellent les œuvres de MELIES, tout comme les plans des hommes travaillant la terre pourraient évoquer les fameuses vues des frères LUMIERE. De fait, le sujet profond d’OLIVEIRA, c’est l’art lui-même, et notamment le sien, le cinéma. Ainsi, la chambre d’Isaac dont on ferme la fenêtre pour la première fois à la fin du film devient l’équivalent d’une camera oscura ; et les photos du labeur des hommes dans les champs apposées de part et d’autres des photographies du cadavre de la jeune femme deviennent menaçants, terrifiants, prenant sens comme sous l’influence de l’effet Koulechov. Mais le cinéma n’est pas le seul art à être mis en perspective par OLIVEIRA, en effet, chacun de ses plans est composé comme un tableau de la Renaissance dont la contemplation plus que l’action nous donne des indices, à l’image des plans fixes qui composent les séquences de discussion entre les pensionnaires de la pension où loge Isaac. OLIVEIRA joue avec les couleurs, les lignes de forces et travaille le rapport entre silence et bruit avec une précision remarquable. Ses images, belles et épurées, dégagent une grâce absolue, un regard doux et limpide posé sur le monde et sur la mort. Cette dernière nous est montrée comme inéluctable, dans sa violence immobile et sa forte attraction. Ainsi, le personnage d’Isaac est attiré par la mort, par des choses qui se meurent, des temps archaïques qui se jouent encore dans le paysage que lui présente sa fenêtre continuellement ouverte. De la même façon, nous apercevrons un chat, immobile, fixer sans ciller un oiseau dans sa cage, petit corps qui sera retrouvé sans vie un peu plus tard.

    Ainsi, L’étrange affaire Angélica nous donne à voir dans l’écoulement du temps la mort qui œuvre en secret. Par ce film d’une incroyable richesse, Manoel de OLIVEIRA invite le spectateur dans une enivrante et contemplative danse macabre brassant amour absolu, mort et cinéma dans des envolées poétiques, humanistes et réalistes à la fois.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mars 2011
    Il faut arrêter de glorifier un réalisateur parce qu'en son temps (pas si lointain) il a réalisé de bons films ! Tourné comme un film documentaire dont le propos semble totalement décalé ! De quel Portugal parle t'il ? Tourné avec des plans fixes qui n'en finissent pas . La lenteur du film ajoutée à une Musique d' accompagnent de films muets poussent un Ennui Profond . Encore Un Film Sur coté par Une Critique prout prout pseudo/élitiste!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mars 2011
    C'est la première fois que je m'assoupis au cinéma et j'en suis désolée. Les critiques de la presse étaient si bonnes...
    Les rares points qui auraient pu élever le débat, nous lassent de par leur répétition stérile (jeu d'opposition entre le bas-le haut, le bruit-le silence, la porte fermée- la porte ouverte, et bien sûr la vie-la mort).
    Quel ennui ! Même une ou deux répliques ironiques concernant l'oiseau mort et l'impossible pont, ne parviennent pas à envisager une réflexion plus enjouée.
    L'histoire mérite peut être une nouvelle et différente tentative cinématographique, voire théâtrale ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Un sujet très "cliché", de mauvais acteurs qui jouent face caméra, des plans fixes qui suivent d'autres plans fixes, une bande-son suicidaire... Tout cela contribue a faire de ce film un excellent sédatif, en témoignent les nombreux ronflements que j'ai pu entendre dans la salle...
    Ajoutez à cela que les personnages sont caricaturaux et la pellicule extrèmement laide. Heureusement, entre deux ennuis, il y a quelques jolis tableaux (d'où mon étoile)... Mais il faut être insomniaque pour les voir.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Ce que nous présente là le doyen du 7ème art est une opposition entre une mise en scène théâtral basé sur de beaux plans fixes et la folie autodéstructrice de son personnage. Mais cette lenteur rend l'observation de l'évolution psychologique de ce photographe en coup de foudre post-mortem réellement froide et peu passionnante. Les effets spéciaux oniriques, qui semblent aussi vieux que le réalisateur, restent une curiosité mais ne sont pas une raison suffisante pour aller voir un film.
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