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yeah1956
3 abonnés
69 critiques
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2,5
Publiée le 15 février 2011
un vrai film noir, une histoire sordide, filmé avec un gant de toilette sale, dommage... Une belle image ne pouvait que servir le propos et nous extraire un peu de cette misère sociale et sentimentale...
En Argentine, une femme urgentiste est confrontée aux accidents de la circulation. Elle fait de son mieux dans une société remplie de "rapace" et où la corruption est partout dans la société.
L'histoire d'un couple qui démarre salement, ça augure mal de la suite.
Difficile d'avoir un avis tranché sur ce film. On pense immédiatement à Asphalte et Collision, sauf que la corruption noircit tout et que les prises de vues presqu'exclusivement nocturnes finissent par mettre du glauque partout, ça en devient oppressant. Le film pourrait avoir cette qualité de jusqu'au boutiste, mais finalement, vue la fin, on se pose plutôt la question du manque d'originalité ou d'inspiration. Sans parler de la bêtise crasse des protagonistes qui est un peu facile.
Autant le dire tout de suite, ce sont les seuls points faibles. Ce film est totalement abouti, avec une mise en scène heurtée loin d'être simpliste ou explicative. Une photographie malsaine mais parfaite. Une musique lancinante qui accompagne les deux superbes acteurs. Un scénario qui a finit par déclencher une nouvelle loi en Argentine. Par conséquent une tranche de vie d'un pathos assumé qui reste dur à voir à l'écran, entre hôpitaux, réglements de comptes et accidents de voitures.
Un film très âpre avec deux ou trois fautes de goût, mais indispensable.
Globalement un film réussi mais pour ma part quelques défauts font tache .d' une part le réalisateur use et abuse des plans séquences parfois réussi et d' autre non ,des rebondissement pas toujours utile viennent agrémenter l'histoire ,mais on reteindra surtout l énorme prestation de Ricardo darrin et une immersion total dans le film.
Le duo Darin (Les 9 reines) - Gusman nous emmène dans un tourbillon d'émotions, rappelant souvent A tombeau ouvert de Scorsese on y voit la détresse de ces deux personnages au quotidien plein de violence, et on admire la force qu'ils vont s'apporter mutuellement pour surmonter cette détresse. Bref un bon film d'amour noir.. A voir.
Globalement un bon film. R. Darin est le D. Auteuil argentin ! Le décorum du film est poisseux noir, mais sans surcharge, la grisaille d'une ville, ses routes mal entretenues, ses couloirs d' hôpitaux, ses prolos survivant au jour le jour, tout simplement. On a ça en France. L'intrigue, à base d'arnaque aux assurances, est compréhensible, en plus d'être explicite par les dialogues des personnages, pour quiconque a 2 neurones, et se prive au quotidien de plus belle la vie. Les acteurs sont bons, surtout évidemment le couple principal qui porte toute la tension du propos qui n'est rien d'autre qu'une critique classique efficace et pessimiste d'un environnement social qui sans jouer la carte d'une situation mondialisé nous touchant tous, parvient justement à poser le doigt là où ça fait mal, l'individualisme citadin argentin, même si dans ce contexte on n'a pas de choix autre que de l'accepter pour soi-même. Pas si pessimiste que ça, carancho fait donc briller un élan communautaire fraternel par son absence.
Caracho est à la fois un film de genre, et appartient en ce sens à toute une mythologie du film noir. Mais Pablo Trapero sait lui apporter une singularité due au contexte (cette histoire d'arnaques aux assurances automobiles) et surtout il bénéficie de la présence de 2 acteurs magnifiques : Ricardo Darin qu'on n'en finit plus de découvrir excellent dans tous ses rôles et Martina Guzman, belle et émouvante. Quelques faiblesses du scénario dans la 2e moitié du film n'empêchent pas l'ensemble d'être convaincant.
On essaye de se rassurer sur l'éloignement de cet argentine américaine et de son univers de soins pour ne pas s'écraser sous les coups de massues dramatiques de cette histoire pourtant si moderne. Trapero ne fait aucune concession mais s'attache à tant de finesse dans la description de ces personnages comme des actions que l'ambition esthétique dégrade la portée du message. Les qualités techniques du film le confortent dans la catégorie des polars qui séduisent par leur violence crue mais atténuent son ambition de fable social.
