Derniers Avis : Outrage - Page 6

Quel film de Kitano !! Comme beaucoup ici, j'adore Kitano et j'ai regardé pratiquemment tous ces films. Fini les plans fixes et la poésie et place au monde cruel des Yakuzas. J'ai presque envie de dire, enfin un vrai film de Yakuza de Kitano ! On assiste à 3 gangs qui s'entretuent entre eux pour avoir le pouvoir. Et oui, dans ce film, on voit que les Yakuzas évoluent avec le temps. Fini le temps des doigts coupés, la vengeance et le code de l'honneur, place à l'argent et au pouvoir à n'importe quel prix (notamment dans la scène finale où il casse les règles des Yakuzas). Le scénario tient la route aussi ce qui m'étonne de Kitano car il a souvent tendance à partir dans ses délires dans ses films. Les scènes sont vraiment violentes et crue (notamment la scène où il charcute la bouche de Mizuno). Sérieusement, le film aurait du etre interdit au moins de 16 ans pour la cruauté du film. En tout cas, j'ai adoré ce film et j'ai été totalement pris dans ce film du début à la fin. Pour moi, son meilleur film avec Aniki Mon Frère. A revoir une deuxième fois, pour mieux comprendre l'histoire

Kitano a l'écriture mis en mode semi-automatique,il raconte une histoire de triad ça oui mais les personnages manque d'épaisseurs et d'âmes.Kitano ne semble être inventif que dans la violence apporté a ces personnages et c'est bien dommage.

Kitano nous livre un polar sans concession mais également, et c'est dommage, sans réelle surprise. On s'offusque des règles de cette mafia surpuissante qui règle continuellement ses comptes en fonction des insultes reçues, de ces outrages qui passeraient inaperçus pour le commun des mortels mais est une déclaration de guerre pour ces Yakuzas. Quelques scènes percutantes mais l'ensemble peine à trouver son rythme dans une filmographie opulante.

Film plutot intéressant malgré quelques clichés un peu poussés. L'ambiance est réussie et la nature de ce "milieu" reste bien filmée.

Ce film est difficile à juger, est ce une comédie à 100%... ? Une satire des triades… ? Cela reste un film à voir mais il est moins bon que ses précédents. Ce Kitano manque de vie et d’émotion, c’est bien dommage. Comme à son habitude, beaucoup de règlements de comptes, de doigts coupés… Je n’accroche plus, j’ai l’impression de revoir la même chose. Les yakuzas n’arrêtent pas de se tuer entre eux, ca en devient risible. En revanche, Kitano reste toujours très original dans la manière de commettre un meurtre... le coup chez le dentiste est excellent !

Si le cinéma de Kitano a toujours été marqué par une forme plus ou moins nette d'iconoclasme, elle est évidente dans ce film qui, sous ses airs de film de yakusas, tient en fait plus de la comédie grinçante. Les séquences violentes, parfois teintées d'un certain sadisme, laissent transparaitre un humour noir, méchant et sardonique. La motivation des gangsters japonais prend comme source un incident mineur entre deux clans (organisé sciemment) et vire peu à peu à une logique d'élimination systématique des adversaires totalement ubuesque, les représailles se succèdant à un rythme de plus en plus rapide et allant toujours plus loin dans le gore, ce qui aboutit à un effet de saturation et un sentiment de grotesque totalement volontaire. Kitano semble beaucoup s'amuser à filmer ces longues réunions et ses cérémonies basées sur desrituels et des idées d'honneur et de respect complètement dévoyées et anachroniques à une époque où les mafieux nippons quittent les marchés de la drogue ou la prostitution pour investir en bourse.

Avec ‘Outrage’, Kitano nous démontre un certain retour aux sources et un quatrième film consacré à sa perte d’inspiration depuis la dernière décennie (sur le point de s’achever). Les années 2000 sont pour le réalisateur japonais la période même consacrée à ce thème du manque d’inspiration. Thèse confirmé par ce film de yakuza, ultra-violent typique de ce que Kitano faisait dans ces débuts. ‘Outrage’ nous plonge donc simplement dans l’univers des yakusas sorte d’équivalence à la mafia dans une version japonaise. ‘Outrage’ n’est-il donc qu’un film de yakusa bêtement violent ? Ce serait aller vite et rater le principal atout de ce film qui, sans être le meilleur Kitano et de loin, confirme que le manque d’inspiration dans les sujets ne projette pas pour autant l’auteur dans un banal enchaînement de brutalité froide filmé comme un documentaire sur les taches de sang. Ce que Kitano nous montre avec cette oeuvre dédiée à l’organisation criminelle japonaise par excellence, c’est l’effondrement d’un système dont les propres arcanes implosent. La condition de supériorité et de hiérarchie est l’un des fondements de la mafia. Ici, le ‘grand patron’ sorte de parrain pépère qui écoule ses jours dans une villa ultra-surveillée n’est qu’un ennemi au système qu’il gouverne de son trône. Ses sujets sont organisés en chef de clan et bras-droits puis hommes de mains. Ils contrôlent les différents trafics de la banlieue de Tokyo. L’organisation s’autodétruit tout au long du film. Le grand patron ordonne les représailles jugées justes et valables et créer une véritable guerre entre deux clans, entrés en conflit plus ou moins par hasard. Certains respectent le code d’honneur d’autres pas, ce n’est ni l’argent ni la soif de sang qui les anime mais un incroyable besoin de violence au détriment de toute obéissance, tout intérêt commun, et de toute sécurité propre. A partir du premier quart d’heure du film, se met en place le démantèlement de l’association de yakusa de l’intérieur. Peu de survivants, beaucoup de victimes collatérales, pourquoi ? Pour que le chef soit satisfait. Alors qu’au fond il se fiche de savoir qui meurt et qui vit. Il sait que chaque zone sera reprise et que son affaire tournera autour d’elle-même pour longtemps. Son bras-droit à lui, fidèle mais pas bête écoute les conseils qu’on lui donne. Bien renseigné sur le fonctionnement de cet univers, il finit par tuer son supérieur et prendre sa place en faisant passer le meurtre pour une fusillade. Conclusion l’élève dépasse le maître. Mais Kitano oublie qu’outre ce thème finement relevé, la longueur entière du film n’est faite que de scène de combats parfois géniales mais surtout très et trop nombreuses. Si l’on ne voulait nous parler que du mal c’est fait. Mais on ne nous parle pas du tout du bien ici et c’est ça qu’on regrette des précédents Kitano.

