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gimliamideselfes
Alors le début je l'ai trouvé très bien, ce côté mafieux avec pleins de déboires "administratifs" pour ainsi dire, cette hiérarchisation très marquée, ces plans tordus, ces règlements de comptes, ça m'a très clairement fait pensé à l'excellent diptyque Election de To, qui était nettement plus crade et violent, mais quand même. Mais là où élection arrivait à maintenir de enjeux visibles et clairs, Outrage se perd en route, est un peu long et au final il ne dit pas grand chose, et on ne voit pas où il veut en venir, il n'y a pas de réelle finalité. Je ne sais pas si la fin est un supposé twist end, si c'est le cas, c'est raté, j'ai trouvé ça un peu brouillon vers la fin, même si le début reste bon et intéressant. Kitano aurait dû se recentrer et ne pas partir dans toutes les directions, dans tous les cas ça reste un film intéressant à regarder avec quelques scènes qui valent le détour.
Avec "Outrage"(2010),Takeshi Kitaon enterre définitivement le genre qui a fait sa force jusque là:le film de yakuza.Cette déconstruction est volontaire,poussée à l'absurde.Elle laisse un goût mi-figue mi-raisin.Si ces règlements de compte entre yakuzas peuvent sembler opaques et ne concerner qu'eux.Il ne faut pas s'y arrêter,car avec plus d'attention,on devient attiré par cette guerre des nerfs,sorte de jeu d'échecs grandeur nature,où chaque chef de clan ou porte-flingues,cherche à s'attirer les faveurs du Parrai local.Pour monter dans la hiérarchie très stratifiée du monde des yakuzas,il faut y aller à coups de trahisons,de fausses allégeances,et de complexes manipulations des uns et des autres.Otomo qu'incarne Kitano,est un yakuza de la vieille école.Son honneur et son doigt coupé ne peuvent le sauver...C'est assez complexe à suivre,tant il y a de personnages et de retournements,mais tout à fait limpide.La violence y est imaginative,sadique.Il y manque cependant un vrai fond que pouvait revendiquer "Hana-Bi" ou "Sonatine".On peut être lassé par cette façon de banaliser la mort,de tuer pour monter.Il y a des signes de fatigue mais le pouvoir de description du milieu demeure.
Pour "Outrage", ne cherchez pas les éclats de génie qui ont marqué les précédents films de Takeshi Kitano. En effet, sur la base d'un scénario peu recherché (voire même bidon), le réalisateur japonais nouis sert un film de yakuza assez basique dans lequel la violence succède à la violence sans fonds. Du côté de la forme, petite déception là aussi puisque, loin d'une réalisation typée Kitano, celle-ci reste assez basique. Etant amateur à la fois de films de yakuza et de films violents, "Outrage" m'a plutôt plu notamment certaines scènes brutales et percutantes. On est tout de même loin d'un Kitano trés inspiré.
Benito G
Ce réalisateur lambda du Japon, nous livre ici une nouvelle réalisation emplit d'une violence inouit à l'état pur! On se retrouve vite pris au piège entre ses différents gangs et Yakuza. LE scénario aurait pu avoir le mérite d'être plus creusé. On se mélange un peu, même s'il est clair que le fondement est dés plus simple. Régner pour régner... (enfin typique de la mafia japonaise... et ou la violence est le maitre mot). LE scénario se révèle donc sans grande surprise, même si l'on attend une finalité innatendu ; on reste scotché par temps de violence ou les états d'âme sont vraiment mis entre parenthèse. Le jeu des acteurs est typique à celui des réalisations Japonaise du genre et montre une fois de plus ; le talent de ce réalisateur (un des seuls, plus ou moins connu par chez nous ; et ayant une certaine notoriété). On peut donc regretter, un trop grand nombre de gang... ou tout part un peu partout et ou du coup ; chacun des personnages est vue un peu en "surface". Approfondir certains personnages aurait pu être appréciable dans le sens ; ou le film ne nous apprend pas grand chose (les débuts de ses "maitres"..., ou je ne sais quoi). On se laisse prendre au jeu et l'on suit l'avancé de cette course contre la notoriété et le pouvoir. A défaut de renseigner le spectateur. LE réalisateur explose toute sa violence (réservé donc à un public averti) et face à un scénario qui tient la route ; nous emmene dans un périple que l'on prefère observer ; qu'intégrer (même si lon peut voir cela comme quelques choses de malsain dans le sens ou la violence ici ; engendre la violence). Creusé un peu plus en profondeur et limité les perso auraient donc pu être un peu; et aurait pu permettre aux spectateurs de s'attacher un peu plus... Ou encore de faire jouer son imagination (ici on n'a guère le temps^^). LA mise en scène ne nous laisse aucun répit et montre que les Japonais ont tout de même un certains talent dans ce genre (même si celui-ci n'est pas des plus aboutit scénaristiquement). LE but étant plus de divertir que d'interroger. LE film remplit son contrat. Celui d'en mettre plein les yeux, tout en