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    Carancho
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    119 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Ricardo Darin, c'est juste un dieu qui parle espagnol et qui fait du cinéma avec des moustaches.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Une rèussite! Le personnage principal de ce film âpre et tendu est ce qu'on appelle un "Carancho", c'est à dire un animal qui se nourrit de charogne, un fauve opportuniste qui s'engraisse sur la misère des autres! Le cinèaste argentin Pablo Trapero se fond dans la nuit de Buenos Aires pour en saisir tout le danger et l'attraction où rien ne nous est èpargnè presque à l'excès! Interprètation superbe de Ricardo Darin qui fuit perpètuellement dans les rues de la ville et de l'excellente Martina Gusman! Violence, donc, mais tendresse, aussi, tendresse dèsespèrèe entre ces deux oiseaux de la nuit, opposèe à la mort qui rôde et qui finira bien par triompher! Point d'orgue et point final d'un polar virtuose avec quelques plans sèquences chocs et hyper-rèalistes...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 février 2011
    De Pablo Trapero, on se souvient vaguement de son précédent film, Leonera, qui possédait des qualités, mais n'arrivait jamais à nous inclure dans sa partition. On peut faire le même reproche à Carancho qui propose un sujet intéressant mais ne parvient pas à le rendre passionnant. C'est l'histoire de deux êtres à la dérive, engagés chacun de leur côté dans une course vouée à l'échec, et qui avaient donc presque tout pour se rencontrer. Entre les magouilles d'un avocat suspendu et le surmenage d'une médecin sur-tendue, la vision de l'Argentine contemporaine n'est pas vraiment attrayante. Ouvrant bruyamment avec une BO un peu lourde, le film peine ensuite à démarrer tant il prend trop la peine de nous montrer le quotidien de ses héros. La naissance de l'amour entre Sosa et Lujan est joliment montrée, notamment dans une très jolie scène d'attente de voitures grillant un feu rouge... De manière générale, la mise en scène est plutôt bonne, le parti pris de départ de filmer de (très) près donnant naissance à quelques très beaux plans. Mais quoi qu'il arrive, on ne parvient jamais à s'intéresser vraiment à l'histoire. Exposition trop longue, séquences répétitives, enjeux dramatiques trop flous, le spectateur est cantonné à l'extérieur d'un récit qui finit par ennuyer. C'est bien dommage car l'interprétation est bonne, Martina Gusman et Ricardo Darin ayant une vraie présence. Après avoir plus ou moins ressenti la même chose sur deux films de Pablo Trapero, on hésitera sans doute à en voir un troisième...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 février 2011
    Interminable, comme un autoroute qu'on parcourt la nuit, Carancho. Il y est question d'accidents de voiture, mais aussi d'improbables et impossibles collisions amoureuses. D'une noirceur sans faille, le film plonge jusqu'à écoeurement dans la violence la plus âpre, jusque ce renversement inattendu et peu crédible: il aura fallu attendre que le tout se finisse pour qu'il se passe quelque chose.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Carancho : oiseau qui se nourrit d'animaux morts. Comme Sosa, avocat véreux qui s'engraisse sans états d'âme sur le dos des familles des victimes de la route (les accidents de la circulation, un vrai fléau argentin). Le 6e long-métrage de Pablo Trapero, présenté à Cannes l'an dernier, est d'une grande noirceur et se distingue par son climat oppressant et une mise en scène fiévreuse et nerveuse. On reprochera certainement au cinéaste d'avoir réalisé un film "américain" qui évolue progressivement vers le thriller nocturne. Argument recevable, mais l'aspect social, voire politique, est bien présent. Autre intérêt : cette liaison, on n'ose parler d'histoire d'amour, entre Sosa et une urgentiste toxicomane, comme la réunion de deux solitudes et de deux douleurs indicibles. Ces personnages sont incarnés par l'indispensable Ricardo Darin et Martina Gusman, l'épouse du réalisateur, formidable dans le précédent film de son mari, le très beau Leonera. Ce tandem de losers est filmé au ras du bitume, dans une ambiance morbide qui culmine dans une scène finale, d'une ironie suprême. Dans un registre voisin, Carancho n'a vraiment pas à rougir de la comparaison avec A tombeau ouvert de Scorsese.
    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2011
    Un pur drame orchestré par 2 très bons acteurs : Ricardo Darin ("dans ses yeux") et Martina Gusman ("Leonera"). Un film dénonciateur sur les pratiques apparemment coutumières au Brésil, un thème qui ne nous touche pas vraiment. Quelques transcription en français très maladroit dans le script mais excusable et une fin où on en rajoute une louche évitable. A part cela, un bon film très typé hispanique avec ses phrases longues où l'on a besoin d'expliquer tout, ses choix, volonté et sentiment. Des phrases "impudiques" qui donnent une tonalité propre à ce cinéma. Également, toujours des surprises dans ces scénarios, inventifs et parfois scotchant. Un film à voir 3.5/5 !!!
