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dridri66
1 critique
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4,0
Publiée le 19 septembre 2015
Mélange d'action, d'humour avec un côté vintage classe à l'anglaise. Un très bon divertissement. De plus ca change des acteurs principaux des grosses productions.
Il faisait partie des films que j'attendais le plus cette année 2015. C'est une énorme déception à la sortie. Guy Ritchie est loin d'être au sommet de sa forme dans The Man from U.N.C.L.E. Ce film surfe sur la récente mode des films d'espionnage décomplexés comme Kingsman, Spy ou le récent MI:5 (c'est donc au moins le quatrième de l'année 2015). Le problème c'est que ça ne fonctionne pas ici. Beaucoup de gags dans ce film ne sont portés par rien du tout. En exemple, je donnerais la scène de spoiler: la course-poursuite en bateau totalement décalée mais qui fait davantage "What the fuck ?" que l'effet comique voulu . A part cela les personnages principaux joués par Henry Cavill et Armie Hammer marquent un bon duo, la scène d'introduction est parfaite et la B.O. est très inspirée.
Miser sur le vintage, l'humour, l'action, le charme, l'image ... C'est jamais vraiment évident, mais arriver à miser sur un cocktail détonnant de tous ces ingrédients, ça l'est encore moins... Pourtant, Guy Ritchie nous en propose un délicieux avec ce film vraiment surprenant ! Les acteurs, méconnus pour ma part, son géniaux. Et cette B.O .... Une réussite !
Excellent, joussif, drôle et amusant ... J'ai passé un très bon moment à regarder ce film ... Il fait même partit de mon top 5 de cette année 2015 ! Bravo au réalisateur car le résultat est à la hauteur de mon espérance ...
Style incontestable du réalisateur qui donne plaisir à voir. Pour ce que qui est du film en lui même, on est pas dans un scénario transcendant ni sur le film de l'année mais attendions nous vraiment cela de lui?
Guy Ritchie nous vendait une comédie d'espionnage, reprenant le glamour des années 60 sur fond de confrontation entre Américains et Soviétiques. Et c'est réussit. Ritchie arrive toujours à dépoussiérez ce vieux genre de films qui étaient légions à l'époque, et qui ont disparu avec les mœurs qu'il a accompagné. Sans faire dans la surenchère outrancière d'un Mission : Impossible, le film est un divertissement qui s'assume, tout en rendant hommage aux années 60, recréant à l'écran son charme sans donner dans le docu-fiction nostalgique. Ce qui m'a le plus surpris est le casting. Armie Hammer ("Péril Rouge") est méconnaissable, ressemblant davantage à Tom Hardy dans Enfant 44 qu'à son rôle de cow-boy dans le médiocre Lone Ranger. Idem pour Henry Cavill, qui nous fait oublier son rôle de Man of Steel, pourtant encore ancré dans les esprits. On découvre également la charmante nouvelle coqueluche d'Hollywood : la brune Alicia Vikander, dont le personnage allemand fait naturellement le lien entre l'Est de Kuryakin et l'Ouest de Solo. Au final, une comédie un poil décalée, qui ne se moque jamais de cette époque, mais au contraire, nous fait revivre, à nous, ce public contemporain, cet univers coloré et codifié.
Extrêmement mauvais film pourtant les ingrédients étaient réunis pour réaliser un divertissement de qualité. Malheureusement peu (voire rien) ne sauve le film de l'ennui et pire de l'exaspération la plus totale. La faute à un scénario d'un vide abyssal, des acteurs peu inspirés (surtout Caviil arrogant et à claquer sauf lors de 3 plans ce qui est assez peu) seule Alicia Vikander tire son épingle du jeu, et surtout une réalisation absolument atroce car bien trop maniérée, vaine et stupide la plupart du temps. Les blagues ou clins d'oeil du réalisateur tombent à plat. Pour exemple, une scène dans une voiture où les vitres sont fermées, on voit les personnages parler mais on ne les entend pas et pour combler ce manque Ritchie a la bonne idée de mettre des sous-titres qui couvrent les 2/3 de l'image. Heureusement un des personnages a la bonne idée de baisser sa vitre... Si si. Les quelques bonnes idées sont gâchées car pressés comme des citrons (voir scène du camion et du bateau avec cette musique toujours omniprésente). La musique parlons-en car elle occupe une place très importante dans le films car sur les près de 2h de projection, elle doit bien couvrir 1H45. Et bien son utilisation (sur-utilisation devrais-je dire) est absolument insupportable, à tel point qu'on a envie de crier " la ferme" pendant la projection. Bref qu'une envie : hurler "comment peut-on réaliser une daube pareille avec autant d'argent?".
Avec "Agents très spéciaux", Guy Ritchie revient avec une comédie d'espionnage efficace et jouissive. On retrouve avec plaisir la superbe mise en scène très typée du cinéaste déjà présente dans ses longs métrages précédents. Cette excellente réalisation, qui fourmille de bonnes idées, apporte un gros "plus" à ce film dont le scénario demeure des plus classiques. L'intrigue est justement trop prévisible, manque de prises de risque et du grain de folie nécessaire pour en faire une oeuvre mémorable comme l'était un "Snatch" par exemple. A la place, on se contente seulement d'un bon film, divertissant avec quelques traces d'originalité mais bien trop formaté. A noter que la Bande son est excellente également. Bref, toujours un plaisir de visionner un Guy Ritchie car ce Monsieur sait tenir sa caméra.
