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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 mai 2012
The housemaid du réalisteur Im Sang-soo possède une photographie très classieuse et soignée avec des plans d'une grande beauté. Le scénario est subtil et prend le temps de dérouler son intrigue d'une grande perversité. Malheureusement, de mon point de vue, il manque un petit quelque chose pour faire de ce bon film, un très bon film.
Un film d'une qualité plastique sans équivoque, une mise en scène maîtrisée et des acteurs principaux d'un haut niveau - servante, enfant, époux, vieille servante (ceux de la belle-mère et de la femme sont un peu à revoir à mon goût). Le hic ? Un résultat tellement plus plat que la version de 1960 qui donnait des frissons ! Les changements scénaristiques font que la scène finale, bien que parfaitement maîtrisée, tombe un peu à plat comme une mauvaise blague un peu décevante. Et je ne suis pas sûre que l'ajout de la scène finale de la famille chantant soit nécessaire ; elle casse le réalisme instauré jusque là dans la narration (leitmotiv du cinéma coréen depuis ses débuts) sans réel objectif ; c'est une ouverture qui s'évapore sans donner grand chose à penser, à mon goût.
En bref, un sujet et une image maîtrisés, mais un denouement qui laisse à désirer, en particulier en comparaison de la version de Kim ki Yong.
C'est quoi cette représentation des genres dans les relations? Être un homme beau, riche qui a tout ce qu'il veut ou une femme soumise par le mariage ou un statut sociale subalterne ? À (re)voir si vous cherchez la définition du mâle Alpha dans nos sociétés ainsi qu'un exemple des représentations qui ont mené au point de rupture actuel !
Excellent film. Une mise en scène de maître, une photo extraordinaire, un rythme fin et envoutant. D'un synopsis de base, le coréen nous sort un film magistral, qui vous prend aux tripes pas sa réalisation minutieuse. On s'y croirait, dans ce délire. Encore adoré la critique de ce nouveau blog découvert : http://projectionniste.wordpress.com/2010/09/26/the-housemaid/ , même si le gars s'enflamme trop sur l'enfant...
Un film qui nous emporte dans une dimension parallèle. Des plans de sons qui transporte qui magnifie. Tout parait magnifié par ces prises de vue qui dénudent l'image.
D'un autre coté et à l'attention de ceux qui fustigent le cinéma asiatique car trop lent, accrochez vous vous allez être étonnés! Sure d'après les extraits de vouloir le voir, je n'avais pas lu le pitch. De quoi réconcilier les inconditionnel de "thriller". Mélange de sensualité, intrigue, sexe, trahison; le rytme est au rendez-vous. N'en lisez pas trop pour garder la surprise...
Heureusement que les Coreennes sont jolies sinon quel ennui! Le scenario n a aucun rebondissement et est terriblement previsible. Les personnages sont caricatures a outrance. Les actrices sont belles et jouent pas trop mal leurs mauvais role, mais le mec qui est pourtant au centre du sujet est transparent. Decevant.
Dans ce film construit malicieusement - et tragiquement - en boucle, le début dramatique et tremblant restant longtemps à la fois impossible à intégrer au récit glacé de la partie d'échec domestique et impossible à oublier, le spectateur est confronté à une excitante aporie. Il assiste en voyeur aux jeux et aux surprises de l'amour, de la jalousie, du pouvoir, de la maternité, de la condition ancillaire. Mais il n'a jamais l'entière compréhension de personnages dont les sentiments et les actes même restent un mystère pour les autres et peut-être pour eux-mêmes. Le sujet du film semble bien être ce mystère irréductible des individus alors même qu'ils sont pris dans le jeu pourtant réglé à l'extrême des relations familiales et domestiques.
ce film est effectivement très esthétique. assez troublant et intéressant car il nous questionne sur les relations humaines, lorsque les inégalités sociales sont plus fortes que les émotions. la scène finale est particulière et je ne suis pas certaine de pouvoir l' expliquer .