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romano31
278 abonnés
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4,0
Publiée le 21 septembre 2015
Après avoir brillamment revisité le personnage de Sherlock Holmes, Guy Ritchie revient avec une adaptation de la série télévisée Des agents très spéciaux. Un film d'espionnage donc, très glamour où Henry Cavill et Armie Hammer s'en donnent à cœur joie. Le film reprend les codes des films d'espionnage des années 60 tout en y ajoutant une touche d'humour et des scènes d'action décomplexées. Le duo que forment Henry Cavill et Armie Hammer fonctionne à merveille, la bande son est très réussie et Guy Ritchie assure une réalisation tout en finesse. Un divertissement fort sympathique, so british, qui ravira les amateurs de films d'espionnage.
J'avoue que je sais pas quoi vraiment en penser de ce film.
Entre l'espionnage double et la recherche de malotrus qui cherchent à s'emparer de la bombe nucléaire, ce film de Guy Ritchie est calme et plat. Parfois des courses ou bastons donnent un peu de peps au film.
Je ne ressorts super heureux d'avoir vu ce film noir et pas malheureux non plus. Sentiment bizarre en fait.
J'ai passé un très bon moment devant ce film. De l' humour justement dosée, des scènes d'action bien amenées, des acteurs.... Ba Henry Cavill quoi ! Bref, un film bien distrayant que je recommande.
Le réalisateur britannique du film culte Snatch et des très respectables Holmes poursuit dans la veine des films de samedi soir, humour british et castagne compris, en explorant ici les ressorts un peu fatigués du film d'espionnage traditionnel, on veut dire entre un Russe un peu rustaud, un Américain très classe et une magnifique Allemande (?), arbitre des élégances. On ne s'ennuie pas, c'est sûr, et on ne souffre pas de la fatigante surenchère d'effets spéciaux que l'on rencontre souvent dans ce genre de films. Pour autant, on oubliera assez vite ce film dont l'interprétation finaude des principaux protagonistes masque mal les faiblesses d'un scénario pas très sophistiqué.
J'ai trouvé ce film très sympa. Les dialogues sont savoureux et plein d'humour, les acteurs parfaits. ça fait du bien de voir de nouveaux visages ! Mention spéciale à Henry Cavill qui amène beaucoup de classe à son personnage de mec viril et ténébreux. Il était très bien dans Man of Steel mais ici il a enfin des dialogues de plus de 2 lignes ! Les décors, les costumes sont soignés et respectueux de l'époque. L'époque , c'est justement peut être le point faible du film car le sujet de la guerre froide entre Usa et Russie n'est pas très vendeur de nos jours. Pourtant une fois que le film commence cela passe très bien mais malheureusement cela rebutera beaucoup de spectateurs qui passeront alors à côté d'un bon film divertissant et aux dialogues léchés et drôles. Et la musique est cool ! A voir !
un bon film d'espionnage made in année 60 très kitch avec beaucoup d'humour et même des scènes hilarantes. une très bonne surprise et ce trio me plait beaucoup.
sous un scénario entendu de film d'espionnage, une très belle réalisation et mise en scène. une approche picturale et un montage sonore audacieux qui donnent au film une vrai personnalité... a conseiller!
Initialement prévu pour Steven Soderbergh, l’adaptation de la série télévisée The Man from U.N.C.L.E. tombe finalement entre les mains du cinéaste britannique Guy Ritchie après moult péripéties. Un temps, Tom Cruise était même intéressé pour tenir le rôle principal du film. Ces dernières années, Ritchie voue une passion pour les adaptations : après deux films Sherlock Holmes qui ont eu du mal à convaincre sur le plan qualitatif, étant aussi ses films les moins personnels, il prépare aussi une adaptation des aventures du roi Arthur pour son prochain film. Ayant droit à des projets d’envergures, il se perd quelque peu dans des productions de studios où il a parfois du mal à retrouver son style. Donc arrivera-t-il à retrouver sa verve british après deux Sherlock Holmes très américanisés, qui n’ont du cinéaste que l’aspect visuel clipesque ? Parce qu’il ne faut pas oublier que Guy Ritchie est aussi un scénariste qui a un sens bien à lui du storytelling, parfois grossier et un peu lourd mais très personnel. Ici il renoue donc avec ses premiers amours, se rappropriant quelque peu cette histoire pour la mettre au service de son style. Il signe donc une oeuvre purement britannique, qui cherche constamment le fun, la coolitude et l’humour facile. De là découle donc un certain agacement. À trop vouloir être cool, le film devient vite énervant, réutilisant certains effets à outrance ce qui finit par leur enlever tout intérêt. Surtout que certains de ses effets ont tendance à céder à la facilité et à prendre le spectateur pour un assisté, certains twists sont assez évidents mais il se sent obligé d’y revenir plusieurs fois pour les expliquer sous toutes les coutures. Ce qui fait que l’intrigue est globalement très prévisible voire même déjà-vu dans la caractérisation de ses personnages et l’utilisation de ses rebondissements. Néanmoins il arrive malgré