Il est bien, on passe un bon moment, mais à mon goût, c'est loin d'être le meilleur de Guy Ritchie. Peut-être parce que le scénario est un peu trop attendu.Difficile à savoir, mais il ne m'a pas emballé comme ses précédents films m'ont emballé.
On en aura manger du film d'espionnage cette année ! Après Kingsman, Spy, Mission:Impossibile Rogue Nation et en attendant le nouveau James Bond, voici l'adaptation de la série Des Agents Très Spéciaux. Une série qui a le même père que le célèbre Agent 007 qui a probablement inspiré en partie Mission:Impossible sorti deux ans plus tard. Si aujourd'hui son héros Napoleon Solo n'est plus autant dans les mémoires qu'un James Bond où même qu'un Jim Phelps, pour les américains la série reste suffisamment culte pour donner l'envie à Warner Bros d'en faire un long métrage.
Il y a eu une sacrée valse de réalisateurs et d'acteurs avant que le studio n'arrive à boucler son casting définitif et celui qui mettrait en image cette histoire. Il s'en est fallu de peu pour voir Tom Cruise dans le rôle de Napoleon Solo sous la direction de Steven Soderbergh. Si au final nous sommes pas vraiment perdant question réalisateur avec Guy Ritchie, le casting des deux rôles principaux est plus étonnant. Le pari risqué de miser sur deux jeunes acteurs encore assez peu connu. Henry Cavill, le nouveau Superman de Man Of Steel et des prochains films DC Comics est Napoleon Solo et Armie Hammer, héros du film Lone Ranger, joue Illya Kuryakin.
Les deux hommes, qui ont encore toutes leurs preuves à faire, manquent cruellement de charisme pour porter cette histoire. Le ton du film se voudrait proche de celui des Sherlock Holmes toujours sur le fil entre sérieux et comique. Le problème c'est qu'il manque un acteur de la trempe d'un Robert Downey Jr ou d'un Jean Dujardin façon OSS 117 pour savoir jouer ce genre de rôle. Avec ces deux acteurs taillés pour l'action, l'humour tombent totalement à plat.
Mais le gros problème de ce film, c'est son rythme. Pour se la jouer classe et élégant, le long métrage se traîne en longueur à la manière de Skyfall. Agents Très Spéciaux manque surtout de scènes d'action vraiment détonantes surtout pour faire le poids face au mastodon qu'est devenu la franchise Mission:Impossible. Ici l'action passe clairement au second plan, elle est même parfois en contre champs, saucissonnée par des split screens ou totalement muette car recouvert par de la musique. Résultat on s'ennuie ferme devant des scènes de bla-bla sans intérêt et un scénario trop simple et manquant cruellement de suspense et d'originalité.
Heureusement qu'Alicia Vikander est là pour remonter le niveau. L'actrice montante en est à son troisième film sorti cette année sur nos écrans. Très belle et pétillante, elle ridiculise totalement les deux héros même si elle aussi doit conjuguer avec ce scénario anémique. Autre recrue féminine, Elizabeth Debicki, découverte dans le remake de Gatsby Le Magnifique, joue ici la grande méchante du film à la tête d'une organisation secrète façon James Bond. Un rôle qui aurait pu là encore être beaucoup plus développé.
Guy Ritchie s'attaque à l'espionnage, et transforme en comédie une série emblématique des 60's. Dans "The Man from U.N.C.L.E.", deux agents américain et soviétique doivent collaborer pour empêcher des néonazis d'obtenir une bombe atomique. Le principal défaut du film est son intrigue très conventionnelle, et sans grande surprise, qui n'est pas aidée par des antagonistes totalement sous-exploités. Mais rapidement, on s'intéresse à la relation assez sympathique entre les deux protagonistes : un Russe brutal, susceptible et psychotique, et un Américain séducteur, cynique, et appréciant le luxe (une prestation réussie d'Henry Cavill, qui avait d'ailleurs été approché pour interpréter James Bond dans "Casino Royale", et dont ce rôle constitue une excellente carte de visite pour endosser le costume de 007 dans un futur proche...). Un rapport plutôt bien exploité, qui donne lieu à de nombreuses touches humoristiques amusantes et décalées. Le tout est élégamment mis en scène, et contient plusieurs références ou clin d'oeil aux classiques de l'espionnage des 60's. Par ailleurs, Ritchie nous fait à plusieurs reprises revisionner des scènes sous un autre angle pour transformer une situation. Un procédé tantôt ingénieux, tantôt un peu lourd. On notera également quelques séquences d'action divertissantes, mais un final malheureusement un peu expédié : un combat moyennement lisible à base de shaky cam et de plans serrés, et une ruse un peu grosse. Ainsi, "The Man from U.N.C.L.E." est une comédie d'espionnage satisfaisante, qui déroutera peut-être ceux qui en attendaient davantage, mais qui amusera les amateurs du genre.