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    Outrage
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    Clément H
    Clément H

    29 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2010
    Une constellation de Yakuzas plus pourris les uns que les autres : meurtres gratuits, traîtrise, vilains mots, brutalité...
    Le code d'honneur n'est vraiment plus ce qu'il était.

    Un film sans concession, à l'humour truculent.

    "[...] Ce film fait le même effet qu'un violent jet de seau d'eau glacée sur la tronche après une énorme cuite au saké." (Nord-Cinéma.com)

    /!\ Ultra-violent.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    A force de multiplier les personnages et les sous-intrigues, ce film sur les yakusas, la mafia japonaise et la lutte pour le pouvoir finit par être répétitif, ennuyeux, lent et vite oublié.
    La réalisation possède un bon cadrage, des mouvements lents mais propres mais la mise en scène est très mauvaise et les prises de vues sont trop banales.
    Le scénario est très vide (c'est une succession de dialogues qui ne mènent à rien), inutilement très compliqué et rempli à ras-bord de personnages secondaires et de sous-intrigues que même Nolan en serait malade. Personnellement j'ai fini le film, cependant j'ai très vite décroché puisque le scénario est très lent et complexe, mais aussi parce que les personnages n'ont aucun signe distinctif, rien qui permette vraiment de les identifier ou de s'attacher à eux. Résultat, on se mélange les pinceaux dans cette galerie de personnages creux. Les acteurs (Tomokazu Miura, Hideo Nakano, Soichiro Kitamura pour n'en citer que quelques-uns) ne sont pas très crédibles.
    La photographie possède une assez bonne lumière mais les couleurs ne changent pratiquement jamais.
    Le montage est lent, sans originalité et pas intéressant.
    Les décors sont vides, les costumes pas très bien faits et la musique presque totalement absente.
    Outrage part sur un bon thème mais se casse la figure en pleine course.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2017
    ''Outrage'' est le 15ème film du grand Takeshi Kitano. Il renoue avec le genre de prédilection de Kitano : le film de yakuza. Genre qu'il avait abandonné depuis 10 ans avec ''Aniki, mon frère'' (2000) pour se consacrer à des réalisations plus légères (comme ''Achille et La Tortue'' en 2008). On peut se demander pourquoi Kitano décida de retourner à ce qui fit sa gloire et pourquoi tout simplement avait-il délaissé ce genre de film. La réponse, le réalisateur japonais la donne dans sa présentation du film : ''Fondamentalement, j'ai commencé par réaliser des films violents et je suis devenu célèbre sous cette étiquette, ce qui m'a agacé et m'a poussé vers des genres différents. Mais tourner d'autres films m'a donné envie de regoûter à la violence.[...] On m'a souvent posé la question : « Pourquoi ne réalisez-vous plus de films violents ? ». Les gens les aiment beaucoup. Là je me suis dis que ce film était tellement violent qu'on ne me demanderait plus d'en réaliser !''. C'est donc par cynisme, pourrait-on dire, que Kitano a réalisé ''Outrage''. Est-ce la raison de la mauvaise réputation du film, qui fut mal reçu par la presse et le public ?

    L'histoire ? Euh... Elle est assez complexe. L'organisation mafieuse Sanno règne sur Tokyo. Ikemoto, membre de cette organisation trafique avec Murase, un ancien compagnon de prison. Mais Murase n'étant pas membre de l'organisation, on déconseille à Ikemoto de continuer avec lui ses affaires. Pour atténuer les soupçons du du chef de la Sanno, Ikemoto charge son acolyte, Otomo, de s'attaquer à Murase. C'est le début d'une longue série de meurtres, de trahisons et de manipulations...

