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Don Diego de Las Vega
6 abonnés
72 critiques
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4,0
Publiée le 19 mars 2023
Ah oui....?? sur le plan esthétique c'est splendide.Sur le plan du message du film c'est magnifiquement exprimé sur le plan du scénario et du jeu des acteurs.
Faut vraiment permettre de mettre 0 étoile Allociné! Pathétique cette "chose". On a l'impression que la 1ère demi-heure a été tournée, plutôt bien, puis que le réalisateur a cherché des financements, les a eus, a pris l'argent, s'est enfui et a confié la fin du film à un étudiant en cinéma qui n'avait pas suivi beaucoup de cours. On était venu voir un point de vue de réalisateur sur la passion charnelle dans un contexte de soumission professionnelle et sociale – le film est vendu comme tel - et on a eu un – très – mauvais épisode des Feux de l’Amour. Les acteurs étaient pourtant prometteurs et les décors très beaux. Alors quoi ? Ben rien. Aucun trouble dans les quelques rapports montrés. Plutôt de la vulgarité crasse. S’ensuit la mise en cloque de la soumise et au revoir la passion. L’intrigue principale devient la dénonciation des pratiques de la haute bourgeoisie en Corée pour faire disparaître l’enfant. En quoi est-ce différent de ce qui se passe partout ailleurs en pareils cas ? Aucun intérêt ! La dernière scène vire au Grand-Guignol. Rien ne nous est épargné dans le ridicule. Quand on pense qu’il s’agit d’un remake, le réalisateur ne mérite pas ce titre. A bannir.
excellent film même si le thème est classique le maitre l'épouse la servante.j'ai eu du mal à comprendre le sucide au début quant à la fin après le sucide spectaculaire d'euny c'est un point d'orgue remarquable sur les rapports entre les riches et les autres. Jeu remarquable de la gouvernante. A voir absolument
Euny est engagée comme servante et nounou dans une famille aisée. Un soir , Hoon le maître de maison vient lui rendre visite dans sa chambre. L'affiche nous invite a quelque chose d'érotique, mais c'est finalement la bouteille que l'on remarque le plus une fois le film terminé. En effet Im Sang-Soo nous rabâche le cerveau de scènes avec vin, musique classique, livres d'arts... toute une artillerie répétitive censée incarner le bon goût. Au secours. Son "The housemaid" est, du coup, une faute de goût à lui tout seul. Nos personnages sont inconsistants, pas une transparence désincarnée qui aurait sa magie, mais un vide dû au manque de talent. La relation entre la servante et son employeur est d'une fadeur extrême. La jeune femme se retrouve enceinte, s'ensuit la vengeance de la femme et de la belle-mère, une cruauté interminable, lourde et elle-même sans force: une perfidie singée mais jamais atteinte, comme tout le reste. Les acteurs sont des pantins, on demeure dans l'artifice du début à la fin. Le rôle de la petite fille, regard innocent sur la malveillance de ses proches est le seul attrait de ce film. En bref "The housemaid" est maladroit, convenu, cliché, interminable, inhabité et dénué de toute beauté dans le sexe ou le mal. La chute est spectaculaire, assez impressionnante.... de la poudre aux yeux.
Bonjour je vous propose une super critique du film ( avec un comparatif par rapport au film original) sur un nouveau site internet, destiné au cinéma asiatique "East Asia" :
Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film coréen. Quel choc souvent. Quelle force, quelle puissance, et quelle élégance en même temps. Je suis toujours fascine par la force des artistes coréens pour dénoncer les travers d'une société qui est pourtant pleine de tabous.
À en voir l'affiche un peu outrancière et la bande annonce un tantinet aguicheuse et le titre digne d'un bon porno, on pouvait s'attendre avec The Housemaid à encore un de ces films erotico-stylisés asiatiques, mais le film est tout autre.
