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janisaire
98 abonnés
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4,0
Publiée le 16 novembre 2012
un film coup de poing vraiment génial le scénario et très bien écrit et les comédien joue vraiment bien et la réalisation et superbe le film possède une tension qui nous scotche jusqu’à la fin j'ai pas décrocher une minute une belle surprise que je recommande.
Avant d'être tombé dans le piège hollywoodien en acceptant d'être aux manettes du très formaté "Sécurité Rapprochée",le suédois Daniel Espinosa réalisa un joli "Easy Money".D'abord construit dans un schéma assez basique,le film fait s’entremêler 3 personnages(un jeune étudiant suédois,un voyou espagnol et un grand dealer serbe).Mais petit à petit,la narration s'intensifie et la psychologie de ces personnages apparait petit à petit à travers leurs problèmes familiaux/sentimentaux où Espinosa étonne par sa maitrise de la dramaturgie.Ensuite,le réalisateur nous fait rappeler qu'on est aller voir un thriller en nous balançant une dernière partie vive en suspense où il nous démontre ses talents de metteur en scène d'action.Malheureusement,la scène finale,frustrante et inaboutie,nous laisse sur notre fin et nous fait sentir que le scénariste ne savait pas comment terminer son récit.En conclusion,nous avons là un bon polar dans lequel la petite touche "psychologique" le démarque des autres films du genre...
Par une réalisation assez graphique (couleurs, temps latents, photo, temps morts) mais un vide de mise en scène, le roman de Jen Lapidus subit une trop faible adaptation pour hurler de bonheur. Le roman perd de sa valeur dans les nombreux moments d’action, non pas au sens énergie et physique développés, mais plus sur une dynamique peu respectée. Daniel Espinosa se rattrape plus sur le traitement et la psychologie de ses personnages, mais le film subit trop de carences cinématographiques pour passer un agréable moment. On assiste donc à un semi échec d’une adaptation jouissive sur la papier mais quelque peu raté dans sa mise en forme. Dommage, l’adaptation US fera t’elle mieux ? pas sûr tant le roman, avouons le est difficile à mettre en place.
Autant les scènes d'action sont bonnes, autant le reste plombe le film. Je trouve qu'il y a un peu trop de bavardages, que les personnages, en tout cas certains, ne sont pas assez exploités, travaillés, analysés, comme leurs histoires. Le film ne répond pas à toutes les questions qu'il pose (peut-être que les réponses sont dans les suites) et le spectateur s'en trouve perdu au final. Ce n'est pas non plus totalement raté attention, j'ai par exemple bien aimé le personnage du père et de sa petite fille qui apportent du contraste dans ce scénario. Dans sa globalité, c'est assez moyen !!
La curiosité de ce polar provient du fait qu'il vient de Suède, le dépaysement n'est pas désagréable. Pour ce qui est de l'intrigue c'est du déjà vu et ça ne parvient pas à captiver. En ce qui concerne les acteurs ce sont paradoxalement les secondaires, pas tous professionnels, qui convaincs le mieux contrairement à l'acteur principal assez terne.
Film suédois, je m'attendais à plus fort, comme savent le faire les nordiques, surtout sur le plan psychologique, le film reste plat avec une fin tirée par les cheveux....
Un bon polar avec de l'action , avec le rêve d'un jeune qui veux passer du coté des gros riches par n'importe quel moyen , le film est superbe et les acteurs excellents
Une histoire et une morale. Un scénario qui mêle le parcours de trois personnages finalement ressemblants dans une intrigue contemporaine, mis en scène avec un certain réalisme. Si les constantes du genre policier sont là, elles ne deviennent pas des poncifs. Par exemple concernant les scènes d'action, les amateurs de tir au pigeon en seront pour leurs frais. Mais néanmoins, le suspense tient tout le film. Un bémol qui n'est pas à mettre au passif de l'oeuvre originale : le doublage français qui présente pas mal de lacunes.
Polar venu du froid Suédois (c'est décidément la mode!), « Easy Money » a beau ne pas révolutionner le genre, il faut lui reconnaître qu'il est efficace et bien mené. D'ailleurs, il est est même assez plaisant de voir une œuvre ne pas prétendre bouleverser le paysage, mais qui n'en raconte pas moins une bonne histoire, propose une mise en scène nerveuse et souvent inspirée, sans oublier des personnages d'un intérêt très au-dessus de la moyenne, évitant tout manichéisme. Si bien que l'enthousiasme a beau ne pas avoir été total, j'ai largement trouvé mon compte en ce qui concerne ces gangsters des temps modernes : un bon cru.