    La première chose à dire concernant ''Outrage'', c'est que c'est un film très différent et pour ne pas dire en totale contradiction avec les œuvres précédentes de Kitano. Evidemment, c'est une nouvelle fois une histoire de yakuzas avec crimes, coups bas etc. Mais ''Outrage'' n'a plus grand chose à voir avec ''Sonatine'' (1993) ou ''Aniki, mon frère'' (2000). ''Sonatine'' marquait par son rythme étrange, lent et ponctué d'explosions de violences tandis que ''Aniki'', plus classique montrait la solidarité et l'amitié qui unissait des yakuzas à des gangsters noirs de Los Angeles. La vision de ce monde de gangsters japonais était aussi poétique qu'irréaliste, aussi comique que tragique. Quant aux personnages, ils étaient tous hauts en couleur. Et ''Outrage'' ? Il se situe à l'opposé. La poésie s'est dorénavant envolée et Kitano nous plonge dans une grande exécution où les repères que l'on s'était construit avec ses films antérieurs s'effondrent. Dans ''Outrage'', plus de lenteur à la Sergio Leone, plus de gag décalé, plus de beaux personnages, rien que de la chair, du sang et de la violence. Le monde que présente le réalisateur est glacial, ultra-violent ; les longs silences et le caractère infantile des gangsters des œuvres précédentes sont anéantis et remplacés par des bavardages et des gangsters manipulateurs et assoiffés de pouvoir et d'argent. ''Outrage'' dévore tout : ses spectateurs, ses personnages, son réalisateur (et ses films réalisés autrefois). Le monde lui-même n'a plus aucune beauté, tout est uniforme et ce malgré les nombreuses divisions de clans. Ce que réussit totalement Kitano, c'est de montrer que ce monde, quelque soit les différents agissements des protagonistes, est complètement uniforme. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Kitano refuse, contrairement à une grande de majorité de films sur la mafia, à créer un vrai personnage principal (et un héros encore moins). Personne n'émerge vraiment d' ''Outrage'', même pas Otomo qui a notre attention simplement parce qu'il est joué par Kitano lui-même. Dès les premiers plans, ces thématiques sont en place : un long travelling qui balaie les visages de tous ces mafieux (qui est ici le personnage principal?) et ces plans où toutes les voitures quasi-identiques des yakuzas sont côte-à-côte (qui se trouve dans telle voiture?). Un monde uniforme mais aussi vain, où la mort est partout. Un yakuza en tuera un second, avant de se faire dézinguer par un troisième... et vice et versa. Mais il n' y a pas de fin. Il ne peut y avoir de fin.''Outrage'' est en fait le film le plus analytique de Kitano qui dresse un portrait au vitriol de ce monde, ce qui, au fond, est assez inédit, puisque les films précédents de son auteur étaient des films avec des yakuzas, et non sur les yakuzas. Faut-il voir là la raison du changement total d'ambiance qu'apporte ''Outrage'' (par rapport à ''Sonatine'') ? La musique est bien représentative de ce changement. Le piano et les violons lyriques de Joe Hisaichi (qui s'est hélas brouillé avec Kitano sur le tournage de ''Dolls'' en 2003) ont cédé la place à une musique beaucoup plus métallique, au synthé, plus légitime pour cette évocation tranchante et sans concession aucune.

    Si le sujet est intéressant et que Kitano le traite bien, dommage que la mise-en-scène n'ait rien de bien transcendante. Certains plans sont bien vus et plutôt réussis (comme ceux cités ci-dessus ou encore une utilisation de la roulette du dentiste particulièrement... mordante) mais le film pâtit d'une absence d' approche artistique... du moins par rapport à ce que peut faire Kitano. La photo, à l'unique teinte bleutée, est en accord avec le thème de l'uniformisation mais manque en toute logique d'originalité. Kitano aurait véritablement pu pousser encore plus loin ses partis pris esthétiques.

    Enfin, il est à noter que, curieusement, ''Outrage'' renoue avec le tout premier film de Kitano : ''Violent Cop'' (1989). Et, plus précisément, avec le dernier quart d'heure de ''Violent Cop'' où se succédait un amoncellement de violence, dénué de toute poésie. On peut ainsi mettre ''Sonatine'' et ''Hana-Bi'' (1997) ensemble, les deux films étant liés par leur poésie et leur beauté. ''Violent Cop'' et ''Outrage'' sont à ranger dans une autre catégorie : celle de la violence aride et sèche dénuée de toute esthétisation. C'est ce qui fait d' ''Outrage'' un film difficile, un peu inégal mais où la laideur envahissante fait toute la beauté du film : une beauté putride.
    JoeLiotta38
    JoeLiotta38