restant dans les lignes de la vérité. Quelques passages peuvent paraitre incohérents ou sans sens (mais là multitude de "direction" dans laquelle nous envoie directement ou indirectement le réalisateuir ; en sont peut être la cause ; ou du moins une des causes) ; mais le spectacle reste quand même unique. Même si dans le genre "Yakusa", on a deja vu mieux. La réalisation se révèle quand même assez originale et unique (bizarre, quant on voit que le scénario n'a rien d'extraoridnaire et d'original en soit^^ Un art que maitre Takashi^^). Bref, je suis encore scotché par ce que j'ai visionné, et même si je m'attendais à un peu plus de profondeur (et donc une multitude de direction moindre tant au niveau des personnages, que des gangs et compagnie... et sans doute un peu plus de psychologie au niveau des personnages) ainsi qu'un peu moins de violence a proprement dit (le réalisme est ici peut être troublant? Alors sans aucun temps mort ; cela donne quelques à ne pas mettre entre toute mains). Ici la violence parait réaliste, froide... Loin de tout ses films ou le montage est là pour nous rappeler qu'il s'agit d'un film. Enfin, je dois dire ; que j'ai quand même agréablement (je ne sais pas trop si tel est le mot, vu la tournure du film..;lol^^) apprécié cette nouvelle réalisation ; qui amène une sorte de vent de fraicheur dans cet "univers". Un film dur, certes ; mais qui à l'audace de jouer carte sur table et de ne pas tourner autour du pot. A voir pour les amateurs! De même, que les réalisations Japonaises passent trop souvent inaperçu en salle ; la notoriété du réal. A fait que son oeuvre, a eu le droit à une petite distrib (loin des gros blockbusters, mais c'est toujours mieux que rien ; surtout qu'il ne s'agit pas d'un film grand public) et il en va donc ; d'en profiter un maximum sur grand écran! A voir, et certainement revoir avec un peu de recul pour mieux analyser l'ensemble de cette réalisation.
"Outrage" n'est pas le film auquel on s'attend. Il est effectivement très classique au niveau de sa narration. Le spectateur se demande tout de même qui sera le dernier mettant un point final à se massacre. Massacre réalisé d'une main de maitre par Kitano notamment toutes les scènes de violence à l'état pur, laissant au gout amer dans la bouche.
Concernant le genre de films sur la mafia en général et sur les Yakuzas en particulier, on a déjà vu mieux.
Il y a beaucoup de personnage alors qu'on comprend rapidement les buts des uns et des autres gangs, buts similaires à savoir une quête du pouvoir sans aucun remord, sans aucune sensibilité !
Ce que l'on retiendra de Outra c'est avant tout ses scènes très esthétiques de violence.
Concernant le genre de films sur la mafia en général et sur les Yakuzas en particulier, on a déjà vu mieux.
Il y a beaucoup de personnage alors qu'on comprend rapidement les buts des uns et des autres gangs, buts similaires à savoir une quête du pouvoir sans aucun remord, sans aucune sensibilité !
Ce que l'on retiendra de Outra c'est avant tout ses scènes très esthétiques de violence.
Un parrain des Yakuzas n'apprécie pas qu'un de ses lieutenants travaillent avec un ponte du trafic de drogue. Pour régler cette histoire et par la même occasion récupérer davantage de territoires, il manipule ses sbires qui s'éliminent les uns après les autres.
Takeshi Kitano revient aux Yakuzas après les avoir délaissés pendant 10 ans. Il n'a rien perdu de son style: mise en scène tranchante, violence exacerbée, Yakuzas livrés aux rivalités avec de jeunes loups sans scrupules, et scénario complexe.
Soyons honnête, il n'a rien de neuf à dire ou à défendre, mais son exercice de style est tout de même parfait de maîtrise. L'histoire est alambiquée, parfois confuse, mais les personnages sont toujours tels qu'il les apprécie: à la fois grotesques, violents et sans limites. Il n'y a que Takeshi Kitano pour réussir dans ce style.
Takeshi Kitano revient aux Yakuzas après les avoir délaissés pendant 10 ans. Il n'a rien perdu de son style: mise en scène tranchante, violence exacerbée, Yakuzas livrés aux rivalités avec de jeunes loups sans scrupules, et scénario complexe.
Soyons honnête, il n'a rien de neuf à dire ou à défendre, mais son exercice de style est tout de même parfait de maîtrise. L'histoire est alambiquée, parfois confuse, mais les personnages sont toujours tels qu'il les apprécie: à la fois grotesques, violents et sans limites. Il n'y a que Takeshi Kitano pour réussir dans ce style.
Kitano nous livre un polar sans concession mais également, et c'est dommage, sans réelle surprise. On s'offusque des règles de cette mafia surpuissante qui règle continuellement ses comptes en fonction des insultes reçues, de ces outrages qui passeraient inaperçus pour le commun des mortels mais est une déclaration de guerre pour ces Yakuzas. Quelques scènes percutantes mais l'ensemble peine à trouver son rythme dans une filmographie opulante.
