Avis sur Alice in Wonderland : An X-Rated Musical Comedy

Franchement, on trouve de ces trucs ! Une version pornographique d'Alice au pays des merveilles, forcément ça a déjà été fait... Et en plus c'est vraiment pas mal... Alors oui, c'est kitch, daté, parfois même glauque, faut voir la tête du lapin (heureusement il n'est impliqué dans aucune scène de sexe, Dieu ne nous inflige jamais plus que ce que l'on peut supporter). Le film n'est pas forcément très bien réalisé non plus... Mais il est prenant...

Prenant car franchement drôle dans la parodie... Ici les nombres indiquées sur le chapeau du chapelier fou ne correspond pas à la taille du chapeau mais bien à la taille de son vit. La reine veut bien une tête, mais pas coupée et "ailleurs"...

Bref tout ceci dans la bonne humeur, avec des chansons qui ne sont pas trop envahissantes, ce qui fait que le film est plutôt bien rythmé et ça se regarde sans déplaisir, surtout qu'il lui arrive de faire mouche au niveau de son humour... Mais c'est surtout le thème de la découverte sexuelle qui est bien fait, au début elle découvre le plaisir d'être en contact avec autrui (elle se fait lécher sur tout le corps par des sortes de "chats"), puis la masturbation, la fellation et ainsi de suite pour arriver jusqu'au climax... Le sommet dans la sexualité de toute femme, ce dont elles rêvent pendant des années et des années... Et faire d'Alice au pays des merveilles une sorte d'initiation sexuelle c'est bien vu... Parce qu'il me semble que Carroll l'avait pensé comme une descente dans l'inconscient d'une jeune fille... Donc on reste dans le thème.

Bref c'est plaisant, drôle et il y a des jolies filles toutes nues... C'est le paradis.

Un film érotique très cocasse que cette adaptation d’Alice au pays des merveilles. Une adaptation d’ailleurs plus hard qu’érotique, même si on reste un peu sur du entre deux.
C’est sûr, le budget ne devait pas être lourd, et en même temps est-ce surprenant vu le sujet d film ? Décors limités, costumes minimums (heureusement les acteurs sont souvent dénudés), on doit néanmoins dire qu’une photographie lumineuse et beaucoup de couleurs parviennent à donner une ambiance agréable, festive et joyeuse. Et puis le réalisateur, qui ne fait pas preuve d’une grande finesse, recours cependant à quelques effets visuels rigolos, notamment des accélérations ou un montage saccadé qui colle bien au passage concerné. Côté érotisme le film évolue entre le soft et le hard. Quelques scènes sont assez explicites, mais globalement le film propose un érotisme gentil, frais et comique. C’est un softcore à la base qui de temps à autre vire vers le hard, mais vu que l’actrice principale ne participe pas aux scènes hard, il n’y en a pas beaucoup. L’aspect comédie musical profite pour sa part d’une jolie bande son, de chansons rigolotes, en revanche les chorégraphies ce n’est pas ça du tout !
Le casting est plaisant. Kristine DeBell était un choix judicieux. Elle a un physique à la fois idéal pour le cinéma érotique, et parfait pour Alice car elle un visage très enfantin, naïf, tout en étant aussi très coquin. Elle a un charme singulier très plaisant, même si je ne partais pas très enthousiaste. Elle est entourée de seconds rôles qui reprennent globalement les personnages marquants du livre de Carroll. Niveau look ça en jette (le lapin est très bizarre !), niveau prestation c’est surtout rigolo, mais pas mémorable ! On sent l’entrain des acteurs et le plaisir qu’ils ont eu à tourner dans ce métrage, mais après…
Le scénario reprend largement le roman de Carroll. On retrouve du moins les scènes marquantes toujours parodié sur une tonalité grivoise et érotique mais avec un réel humour. C’est de l’érotisme naïf, coloré, rigolo, et comme le film est court le rythme est alerte. On ne s’ennuie pas, on rigole volontiers du côté kitsch et improbable du film, et au final on passe un moment sympathique, même si on sent que l’ensemble n’a pas de grandes ambitions.
Franchement, cette adaptation érotico-porno d’Alice au Pays des merveilles est un moment de détente bien agréable, et somme toute originale dans le genre. Si aujourd’hui les parodies porno (souvent ratées d’ailleurs) sont légions, à l’époque c’était beaucoup plus rare, et c’est dommage car on a ici, entre l’humour, la légèreté, la fraicheur, tout ce qui convient à une parodie réussie. Des maladresses, mais c’est loin d’être déplaisant.
En conclusion, il serait dommage de se priver du visionnage de ce métrage si vous affectionnez le genre. Ça change du tout-venant, et Kristine DeBell est un joli petit bout de femme, qui fait une Alice surprenante. A voir pour autre chose que le sexe, pour le divertissement que ça représente, même s’il est adulte. 4