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    182 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Ce film noir, montre, de manière réaliste, la vie en Argentine de nos jours : les accidents de la route et la corruption à tous les étages (police, personnel médical…) qui les accompagne. II y a, bien sûr, la star nationale Ricardo Darin (c’est déjà le 4ème film que je vois avec cet acteur) mais aussi une superbe actrice que je découvrais ici : Martina Gusman. Elle fait tellement bien passer cette belle histoire d’amour, ses yeux et ses expressions du visage font vraiment passer le message de cet amour si fort dans un contexte si sombre. De plus, le côté obscur de son personnage, via son addiction à la drogue, et la difficulté d’un métier très exigeant en terme d’horaires et où les coups de fatigue ne pardonnent pas, lui donnent une complexité qui fait les grandes histoires.
    Par rapport aux autres films argentins avec Ricardo Darin, films que j’ai adorés, ici, il y a une très belle histoire mais cela manque de rythme par moments. Toutefois, ne gâchons pas notre plaisir, il y a des scènes vraiment merveilleuses et un très beau final en forme d’épanadiplose. Un film à découvrir.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2012
    malgré les supers critiques, je n'ai pas trop accroché.....
    iceman7582
    iceman7582

    48 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Déçu! c'est le premier mot qui me viens a la bouche. Je m'attendais a bien mieux, le scénario est original, les acteurs pas mauvais du tout mais c'est bien trop lent! Ça sonne creux, et on a tendance a vouloir secouer sa télévision pour que ça soit moins "mou du genou".
    Pourtant cela sentais bon le film d'auteur agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 février 2011
    Très bon film de Pablo Trapero, qui met en images une rencontre entre Sosa (Ricardo Darin, que j'avais déjà kiffé dans El aura, et qui confirme là son charisme impressionnant et son jeu de ouf), avocat spécialisé dans l'arnaque d'assurances santé, et Lujan, (la... délicieuse Martina Gusman, trèès mignonne et excellente dans son rôle, ici), jeune interne urgentiste (ça joue peut-être ça... enfin bref). En gros, on connaissait le genre Sicko, documentaire contre le système de santé américain, dénonçant l'injustice etc. Carancho, ce n'est pas un documentaire, c'est une fiction-immersion dans de sales affaires en Argentine, dans de sordides histoires de médecine et de fric.
    Bref, il s'agit d'un coup de foudre, qui naît au cours d'un accident de la route (il y a je crois une réflexion sur la notion d'accident dans le film, dans son sens de singularité événementielle, de malheur ou de bonheur (puisque ce sont ces deux axes qui se croisent dans ce premier accident par exemple : souffrance et amour) et de responsabilité (à un moment, Sosa distingue bien avec une cliente l'accident de l'incident, l'irresponsabilité et la responsabilité)), et se poursuit dans la suite du film dans autant de sang, de larmes et de mort.
    Une évolution se fait dans le film avec les deux personnages : le début du film nous présente Sosa comme un truand, et en plus comme un truand raté, qui se fait tabasser par ses supérieurs. En gros il a tout contre lui : il ne peut plus exercer légalement son métier (pour une raison qui demeurera obscure), alors il est condamné à du trafic d'assurances, en empochant une grosse partie des primes d'assurances qui reviennent normalement aux victimes, sous prétexte d'honoraires d'avocats. Immoralité donc, ajoutée à l'illégalité. De l'autre côté, on a la rayonnante Lujan, jeune interne urgentiste contrainte à se taper un nombre incalculable de gardes de nuit. Mais elle est auréolée, quand même, en tous les cas au début du film, par le côté gratifiant de la médecine publique (VS assurances et avocats privés représentés par Sosa). Bref, au début, c'est la belle et la bête. Seulement au fil de leur relation, les personnages s'échangent presque leur rôles initiaux : Sosa veut malgré tout s'en sortir, et puis l'on comprend que s'il se fait tabasser, c'est parce qu'il rembourse entièrement les victimes en ne détournant pas d'argent pour la Fondation, institution quasi mafieuse dont il dépend, bien malgré lui, donc. Quant à Lujan, on s'aperçoit peu à peu qu'elle n'est pas aussi pure qu'au début, puisqu'elle se drogue contre la fatigue, et accepte insidieusement de se soumettre à son chef pour accrocher un poste de permanent à l'hôpital. D'une manière parallèle, donc, on comprend que Sosa comme Lujan sont soumis et dociles par rapport au système dont ils sont des rouages : et on peut penser que la dictature hospitalière n'est pas moins condamnée dans le film que le pouvoir mafieux de la Fondation. Privé, public, hôpital, justice : tout se colore progressivement de la même manière, dans un obscur pessimisme (je dirai presque nihilisme, s'il n'y avait l'amour). Bref, seule la volonté de Sosa de s'en sortir et l'union des deux amants (mais là encore, c'est Sosa qui donne l'impression de tirer vers le haut) éclaire un peu le grand tableau noir dressé par Trapero.