Easy Money (2010) est un thriller scandinave qui débarque dans l'hexagone un an après sa sortie nationale. Il y est question de trafiques de drogue et d'argent facile, le film suit à la trace le parcourt de trois individus tous très différents, JW un étudiant en école de commerce mais fauché, Jorge un dealer en cavale et Mrado un tueur à gage. Loin de l'image idyllique que nous renvois la Suède, le contraste est plutôt violent, la mise en scène accuse quelques défauts, mais les 120 minutes s'avèrent relativement distrayantes face à un scénario qui tient la route (malgré un manque d'originalité et quelques imbroglios) et une excellente distribution dont Joel Kinnaman (très crédible dans la peau de JW).
Loin des clichés de la Suède « idéale », Daniel Espinosa nous donne des sueurs froides. Il m’a fallu passer les premières minutes du film pour comprendre qui est qui et qui fait quoi. Mais très vite l’histoire s’impose et captive l’attention. Pas un thriller ni une histoire déjà mainte fois traitée si on s’arrête au seul trafic de drogue. C’est beaucoup plus que ça. D’une austérité implacable avec une violence contenue, le film nous entraine dans toutes les trahisons humaines possibles, jusqu’à l’explosion finale. L’éclairage magnifique amplifie le jeu des acteurs. Pas un chef d’œuvre non plus, mais, dans le genre, un très bon film.
Polar certes exotique (on n'est encore pas trop habitués à ces bandits scandinaves) mais ultra classique dans ses rebondissements et son traitement cinématographique. Un peu confus (le premier quart d'heure est totalement incompréhensible sur le moment) et longuet par moment. Le seul vrai intérêt de ce film repose paradoxalement sur l'aspect sociologique et sentimental. L'histoire de ce jeune étudiant pauvre, à la fois Rastignac et Bel Ami, le parcours familial de ce malfrat chilien, les liens entre le tueur Mrado et sa fille ont plus d'intérêt que le déroulement de ce énième dernier gros coup après lequel on arrête, c'est promis.
Détruisant complétement l'archétype du polar et du gangster, Easy money se veut froid, réaliste et violent. A travers le destin des 3 protagonistes, le film brise le mythe du gangster d'honneur dans un monde seulement régit par l'argent. Personne n'est forcement noir ou blanc tout est en contraste et prend à contre-pied tout manichéisme simpliste. Le film rappelle par instant la trilogie Pusher dans sa façon de montrer ses protagonistes se débattre pour survivre dans un monde devenu impitoyable. Bref la Suede ne se résume pas seulement à Millenium, on se rappellera désormais d'Easy Money.
Avant « Sécurité rapprochée » le réalisateur suédois Daniel Espinosa (eh oui il est suédois malgré son nom espagnol !), peu connu hors de son pays natal, a réalisé le polar « Cash » qui fait partie de ces rares, mais de plus en plus nombreux, films suédois à rencontrer un certain succès hors des frontières des pays scandinaves. Dans une Stockholm de noctambules et de quartiers d’immigrés le réalisateur adapte le polar de Jens Lapidus sur les gangs et le trafique de drogue qui s’enracine dans la très paisible et sociale Suède. Si le sujet n’est vraiment en rien original il emprunte un chemin plus inédit en suivant trois personnages qui pour des raisons différentes vont tenter sur un gros coup d’importation de drogue de ramasser la pactole et en même temps tirer leur révérence à ce milieu hautement létal. Si le film déroute dans les dix premières minutes où passe successivement de la cours d’une prison au salon feutré d’une fête de la bourgeoisie suédoise en passant par une boite de nuit, c’est pour mieux installer ces trois personnages et la tension du milieu dans lequel ils évoluent. Ils ne sont d’ailleurs en rien caricaturaux et, sans être les jouets d’un destin cruel, ils semblent plus être des individus qui pour se sortir d’un milieu difficile ont eu recourt à des expédients illégaux et ont donc mis le doigt dans un engrenage qui les a happé et dont ils tentent de se sortir. La tension du film est omniprésente, mais sans jamais en faire trop avec des fusillades ou des poursuites sans fin, au contraire il privilégie une plus grande psychologie des trois principaux protagonistes en développant leur entourage et ainsi esquissant les raisons de leur cheminement durant le film. Les trois acteurs sont très convaincants principalement Joel Kinnaman dans ce rôle d’étudiant pauvre qui pour se hisser au niveau de vie de ses fréquentations huppées se livre à des pratiques criminelles. Un bon polar scandinave, un film solide dans son intrigue, ses personnages et son ambiance qui malgré une affiche assez clichée mérite qu’on y jette un coup d’œil.
Sous des dehors bourgeois, JW est en fait un étudiant sans argent avec de nombreux désirs de réussite. Pour financer son ambition il fréquente des trafiquants de drogue. Rien d'original dans le genre, on a déjà vu tout ça des tas de fois. L'ambition et l'arrogance qui se brûle les ailes. Mais reconnaissons au film une redoutable efficacité. Un exercice de style bien fait, trépidant, et sans trop de chichis.