Pour tout fan qui se respecte, manquer "Outrage" dans ce cas présent serait un outrage. Le seigneur Beat est revenu à ses débuts dans ce film, un scénario posé, des acteurs qui maitrises leur jeux, et sans oublier les scènes mythique et sanglante, Yakuza. Ce film ne représente aucun intérêt à voir en version française. Certains dialogues du film VF, sont complétement différent de la version original, des phrases ajouter, enlever, ect.. Les points négatif du film : Le scénario en lui même donne un sentiment de déjà vu. Aussi bien qu'au niveau des scènes, que des dialogues.

Takeshi Kitano revient enfin au film de yakuzas après sa parenthèse (Takeshis' - 2006, Glory to the Filmmaker ! - 2008 & Achille et la tortue - 2010 ) pas déplaisante, il nous fait l'honneur de revenir à ses premiers amours, comme cela avait été le cas avec ses précédents films comme Sonatine - Mélodie mortelle (1995), Hana-Bi (1997), Violent Cop (1998) & Aniki, mon frère (2000). Un film de yakuzas, un vrai, avec son lot de séquences violentes et hyper réalistes, cette hiérarchie au sein du clan, les organisations mafieuses qui se tirent dans les jambes afin de garder le contrôle et le monopole du marché de la drogue, etc. Avec son scénario complexe et très riche, les personnages qui se multiplient à vue d'oeil au point d'en perdre (quelques instants) les spectateurs, alternant entre la violence crue et un humour involontaire, Takeshi Kitano n'a rien perdu de son talent de metteur en scène, un vrai régal pour ses admirateurs, en espérant que l'attente ne soit pas aussi longue la prochaine fois !

Sous la mécanique brutale de règlement de compte entre familles de yakusas, ce film laisse apparaître l'absurdité d'une histoire sans fin

Yakuzas, levez-vous ! Le grand retour de Kitano, après une période expérimentale sans boussole ? Moui et bof. Outrage est un film de yakuzas pur et dur, à la première lecture. Avec meurtres à répétition, guerre de bandes incessante, scènes de mutilations pas très ragoutantes. A croire, c'est une interprétation, que Kitano a voulu parodier le genre, avec ses excès, parce que, après tout, il en a fait le tour, non ? Heureusement d'ailleurs qu'il y a quelques plages d'humour dans cette suite de violences effrénées, certes stylisée mais agaçante dans son systématisme. Surtout avec un scénario qui ne brille pas par son originalité. La griffe Kitano est bien présente mais il y a là comme une sorte d'impuissance, ou de non volonté, à s'affranchir des lois du film de genre. C'est assez décevant sans être fondamentalement raté parce qu'il y a quelques (rares) moments de grâce.

Un parrain des Yakuzas n'apprécie pas qu'un de ses lieutenants travaillent avec un ponte du trafic de drogue. Pour régler cette histoire et par la même occasion récupérer davantage de territoires, il manipule ses sbires qui s'éliminent les uns après les autres.
Takeshi Kitano revient aux Yakuzas après les avoir délaissés pendant 10 ans. Il n'a rien perdu de son style: mise en scène tranchante, violence exacerbée, Yakuzas livrés aux rivalités avec de jeunes loups sans scrupules, et scénario complexe.
Soyons honnête, il n'a rien de neuf à dire ou à défendre, mais son exercice de style est tout de même parfait de maîtrise. L'histoire est alambiquée, parfois confuse, mais les personnages sont toujours tels qu'il les apprécie: à la fois grotesques, violents et sans limites. Il n'y a que Takeshi Kitano pour réussir dans ce style.

Le retour de Kitano dans un film de Yakusas. On est loin de ses précédents opus qui traitaient le même sujet. Le personnage qu'il campe semble fatigué de cette vie qu'il mène et la seule issue qui lui reste est de se rendre à la Police, pour malheureusement finir assassiné en prison.
Le film est par moment très violent mais aussi rempli d'humour.
Il faut souhaiter qu'il se montre plus en forme dans son prochain film.

Outrage, n, m : offense ou injure extrêmement grâce qui remet en cause l'honneur d'un personnage important.

Enfin une culture où le respect, la virilité (et la connerie induite) ont encore un sens.

Maître Takeshi Kitano est au film de Yakusas, ce que Martin Scorsese est au film de Mafiosi:un spécialiste, un génie, un maître incontesté. "Outrage" est cinglant, violent, magnifiquement maîtrisé. Kitano est encore une fois écrasant de charisme. Là c'est du lourd, c'est du bon, c'est du grand, et ça fait du bien. Maître Takeshi Kitano est en grande forme.