    Je dois dire que j'ai été émerveillé par la réalisation : plans fermés, cadrages toujours justes, il y a comme une géométrie du malheur qui s'installe un peu partout. La caméra est mobile, elle est bien placée, elle est subjective... Et puis elle colle à la peau, je veux dire au grain de la peau, à la chair. Il y a toute une optique du corps, du corps ouvert et du corps recouvert, qui transparaît (parallèle entre les corps pendant l'amour, et les corps proches de la mort). De toute façon, l'hémoglobine est versée par torrents. Côté son, c'est pas mal non plus, ça chuchote et ça crie, ça passe par tout un tas de nuances de la caresse jusqu'au gueulement.
    On peut juste regretter la fin, qui ressemble plus à un massacre organisé qu'à une fin convenable, mais enfin, c'est un choix d'aller toujours vers le plus sombre. C'est de l'amour par-delà le bien, mais très certainement dans tout le mal qu'on peut penser. Et ce thème de l'amour noir ruine toutes les autres perspectives du film, de la dénonciation du système d'assurances santé jusqu'à l'hôpital. Il ne reste plus, à la fin du film, qu'une volonté de s'en sortir, qu'une volonté - à deux, donc une volonté collective ou duelle - de résister et de transgresser toutes les institutions de pouvoir qui encadraient jusque-là le petit univers initial. A la fin, il ne reste plus que de la volonté de survivre, plus que de la vie contre la mort (dans l'intention, évidemment). Plus que du physique, quoi, plus que de la vie... ; en tous les cas, moi, j'ai été embarqué : 16/20

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching'sCiné
    http://tchingscine.over-blog.com
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2011
    Toujours autant de plaisir à voir un film argentin dont la tête d'affiche est Ricardo Darin ....Pablo Trapero ( réalisateur confirmé, voire le superbe avis de corrio ) nous raconte une histoire d'escroquerie et une histoire d'amour qui même si elles manquent un tant soit peu d'approfondissement donnent un rythme sérieux au scénario....Cette histoire (je tiens à le souligner pour les âmes sensibles) est surtout constituée d'accidents, de scènes d'hôpitaux, de défibrillateurs , j'en passe et des meilleures...Malgré tout les acteurs sont bons et le réalisme des situations restitue parfaitement les dangers qui peuvent guetter chacun... Le seul petit défaut à mon avis est le manque de personnalité du scénario qui suggère plus qu'il ne révèle les dessous de l'histoire....Malgré tout il est facile de rentrer dans le film et de se laisser porter jusqu'à une fin assez inattendue....J'ai aimé.
    Arthur H
    Arthur H

    64 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2011
    la dark side de Buenos Aires a travers l'histoire d'amour de 2 anges déchus..., Martina Gusamn et Ricardo Darin sont sublimes.
    LA claque !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 janvier 2012
    Un excellent film, un scénario sortant de l'ordinaire et une réalisation d'une qualité exceptionnlle. Le plus marquant est le naturel qui se dégage des scènes touchant à l'intimité des deux personnages. Le tout bien évidemment poré par deux acteurs absolument splendides! A voir
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2012
    Pablo Trapero a réalisé avec "Carancho" un film noir mêlant romance et drame social. Ricardo Darin est parfait dans le rôle d'un avocat sans scrupule spécialisé dans les accidents de la circulation à Buenos Aires. Un soir, il croise le chemin de Lujan, jeune médecin urgentiste de nuit qui se drogue afin de tenir le coup. Leur rencontre est la lumière de ce récit sombre et désespéré reflétant l'image d'une société pourrie par le cynisme et la corruption. Martina Gusman apporte une présence sensible et fragile au personnage de Lujan. Même si la mise en scène se perd parfois dans une narration inutilement alambiquée, "Carancho" marque essentiellement par son réalisme cru et son atmosphère lugubre traversée par le charme de la rencontre de deux âmes cassés par la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 février 2011
    Globalement un bon film. R. Darin est le D. Auteuil argentin ! Le décorum du film est poisseux noir, mais sans surcharge, la grisaille d'une ville, ses routes mal entretenues, ses couloirs d' hôpitaux, ses prolos survivant au jour le jour, tout simplement. On a ça en France. L'intrigue, à base d'arnaque aux assurances, est compréhensible, en plus d'être explicite par les dialogues des personnages, pour quiconque a 2 neurones, et se prive au quotidien de plus belle la vie. Les acteurs sont bons, surtout évidemment le couple principal qui porte toute la tension du propos qui n'est rien d'autre qu'une critique classique efficace et pessimiste d'un environnement social qui sans jouer la carte d'une situation mondialisé nous touchant tous, parvient justement à poser le doigt là où ça fait mal, l'individualisme citadin argentin, même si dans ce contexte on n'a pas de choix autre que de l'accepter pour soi-même. Pas si pessimiste que ça, carancho fait donc briller un élan communautaire fraternel par son absence.
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