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Votre avis sur Carancho ?
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Le film est bien cadencé, l'histoire intéressante, les acteurs bons; le film se laisse regarder même si ce n'est pas le film de l'année (parce qu'il ne marque pas à mon avis). Je reste toujours perplexe quand un film se retrouve dans la catégorie "bon sans ambition"
Un film glauque et sans interet. Particulièrement violent. Une bonne partie de la salle est partie avant la fin du film d'ailleurs
un vrai drame d'une société malheureusement la misère engendre la violence et très souvent la corruption. certaines scènes sont horribles indépendemment de la violence mais des raisons pour lesquelles elles sont infligées.
Un film fort, atypique, entre le polar et la romance... atypique mais typiquement argentin pourrait-on ajouter. En avocat véreux et même « charognard » (traduction approximative pour carancho), Ricardo Darin se montre comme toujours un immense acteur au registre infini. À ses côtés, Martina Gusman est frémissante et passionnée en médecin urgentiste toxicomane qui vivra sa passion jusqu’au bout. Une histoire de combines foireuses - dont l’une aboutit malencontreusement à la mort d’un homme - se déroule implacable jusqu’à son dénouement fatal et presque obligatoire… C’est en fait une des plaies de l’Argentine (et de Buenos Aires en particulier), où trop de gens ne respectent pas la loi (et notamment le code de la route) qui est ici exposée, avec autour des cadavres, tout un jeu pervers pour se disputer le droit de ramasser le plus d’argent sale possible. L’histoire est forte, la mise en scène puissante et sans concession. On ressort de la projection avec un sacré cou p sur la tête !
Mis à part le dernier quart d' heure, un film chiant et répétitif ! Les acteurs, bien qu'excellents, ne suffisent pas à empêcher l'ennuie.
Carancho est dans la lignée de ces films argentins tels que "El secreto de sus ojos".
Deuxième film vu de Pablo Trapero après Leonera, et même constat... bon casting, belle photo, bon cadrage, sujet intéressant... mais encore une fois, la mayonnaise ne prend pas et l'ennui guète le spectateur. Cette histoire d'amour entre Sosa, un avocat véreux et Lujan, une urgentiste surmenée aurait pu être passionnante, à la fois constat social alarmant d'un pays gangrené par la corruption et histoire d'amour secouée servie par un excellent duo d'acteur. Ricardo Darin est très bon et la superbe Martina Gusman (j'aime beaucoup cette fille qui m'avait déjà marqué dans Leonera) est remarquable, il y avait matière à en faire quelque chose de vraiment marquant... d'autant plus que les scènes de séductions sont réussies, inventives et touchantes... Mais dès que l'on repart du côté des escroqueries, le film perd les spectateur... qui finalement ne comprend pas tout et s'en fout un peu... Au final on retient un couple d'acteur impeccable, quelques passages réussis (très jolie scène du "feu rouge") mais un film qui ne réussi jamais vraiment à nous embarquer. Dommage.
Interminable, comme un autoroute qu'on parcourt la nuit, Carancho. Il y est question d'accidents de voiture, mais aussi d'improbables et impossibles collisions amoureuses. D'une noirceur sans faille, le film plonge jusqu'à écoeurement dans la violence la plus âpre, jusque ce renversement inattendu et peu crédible: il aura fallu attendre que le tout se finisse pour qu'il se passe quelque chose.
Deux scènes d'accidents, en caméra embarquée, impressionnantes à la fin du film et sinon ben... heu... pas grand chose
"Carancho" est de ces films difficiles à raconter, qu'il faut voir pour comprendre réellement la force qui s'en dégage ! Le style pris sur le vif, caméra à l'épaule, fonctionne totalement pour l'histoire et n'est jamais saoulant ou nauséabond ! Et pourtant, ce dernier terme pourrait convenir au film, selon les sensibilités, les images choc et les scènes violentes étant omniprésentes ! La première partie peut tout de même lasser par son côté répétitif ! Cependant, la seconde moitié monte d'un cran en intensité et en scènes fortes ! Les comédiens sont parfaits, en particulier Ricardo Darin, très charismatique dans un rôle ni tout blanc, ni tout noir ! Son personnage possède des failles et agit souvent comme une ordure, mais on n'arrive pas à le détester, et on a envi qu'il s'en sorte, ce dernier possédant des circonstances atténuantes ! Martina Gusman est également étonnante, assez fascinante et troublante ! La fin un peu excessive dans le malheur et la violence, fait un peu baisser notre enthousiasme, mais le film reste d'un bon niveau et mérite d'être vu !
