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    Carancho
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    119 critiques spectateurs

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    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2011
    Ricardo Darin nous avait bien plu dans "dans ses yeux", un autre film argentin. Le film démarre sur un ton très réaliste. Les personnages, plutôt désespérés, sont englués dans un contexte de violence quotidienne, de misère et de magouilles sinistres. Dommage que le scénario en rajoute au point qu'on en sort écoeuré. Les personnages sonnaient juste. La chute est un monument d'humour noir.
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2011
    Pablo Trapero nous livre un film fidèle à sa filmographie. A savoir une lecture noire (et sans doute réelle) de l’Argentine corrompue et corruptible. Hélas la qualité de sa mise en scène en fait également son défaut. Il imprègne sa patte sur chaque plan et chaque idée de mise en scène mais ne change que très peu ce que l’on a déjà vu chez lui, un savoir faire froid. Carancho en souffre donc par un manque de rythme constant, non par manque de cohésion mais par une lenteur prononcée. Ce n’est pas inintéressant mais manque d’une nouvelle saveur. On aimera donc le film pour ses qualités de mise en scène avant de celles de jeu des comédiens, renvoyés à une prestation de minimum syndicale. Le discours social, précis, vif et véridique se veut percutant. Tout comme la scène finale, apothéose d’une qualité certaine qui donne, on l’espère, le signe d’une réalisation plus enlevée et « prise de risques » dans ses films à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 février 2011
    Très bon film de Pablo Trapero, qui met en images une rencontre entre Sosa (Ricardo Darin, que j'avais déjà kiffé dans El aura, et qui confirme là son charisme impressionnant et son jeu de ouf), avocat spécialisé dans l'arnaque d'assurances santé, et Lujan, (la... délicieuse Martina Gusman, trèès mignonne et excellente dans son rôle, ici), jeune interne urgentiste (ça joue peut-être ça... enfin bref). En gros, on connaissait le genre Sicko, documentaire contre le système de santé américain, dénonçant l'injustice etc. Carancho, ce n'est pas un documentaire, c'est une fiction-immersion dans de sales affaires en Argentine, dans de sordides histoires de médecine et de fric.
    Bref, il s'agit d'un coup de foudre, qui naît au cours d'un accident de la route (il y a je crois une réflexion sur la notion d'accident dans le film, dans son sens de singularité événementielle, de malheur ou de bonheur (puisque ce sont ces deux axes qui se croisent dans ce premier accident par exemple : souffrance et amour) et de responsabilité (à un moment, Sosa distingue bien avec une cliente l'accident de l'incident, l'irresponsabilité et la responsabilité)), et se poursuit dans la suite du film dans autant de sang, de larmes et de mort.
    Une évolution se fait dans le film avec les deux personnages : le début du film nous présente Sosa comme un truand, et en plus comme un truand raté, qui se fait tabasser par ses supérieurs. En gros il a tout contre lui : il ne peut plus exercer légalement son métier (pour une raison qui demeurera obscure), alors il est condamné à du trafic d'assurances, en empochant une grosse partie des primes d'assurances qui reviennent normalement aux victimes, sous prétexte d'honoraires d'avocats. Immoralité donc, ajoutée à l'illégalité. De l'autre côté, on a la rayonnante Lujan, jeune interne urgentiste contrainte à se taper un nombre incalculable de gardes de nuit. Mais elle est auréolée, quand même, en tous les cas au début du film, par le côté gratifiant de la médecine publique (VS assurances et avocats privés représentés par Sosa). Bref, au début, c'est la belle et la bête. Seulement au fil de leur relation, les personnages s'échangent presque leur rôles initiaux : Sosa veut malgré tout s'en sortir, et puis l'on comprend que s'il se fait tabasser, c'est parce qu'il rembourse entièrement les victimes en ne détournant pas d'argent pour la Fondation, institution quasi mafieuse dont il dépend, bien malgré lui, donc. Quant à Lujan, on s'aperçoit peu à peu qu'elle n'est pas aussi pure qu'au début, puisqu'elle se drogue contre la fatigue, et accepte insidieusement de se soumettre à son chef pour accrocher un poste de permanent à l'hôpital. D'une manière parallèle, donc, on comprend que Sosa comme Lujan sont soumis et dociles par rapport au système dont ils sont des rouages : et on peut penser que la dictature hospitalière n'est pas moins condamnée dans le film que le pouvoir mafieux de la Fondation. Privé, public, hôpital, justice : tout se colore progressivement de la même manière, dans un obscur pessimisme (je dirai presque nihilisme, s'il n'y avait l'amour). Bref, seule la volonté de Sosa de s'en sortir et l'union des deux amants (mais là encore, c'est Sosa qui donne l'impression de tirer vers le haut) éclaire un peu le grand tableau noir dressé par Trapero.