tout à désamorcer ses nombreux clichés avec humour et intelligence. Parvenant ainsi à offrir quelques séquences absolument savoureuses, comme une hilarante et originale course poursuite en bateaux. Par contre l’humour est assez inégal, notamment quand il se sert des dialogues pour faire des doubles sens sexuels trop appuyés, cela devient vite lourd et répétitif car la majeure partie des dialogues se concentre sur cela. Ça marche peut-être une ou deux fois mais clairement pas sur la durée. Mais au final malgré tout ses défauts et une simplicité au niveau de l’intrigue, celle-ci se montre quand même plutôt correcte, cohérente et agréable à suivre. Le tout est en plus conduit par un casting impeccable mené par un trio d’acteurs convaincant et investi qui joue habilement avec les stéréotypes. Henry Cavill est sur la dérision et offre les meilleurs moments d’humour ; malgré un rôle qui aurait pu être très vite caricatural dans le mauvais sens du terme, il apporte suffisamment de second degré pour éviter l’agacement. Armie Hammer possède quant à lui un rôle plus sérieux et plus torturé mais tout aussi caricatural. Le problème étant que même si l’humour autour de son personnage fonctionne, sa part sombre tend à devenir simpliste et manque cruellement de développement. L’acteur se montre quand même convaincant mais manque légèrement de charisme. Alicia Vinkander est finalement celle qui emporte l’adhésion, elle possède le personnage le plus intéressant et celui qui sort plus facilement des stéréotypes. Elle se révèle comme à son habitude très talentueuse. Dommage que le scénario se sente obligé de créer une romance prévisible et mal amenée, et qui en plus se montre gérée de manière paresseuse, desservant totalement les personnages. Sinon on notera aussi la présence de Hugh Grant en roue libre mais très en forme. La réalisation est dans la pure tradition de Guy Ritchie, le montage cherche un rythme effréné et arrive parfois à le trouver, même si le film à tendance à confondre rythme et vitesse. Le montage est aussi trop précipité dans les scènes d’actions qui tendront par moments à être illisibles, surtout les rares scènes de combats aux corps à corps. La photographie est très léchée tandis que la sélection musicale est évidente et très cool, un peu à l’image du film. La mise en scène se montre énergique et bien pensée offrant des moments assez tonitruants. Notamment les deux scènes en split screen qui remplacent un peu les ralentis habituels du metteur en scène, lui permettant quelque peu de repenser son style. Il arrive même par moments à créer l’angoisse au détour d’une scène bien amenée et tendue, ainsi que de l’épique avec une scène d’action finale brillamment filmée grâce à des plans aériens dynamiques. En conclusion The Man from U.N.C.L.E. est un bon film et un divertissement assez exaltant. Même s’il s’impose comme un Guy Ritchie mineur mais en étant un long métrage bien plus personnel par rapport à ce qu’il a fait ses dernières années. En résulte donc un film qui a ses défauts, bien trop lourd et prévisible dans son traitement mais indéniablement énergique et bien troussé. Le casting tient l’ensemble à merveille même s’il ne possède pas une alchimie évidente et certains défauts de rythme et d’écriture tendent à rendre l’ensemble simpliste et un tantinet didactique. Malgré tout on passe un moment fun et indéniablement très cool, parfois même trop, mais on se prend au jeu avec un certain plaisir.
Guy Ritchie, succédant à plusieurs projets inaboutis, ressuscite (mais pas à l'identique) la série des "sixties" "The Man from UNCLE" (acronyme pour "United Network Command for Law and Enforcement") avec brio. Cette alliance improbable entre un agent du KGB et un agent secret américain (quasiment contre-nature, en pleine guerre froide entre USA et URSS - le film se passe sous Kennedy, en 1962) donne une histoire sans originalité sur le fond (une organisation malveillante fait construire une bombe nucléaire par un savant ayant oeuvré au temps du 3e Reich, Udo Teller), mais menée tambour battant, avec panache, éclat, beaucoup d'humour, et de belles trouvailles de mise en images. Toute la panoplie du bon film d'espionnage est utilisée, des décors superbes (avec part belle à l'Italie) aux méchants très méchantsspoiler: (dont un en particulier, frère du savant, qui sera pris à sa propre "expertise"), sans oublier une méchante très méchante, avec cascades impeccables pour péripéties jamais doublonnées, et une jolie fille (mais n'ayant rien d'une potiche !).... Dans le genre du film d'espionnage un (grand) brin parodique, une totale réussite. Casting aux petits oignons : les Britanniques Hugh Grant (le coordinateur "british" - Intelligence maritime, Alexander Waverly) et Henry Cavill (dans le rôle du "Cow-boy", Napoleon Solo), l'Américain Armie Hammer (dans celui du "Péril rouge", le Russe Illya Kuryakin) et la Suédoise Alicia Vikander (en Allemande de l'Est, fille du savant - Gaby Teller). Quatre "profils" très atypiques (cf. les fiches signalétiques des intéressés lançant le générique de fin). Un possible début de "franchise" ?...