On suit le parcours, après leur rencontre "accidentelle" de deux désespérés. Là, il ne s’agit pas de zonards du bas de l’échelle sociale mais d’un médecin et d’un avocat « suspendu ». Nous avons d’une part, Lujan superbement interprétée par l’actrice Martina Gusman de «Leonara» et d’autre part Sosa sous les traits de Ricardo Darin vu dans le magistral « Dans ses yeux ». Des touches originales ponctuent le déroulé de l’histoire, notamment le pari initiant l’idylle entre les deux personnages principaux. Le film prend tantôt une tournure de critique sociale tantôt la forme de thriller. Le mélange des genres rebutant pour certains est voulu par le réalisateur et n’est pas du tout gênant puisque les différents évènements s’imbriquent fort logiquement.
De Pablo Trapero, on se souvient vaguement de son précédent film, Leonera, qui possédait des qualités, mais n'arrivait jamais à nous inclure dans sa partition. On peut faire le même reproche à Carancho qui propose un sujet intéressant mais ne parvient pas à le rendre passionnant. C'est l'histoire de deux êtres à la dérive, engagés chacun de leur côté dans une course vouée à l'échec, et qui avaient donc presque tout pour se rencontrer. Entre les magouilles d'un avocat suspendu et le surmenage d'une médecin sur-tendue, la vision de l'Argentine contemporaine n'est pas vraiment attrayante. Ouvrant bruyamment avec une BO un peu lourde, le film peine ensuite à démarrer tant il prend trop la peine de nous montrer le quotidien de ses héros. La naissance de l'amour entre Sosa et Lujan est joliment montrée, notamment dans une très jolie scène d'attente de voitures grillant un feu rouge... De manière générale, la mise en scène est plutôt bonne, le parti pris de départ de filmer de (très) près donnant naissance à quelques très beaux plans. Mais quoi qu'il arrive, on ne parvient jamais à s'intéresser vraiment à l'histoire. Exposition trop longue, séquences répétitives, enjeux dramatiques trop flous, le spectateur est cantonné à l'extérieur d'un récit qui finit par ennuyer. C'est bien dommage car l'interprétation est bonne, Martina Gusman et Ricardo Darin ayant une vraie présence. Après avoir plus ou moins ressenti la même chose sur deux films de Pablo Trapero, on hésitera sans doute à en voir un troisième...
un peu déçu par ce film que j attendais et qui finalement ne s est pas montré très palpitant. Dommage...
Ce film est difficile a classifier.Il oscille entre le récit et un documentaire sur l'intervention d'un Medecin urgentiste.Puis dans un deuxième temps arrive l'histoire de cet avocat verreux qui se repait des drames humains pour faire son beurre.C'est très confus, parfois mal filme, a vouloir trop montrer de choses le film perd en lisibiite.
Un film original, bien mis en scène mais qui souffre d'un manque de rythme évident. On est amené à penser que ce sujet pourrait être traité avec plus de poigne chez un cinéaste américain d'envergure. Ici, le film oscille entre un cinéma sud américain au rythme plus lent avec des scènes plus étirées et un rythme plus hollywoodien lors de la dernière demi-heure du film. On se demande un peu parfois ce qu'il va advenir des protagonistes. La première partie du film nous offre une plongée dans les arcanes d'une société corrompue. c'est tourné souvent caméra à l'épaule, le travail de la photo est très réussi avec un contraste très marqué à l'image, mais les rebondissements sont un peu maigre et les scènes d'amour souvent longues. Mais comme les comédiens sont tous excellents, on se laisse malgré tout porter. De plus, la bande originale ( là encore surtout l'introduction du film) est excellente et contribue fortement à créer une ambiance. D'ailleurs, la ville , de nuit est très bien filmée. Mais voilà, tout cela se décante par la suite et même si les scènes d'action s'accumulent, le tout est assez prévisible. Les toutes dernières minutes du film sont au choix : grotesques ou au contraire pertinentes. C'est selon...
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