    Je dois dire que j'ai été émerveillé par la réalisation : plans fermés, cadrages toujours justes, il y a comme une géométrie du malheur qui s'installe un peu partout. La caméra est mobile, elle est bien placée, elle est subjective... Et puis elle colle à la peau, je veux dire au grain de la peau, à la chair. Il y a toute une optique du corps, du corps ouvert et du corps recouvert, qui transparaît (parallèle entre les corps pendant l'amour, et les corps proches de la mort). De toute façon, l'hémoglobine est versée par torrents. Côté son, c'est pas mal non plus, ça chuchote et ça crie, ça passe par tout un tas de nuances de la caresse jusqu'au gueulement.
    On peut juste regretter la fin, qui ressemble plus à un massacre organisé qu'à une fin convenable, mais enfin, c'est un choix d'aller toujours vers le plus sombre. C'est de l'amour par-delà le bien, mais très certainement dans tout le mal qu'on peut penser. Et ce thème de l'amour noir ruine toutes les autres perspectives du film, de la dénonciation du système d'assurances santé jusqu'à l'hôpital. Il ne reste plus, à la fin du film, qu'une volonté de s'en sortir, qu'une volonté - à deux, donc une volonté collective ou duelle - de résister et de transgresser toutes les institutions de pouvoir qui encadraient jusque-là le petit univers initial. A la fin, il ne reste plus que de la volonté de survivre, plus que de la vie contre la mort (dans l'intention, évidemment). Plus que du physique, quoi, plus que de la vie... ; en tous les cas, moi, j'ai été embarqué : 16/20

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching'sCiné
    http://tchingscine.over-blog.com
    allocedric
    allocedric

    6 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2011
    c'est glauque... peut être qu'en étant du pays on apprécie plus... c'est brouillon...
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2011
    Après quelques petites perles comme "Dans ses yeux" ou "Les neufs reines" l'Argentine nous offre encore un film coup de poing. Traitant d'un sujet d'actualité (les chiffres incroyables des accidents routiers là-bas) Pablo Trapero réalise un film d'une grande noirceur et d'un pessimisme qui fait froid dans le dos. Prenant l'option du réalisme comme dans son précédent film "Leonera" avec quelques clin d'oeil au "A tombeau ouvert" de Scorcese Trapero réalise un thriller urbain où un couple s'enfonce dans la poisse tout en tentant de s'accrocher aux branches. Malgré un montage un peu cacophonique, des décors crasseux aux extrèmes l'histoire reste prenante et surtout les deux acteurs sont vraiment superbes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 février 2011
    Infirmière : sexy. Ricardo Darin : Cool. Film : Nul.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2011
    Interpretation magistrale et film éprouvant de part son sujet.