Comme son titre l’indique, on est devant une vague adaptation du célèbre roman éponyme. Une version qui ferait pâlir son auteur Lewis Carroll s’il en prenait connaissance. C’est aussi (et c’est ce qui fait son originalité et son charme), le tout premier film pornographique musical.

A travers cette étonnante adaptation, on retrouve la jeune, naïve (et vierge) Alice, qui va se retrouver comme par magie au Pays des Merveilles (que l’on devrait plutôt appeler le Pays de la luxure, car elle va rapidement faire la découverte de son corps et des plaisirs charnels au grès de ses innombrables rencontres). Le film est découpé sous la forme de chapitres et sa mise en scène transpire les seventies, avec un petit côté hippie (des scènes de danses, de galipettes dans l’herbe, de sexes au ralenti, accompagnés d’une musique classique et des notes de harpes au moment de la jouissance, on est clairement loin des standards pornographiques).

Le film suit donc Alice au Pays des merveilles, où elle va faire tout un tas de rencontres, par le biais desquels elle pourra découvrir / parfaire sa sexualité jusque-là inexplorée. Du fameux rocher sur lequel elle est assis et qui lui parle (avec lequel elle va découvrir les joies de la masturbation), en passant par le Chapelier Fou qui l’invite à prendre le goûter (avec lequel elle entreprendra sa toute première fellation, d’ailleurs à la fin, elle se confondra en excuse, pensant avoir cassé sa verge lorsqu’elle la verra se ratatiner). S’ensuivra sa rencontre avec Humpty Dumpty, l’œuf anthropomorphe qui chute d’un mur et en perd toute rigidité pénienne (mais grâce aux bons soins d’Alice, sa vigoureuse érection sera de retour). Et ainsi de suite, Alice fera toutes sortes de rencontres, où les scènes de sexe s’enchaîneront (scène lesbiens, 69, cunnilingus, fellations, …). Ajouter à cela quelques répliques qui ne manquent pas de nous interloquer (entre une sœur et un frère) « je t’aime comme un frère. Mais rappelle-toi, je suis ton frère » (alors qu’ils sont en train de faire l’amour).

Dans le rôle-titre, on retrouve la magnifique Kristine DeBell (21ans lors du tournage), il s’agira ici de son tout premier long-métrage (ainsi que de sa première et dernière incursion dans le milieu pornographique !). Pour un film porno, il n’en pas moins soft, avec ses innombrables séquences musicales chantées et dansées. Une curiosité (réalisée sous LSD ?) qui se doit d’être vu au moins une fois.

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Un classique du cinéma X, et un film franchement surprenant... En effet, il s'agit déjà d'une comédie musicale, le film est très déguisé, les scènes érotiques ne sont pas très présentes (et le peu qu'il y a ne sont pas très convaincantes, mais sont assez amusantes) et cette façon de reprendre le plus fidèlement possible la vraie histoire d'Alice au pays des merveille, c'est très drôle ! Les costumes et décors sont assez marrants, certes ils ne sont pas géniaux, mais ils plaisant, un peu comme plaisent des décors de nanars... Ce serait exagérer de dire qu'il s'agit d'un bon film, mais il faut reconnaitre que c'est divertissant et que ça vaut le coup d’œil !