Certes, le film comporte quelques scènes qu'on pourrait aisément qualifier d'érotiques, mais le film est loin d'être centré dessus. En effet, dès les premières minutes du film, qui montrent la vie agitée d'une grande ville de Corée du Sud, on comprend qu'il explore bien plus que ça. Ce milieu populaire et pauvre dont est extrait le personnage central du film va contraster avec celui qu'elle va rencontrer en acceptant son emploi de bonne. Et c'est sur le choc de ces deux milieux sociaux que va porter en grande partie le film, pouvant être lu localement comme une critique de la société coréenne, et, plus largement du capitalisme mondial et des inégalités qu'il entraine. Le monde apparemment austère et étriqué de la haute bourgeoisie coréenne dans lequel va entrer la bonne, dans une maison froide montre d'abord une absence de sentiments et de leur expression, mais le chef de famille, présenté comme un jouisseur vivant à l'occidentale (il prends de grands airs en se baladant avec sa bouteille de vin dans la maison et en faisant beaucoup de manières pour le goûter) va se révéler moins inhumain que les autres habitants de la maison. Mais cela sera-t-il suffisant ?
Certes, le sujet du film est assez classique, et il faut savoir que c'est un remake. N'ayant pas vu la première version, coréenne elle aussi, je ne pourrais pas dire s'il est justifié, mais les qualités de la direction d'acteurs, de leur jeu, de la réalisation font de ce film un film à voir.
Effleurer sans déflorer (le titre de notre article), parce que franchement on a grave aimé The Housemaid. Preux chevaliers de l'amour fol, de la joy véritable, et contrairement à ce que le film donne à voir, nous avons décidé de l'évoquer seulement, de manière décousue, successive, impressionniste, sensitive, pudique peut-être. On se souvient de notre premier slow prépubère et on pose délicatement nos mains sur les hanches du film. C'est bien de simplement noter des idées, d'ouvrir des pistes. C'est plus facile, on laisse la place à l'interprétation du lecteur, et au bout du compte, cela nous permet d'avoir raison quoiqu'il arrive. On pense à tous ceux qui ont écrit des articles sur Oncle Bonmee... franchement chapeau, nous on passe notre chemin. Mais revenons à nos moutons et posons juste les bases: une jeune servante rejoint une vieille gouvernante dans le service d'une riche famille. L'épouse est enceinte, et le mari volage. Le mari et la servante finissent par coucher ensemble. Le mari l'engrosse. Ambiance. http://kim-bong-park.over-blog.com/article-effleurer-sans-deflorer-56888843.html
Excellent. Hitchcockien à souhait. Une intensité qui ne cesse d'augmenter. Une justesse du jeu avec des acteurs brillants. Une froideur éclipsée par une sensualité puis une atmosphère lourde, vous oscillez pendant tout le film entre l'envie et la répulsion, la haine et le dégoût. La dernière demi-heure du film est époustouflante de cruauté. Et la scène final vous donne tout simplement la gerbe. La lutte des classes comme rarement elle a été montrée au cinéma.
Je note ce film durement mais comme il s'agit d'un remake je l'appréhende forcement en comparaison à La servante de Kim Ki-Young, qui m'avait subjugué et que j'avais vu peu de temps avant. Et pour le coup j'ai vraiment eu le sentiment qu'il gardait tous les événement "action" de ce premier mais en les dénuant des justifications émotionnelles, psychologiques, en bref de tout ce qui rendait l'oeuvre originale belle et puissante.
Original, a voir absolument. Ce film coréen nous apporte une mise en scène sobre et glacial, un parfait rendu des relations distantes et retenues entre maîtres et servants. Parfaite direction des acteurs et mention particulière pour la petite fille. Les scènes érotiques, tournées pour nous placer en voyeur, sont crues et brutales limite humiliantes. Bonne étude des relations humaines tourné en huit clos.
Ce film ne laissera pas indifférent...à partir d'un scénario plutôt simple, le réalisateur nous entraîne dans une chute vertigineuse vers l'hypocrisie la plus totale et la cruauté à l'état pur. Par le contraste du rang des protagoniste, on assiste à une lutte de pouvoirs et des genres, chacun usant de ses ressources pour garder la main sur une situation qui paraît inextricable. Le jeu est splendide, Jeon Do-Yeon est magnifique, on n'en sort pas indemne.