    Seul bémol le film donne l'impréssion de tourner en rond une fois les bases atteintes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2011
    Je m'attendrais à quelque chose de plus enlevé. Ce film est très noir et son atmosphère pesante ne m'a guère plu. En tout cas, il ne donne pas envie d'aller en Argentine et, surtout, de fréquenter ses hopitaux présentés ici comme crasseux et sous-équipés. Ce pays est-il à ce point sous-développé ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 février 2011
    C'est laid, c'est long,c'est ennuyeux et aucune violence ne nous est épargnée. Le message ? Je n'en ai vu aucun, et toute l'intrigue reste très confuse. Ce film n'est finalement qu'une surenchère de violence, jusqu'au bout , jusqu'à la nausée... Jusqu'à ce que la musique de fin vous achève !
    maryy
    maryy

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2011
    J'attendais bcp de ce film et au final j'ai été assez déçue, surtout par sa fin à succession d'evenements qui a même provoqué le rire chez certains spectateurs tellement c'était ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 février 2011
    L'infirmière est sexy. Pour le reste, tout est survolé. Une mise en scène où l'on confond immersion et empathie. Rematez "The Square", bien plus prenant, et abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2011
    Sujet grave qui reflète une certaine réalité pour un film assez violent dans le propos et les images. C'est d'autant plus rude et poignant que la situation personnelle des protagonistes est loin d'être joyeuse. Le réalisateur glisse tout de même une part d'émotion et de sensiblité mais perd un peu la tête sur la fin, la faute à des rebondissements trop peu vraisemblable.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2011
    égulièrement maintenant le cinéma argentin nous envoie quelques jolies perles (Plan B, Le dernier été de la Boyita, XXY, Les neuf reines...). Celui-ci ne déroge pas à la règle. Une belle petite surprise tout autant qu'une bonne petite claque là où c'est sensible. Un scénario très intéressant, brassant plusieurs thèmes du constat social à la romance, nous plonge dans une ambiance glauque, collante et souvent très dure. Le tout exacerbé par une histoire d'amour inattendue et inespérée. Petit à petit la tension monte pour finir en véritable tragédie grecque, elle aussi inévitable. La mise en scène est très solide, privilégiant autant les scènes d'action, de tendresse ou de violence. Il faut avoir parfois le cœur bien accroché entre les scènes d'accidents et celles de l'hôpital. Plus l'intrigue avance plus on est oppressé. L'incroyable scène finale boucle la boucle de façon très ironique, amère et inéluctable, nous laissant un peu pantelant au sortir de la salle. Les acteurs sont tous formidables. A leur tête le talentueux Ricardo Darin (déjà premier rôle de Dans ses yeux et Les neuf reines) incontournable pilier du cinéma argentin. Il est une fois de plus très convaincant. Face à lui Martina Gusman (femme du réalisateur, elle a joué dans tous ses films) elle est aussi très bien. Sans doute le rôle le plus intéressant et le plus ambigu du film. Le duo fonctionne parfaitement et arrive à être très émouvant. Un vrai plaisir d'acteurs. Si le début est légèrement poussif rapidement l'intérêt s'installe, on s'attache très vite à cet improbable couple qui nous fait vivre quelque chose de fort. A la fois très réaliste dans leur quotidien et très utopique dans leurs espoirs, le tout baignant dans une espèce d'ambiance latente, fascinante voir passionnante. Un beau film, dérangeant, puissant, tout autant noir, éprouvant que désespéré, en tout cas qui ne peut laisser indifférent. La forme est aussi réussie que le fond, des images splendides, une très belle musique. Une nouvelle preuve qu'il faut compter avec le cinéma sud-américain et argentin plus particulièrement. Un excellent moment mais, selon l'expression consacrée, à ne pas mettre dans toutes les mains...
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2011
    Seul le plaisir de revoir Ricardo Darin justifie la demi-étoile accordée à ce film. La surenchère tue la surenchère et cette succession de scènes violentes, malsaines n’épargne guère le spectateur. Drogue, hémoglobine, bastons, magouilles, amourette : rien ne manque ! Bande-son cacophonique et ennui total.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2011
    J'ai passé un excellent moment, l'histoire est tres dure mais prenante, et j'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs, en V.O. ce film est génial !!!!
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