    13 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2011
    J'étais parti pour dire qu'il était vraiment chiant et qu'il ne s'y passait quasiment rien, quand j'ai finalement vu les dernières 30 minutes qui m'ont satisfait : un enchainement de violence, sang, meurtres, action, qui concluent ce film logiquement. Takeshi Kitano toujours aussi charismatique. A voir si vous êtes plutôt patient, ça vaut le coup d'attendre un peu le déroulement de l'histoire.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2011
    Après « Le parrain », une critique en règle de la mafia, était-ce indispensable ? Très violent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 novembre 2010
    Kitano a fini sa période "refus de filmer la violence sanguinaire", avec des oeuvres récentes à valeur artistique ajoutée plus discutables que celles qui lui firent sa réputation d'asiat kamikaze barré. Cependant il a bel bien fait fructifier sa pause philosophique!, et revient donc avec un faux film de truands de plus (dixit la critique)! C'est plus une comédie noire et une fable politique. Il pointe du doigt le culte des apparences, un code de règles sociales absurdes que les humains préfèrent à un absurde total sans codes. Tout se passe en rapport avec le culte du chef, pour mieux le trahir, le devenir, ou le servir, se servir. Tout est en filiation avec ce sentiment d'appartenance, immobile et soumise, comme coulant de source, mais n'existant que dans la violence des manigances machiavéliques et cupides, des persiflages de chaque ego voulant s'affirmer pour ne pas sombrer en lui-même. Ces yakusas ont épousé le monde du crime, mai ils ne font finalement que y appliquer la règle du monde de l'entreprise privée industrielle ou financière, hypocrisie et lâchetés systémiques sous un vernis de rendement efficace et de politesse façon drh. Le policier corrompu du film fait le lien entre ces gens et le monde des hommes honnêtes, à savoir nous; la différence est mince, tous le savent et s'en foutent, tant qu'ils appartiennent au monde des hommes qui ne se posent pas trop de questions, y accomplissant leur devoir numéro 1, survivre, entre absurde et possibilité de se servir d'autrui. Dans le genre, on a vu mieux chez Shakespeare, mais Kitano s'en sort très bien, je retrouve mon Takechi préféré d' Hana-Bi, et Kikujiro, sans qu'il ne nous serve du réchauffé, il poursuit son évolution. Son jeu d'acteur a pris en gravité, il ne nous est plus sympathique, c'est devenu un salaud ordinaire, son désespoir intérieur est celui d'un homme médiocre. Il a pris de la distance avec l'âge et son personnage. Il nous réservera alors sûrement encore de belles surprises, ayant élargi son champ d'action.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2011
    Certes, ce n'est pas le meilleur Kitano. Mais ce film est différent de tous les films que Kitano ait pu réaliser. Encore un énième film sur les yakusas, mais avec une vision totalement différente. plus sombre, voire peut être plus réelle. Je conseille de le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Excellent film sur le monde yakusa entre drogues, complots, argents et tueries. Les acteurs sont très bons, les scènes violentes sont comme on les attendait et l'histoire tient bien la route. A l'époque, on ne savait pas qu'il y aurait une suite à ce film, si j'étais resté sur cette fin là, j'aurai été mitigé mais avec une suite établie, je ne peux qu'être satisfait de ce film. Takeshi Kitano à l'ancienne, on en redemande encore et encore.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Décevant, Kitano recycle ses thèmes habituels sur un mode automatique, les yakuzas en prennent pour leur grade et les policiers ne sont pas oubliés, mais il manque sans doute une histoire en fil rouge qui aurait pu donner au film un supplément d'âme ou bien la jouer à l'américaine au niveau du rythme.
    BATNICO76
    BATNICO76

    18 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2011
    Haletant et prenant, le film est une escapade d' 1h50 dans le cruel monde des Yakusa! Un massacre de clan, un film impitoyable s'appuyant sur une violence certaine et maitrisé. Le film n'a rien de parfait et ne relève pas de problème majeur comme ses confrères Sud Coréen (qui le font si bien « Bittersweet life ») qui s'appuie sur la psychologie des personnages et les sentiments (ce qui évidemment font de Outrage un film 3 étoiles) Donc rien de tel ici mais des personnages identifiable ou il est frissonnant de les voir tombés comme des mouches!
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    J'aime le San c'est indiscutable, aussi là je lui trouve un petit côté destroy en pure gratuité, qui limite m'inquiéte. Où se cache le Kitano sensei de "Sonatine" d''Aniki" ? pas d'humour, pas d'amour... heureusement que les plans sont superbes. J'attends un opus 16 de meilleure facture.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Ce film est difficile à juger, est ce une comédie à 100%... ? Une satire des triades… ? Cela reste un film à voir mais il est moins bon que ses précédents. Ce Kitano manque de vie et d’émotion, c’est bien dommage. Comme à son habitude, beaucoup de règlements de comptes, de doigts coupés… Je n’accroche plus, j’ai l’impression de revoir la même chose. Les yakuzas n’arrêtent pas de se tuer entre eux, ca en devient risible. En revanche, Kitano reste toujours très original dans la manière de commettre un meurtre... le coup chez le dentiste est excellent !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 novembre 2010
    J'aime bien kitano mais là il est vrai qu'il faut retenir les noms et savoir qui est qui. Pas facile quand il y a beaucoup de personnages avec une intrigue qui semble un peu complexe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mars 2012
    "Outrage" permet à Kitano de parachever ce qu'il a commencé dans des films comme "Sonatine" ou "Jugatsu", qui dépeignaient les yakuzas comme de grands enfants chicaneurs ; mais dans "Outrage", ces grands enfants ont perdu cette candeur qui les rendait rigolos et touchants malgré leur dangerosité, et sont devenus soûlants et pathétiques à force de se taper dessus, de se tirer dessus, de se livrer à des rites dépassés, comme le tranchage du petit doigt, pour revendiquer la place de chef suprême (en plus, preuve supplémentaire de leur dégringolade morale, les yakuzas d'"Outrage" n'hésitent plus à dégommer des femmes, chose qu'ils n'osaient jamais faire dans les opus précédents de Kitano consacrés au crime organisé nippon) (à un moment dans le film, le personnage de Kitano accomplit un acte profondément adulte en se rendant à la police pour échapper à la spirale de violence puérile qui se déchaîne autour de lui ; est-ce une façon pour l'acteur-réalisateur, âgé aujourd'hui de 65 ans, de signifier qu'il en a fini une bonne fois pour toutes avec les films de yakuzas ?).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2010
    Film de yakuzas avec une belle réalisation. Je suis plus réservé sur le scénario à tiroir qui m'a largué pendant le film -- pas facile de suivre les relations entre chaque clan et les actions de chacun. Un peu trop confus pour moi. C'est parfois un peu violent, attention aux âmes sensibles.
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