Film noir à l'atmosphère pesante et lourde, 'Carancho' a le mérite de créer son monde, manichéen certes, et empli d'une idéologie dénonciatrice. On nous explose le travail des financiers, des assurances, jouant avec la santé et la vie des victimes sans limite et scrupule. La vie humain est alors relégué comme étant un simple objet d'étude, un chiffre à évaluer, un moyen de faire du profit.. Pourtant, une histoire d'amour va naitre, improbable et contradictoire ; les deux protagonistes que tout oppose ( l'un est médecin, l'autre travaille pour des escrocs ) vont se lier jusqu'à oublier ce qu'ils sont et ne plus pouvoir être sans l'autre. Un amour inconditionnel, parfait, comme il devrait l'être.. Malheureusement, il est impossible d'échapper à son passé et à ses démons ; ils auront bientôt l'occasion de l'apprendre... Un film moyen finalement partant d'une idée alléchante et engagée qui se retrouvera par la suite assez négligée. De plus, le faux rythme donne une impression d'immobilité parfois compliqué à supporter.. Les amateurs de plan/décor sombre et inquiétant y trouveront leur lot.. Je crois que c'est un film à voir tout de même..
évoque le milieu des rapaces qui se servent des accidentés afin de se remplir les poches par le biais des assurances. Le film n'est pas mal mais il manque un peu de surprise est la fin est presque prémédité.
On connaît le cinéma engagé de Pablo Trapero et de sa muse actrice productrice Martina Gusman, notamment depuis leur remarquable Leonera qui dénonçait les conditions carcérales des prisons de femmes en Argentine. Aujourd’hui le couple dénonce la corruption hospitalière et les arnaques spoliant les pauvres gens victimes d’accidents provoqués et maquillés pour mieux détourner l’argent des indemnisations. Pour renforcer son message, Trapero nous offre une histoire d’amour étouffante entre un escroc aux assurances et une jeune urgentiste droguée et paumée. Usant de très gros plans pour mieux saisir les émotions et scruter les visages et les corps, il nous raconte cette course haletante vers l’abîme sur fond d’une mégapole sombre et inhumaine. Si le trait est souvent forcé, l’efficacité de sa réalisation laisse pantois. Un film dur et sans concessions qui installe Pablo Trapero comme figure de proue du nouveau cinéma indépendant argentin.
Ma note est dure car je m'attendais à mieux. Ricardo Darin (l'acteur du chef-d'oeuvre Dans ses yeux) est bon, pas étonnant. L'actrice est touchante et joue bien dans l'émotion. Mais le sujet ne semble interéssé que les acteurs, et le film tombe dans un ennuie, dont seule la scène finale (que j'imaginais d'ailleurs) nous réveil.
Carancho (2010), qui signifie "rapace" en espagnol, est un drame sociétal argentin qui a pour point de départ, l'un des plus grands fléaux de l'Argentine, à savoir les accidents de la route (qui correspond au plus fort taux de mortalité du pays !), sans oublier les très nombreuses arnaques à l'assurance. C'est d'ailleurs là-dessus que se base le film, en suivant le parcourt d'un avocat (le "rapace") à la recherche du moindre accident de la route pour monter sur pied sa prochaine escroquerie à l'assurance. Face à lui, une urgentiste dont il va tomber éperdument amoureux. Deux personnalités que tout opposent, la première essayant de sauver la vie d'un blessé, tandis que la seconde essaye d'en faire son client. Un drame urbain très violent, entre l'urgentiste et ses shoots de drogue pour tenir le coup et l'avocat qui se fait casser la figure constamment, sans compter sur les nombreuses scènes sanguinolentes à l''hôpital, le film de Pablo Trapero nous plonge au coeur d'une réalité marquante et percutante, à titre de comparaison, on pourrait se permettre de suggérer A tombeau ouvert (2000) de Martin Scorsese. Niveau interprétation, on retrouve l'excellent Ricardo Darin (Dans ses yeux - 2010), ainsi que Martina Gusman, à travers une mise en scène soutenue, dont on retiendra surtout un superbe plan-séquence final.
« Carancho » avec cette noirceur qui s'en dégage, nous laisse le souffle coupé ! C'est un film coup de poing, sans concessions ! Ce cinéma très bien filmé semble tellement vrai qu'il est à la limite du documentaire ! Les acteurs et en particulier Martina Gusman, sont excellents... On reste bouche bée devant cette histoire et les conditions dans lesquelles elle se déroule. Rien ne nous est épargné presque à l'excès ! Un seul tout petit bémol pour la fin un peu forcée à mon goût... Bravo pour cette mise en scène nerveuse, précise, efficace ! Bravo pour ces superbes images, ces cadrages, cette lumière, cette musique... Une très bonne surprise !