Avant "Outrage", j'avais déjà vu quelques films de Kitano au gré du hasard il y a quelques années. Ca parlait de yakuzas, d'honneur, de petits doigts coupés, de grosses berlines, de fusillades avec pas mal de sang. Et j'aimais plutôt. Je m'aperçois avec une certaine satisfaction que rien n'a finalement changé dans le cinéma du réalisateur japonais. Car ici c'est exactement la même chose qu'avant. En outre, ce que j'apprécie, c'est une certaine sobriété des dialogues, à l'image des décors d'ailleurs, qui vont tous à l'essentiel sans superflu. Le phrasé nippon est même assez drôle avec ces grosses voix énervées et criardes d'où toute poésie est absente. Enfin, beaucoup de souffle et aucun temps mort dans cette guerre de clans sans merci. J'ai quand même été effrayé par certaines scènes à la limite du supportable, mais globalement j'ai été séduit par cette baston ultra-violente.
Outrage, premier épisode d'une trilogie dans laquelle on retrouve le légendaire Takeshi Kitano dans le rôle de Otomo, un vieux yakuza. Autant le dire tout de suite, Outrage a très peu de défauts. Le scénario est excellent, les personnages sont très bons, on a de l'action bien dosée, la mise en scène est soignée et les dialogues sont bien écrits. Il n'y a pas grand chose à dire à ceci prêt que le film n'est pourtant pas excellent non plus. Par moment le film manque de rythme, les spectateurs les plus pressés pourraient même s'ennuyer. C'est tout ce que j'ai à dire de négatif sur ce film mais pourquoi seulement 4/5 ? Parce que ses deux suites sont exceptionnelles.
Maître Takeshi Kitano est au film de Yakusas, ce que Martin Scorsese est au film de Mafiosi:un spécialiste, un génie, un maître incontesté. "Outrage" est cinglant, violent, magnifiquement maîtrisé. Kitano est encore une fois écrasant de charisme. Là c'est du lourd, c'est du bon, c'est du grand, et ça fait du bien. Maître Takeshi Kitano est en grande forme.
On connaît bien l’extrémisme du cinéma de Takeshi Kitano qui revient ici au film de yakuzas avec une violence qui n’a d’égale que l’absence de tout sentimentalisme. Guerre de clans, meurtres à répétition, trahisons en tout genre, le sang gicle de partout avec des scènes particulièrement gores. Le réalisateur nous propose un scénario si compliqué qu’on renonce vite à suivre la trame de l’histoire, pour se concentrer sur l’esthétisme morbide que renforce une photo très glacée. Ce ballet de la mort prend une dimension onirique typique chez Kitano, et véhicule un message particulièrement pessimiste. On reste partagé entre admiration pour la maîtrise de la mise en scène et rejet d’une expression aussi froide et sanglante.
Julien D
Kitano revient (enfin) aux films de yakuza mais semble décider de ne plus vouloir s'éloigner des codes classiques du genre, or, si ses originalités étaient aller si loin dans ses trois derniers films qu'il avait désarçonné son public, ce sont bien ces effets lyriques originaux, dans ses chefs d'œuvre comme Sonatine ou Hana-bi, qui ont fait de lui le plus grand réalisateur du Japon actuel. On assiste ici à une guerre des gangs sanglante manipulée par un "grand patron" machiavélique. Donc, alors que l'on se demande qui sera le grand vainqueur, on observe une vision inhumaine beaucoup plus inquiétante de la mafia locale que dans les films précédents de Kitano, qui pousse ici à l'extrême la violence, au point que l'on en vient à s’interroger s'il ne cherche pas à briser le mythe qu'il a contribué à fonder autour de ces gangsters. Le film peut cependant sembler intelligemment mis en scène si l'on considère cette image des yakuzas empétrés dans des rites ancéstraux comme une métaphore de la société japonaise dont on retrouve l'immobilisme dans les scènes non-violentes.
Un petit Kitano, qui se perd dans son scénario pas vraiment compréhensible et plutôt bateau. Quelques bonnes idées et moments sympas. Mais ça manque de génie.
Avant de faire ce film, Kitano a du se dire "tiens je vais faire un film où quelqu'un se fait frapper au moins toutes les dix minutes et où tout le monde s'entretue". ça peut paraître léger mais j'adhère totalement au concept. Le scénario n'est qu'un prétexte pour nous offrir un spectacle jubilatoire de jeu de massacre entre yakuzas. A ce jeu là, Kitano est un maître. Si la poésie de certains de ses films comme "Hana-Bi" n'est plus là, il reste un film brillant que ce soit au niveau de la mise en scène, de la violence ou du jeu d'acteur. Génial, un régal.
Outrage est certes un bon divertissement, mais Kitano revient sur un sujet qu'il a déjà maintes fois travaillé. J'ai pour ma part franchement l'impression que le Monsieur se répète. Un peu comme Guy Ritchie ( hormis son dernier ). Les histoires de yakuzas c'est bien, quand elles sont différentes c'est mieux.
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