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    Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E
    Note moyenne
    3,9
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    500 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Vouloir sortir au cinéma même quand rien ne vous tente, c’est parfois l’occasion de se laisser agréablement surprendre. Mais bon… Encore fallait-il trouver l’heureux élu. Moi, quand j’ai vu qu’il y avait un film de Guy Richie de projeté, je me suis dit « après tout, pourquoi pas ». C'est vrai quoi : le mec a toujours su entretenir une réalisation très nerveuse et assez inventive. Au moins pouvais-je me raccrocher à ça à défaut d’un titre vraiment pas très vendeur (félicitations d’ailleurs aux distributeurs français pour ça : moi quand je vois « agents très spéciaux » je m’attends à une comédie potache. Pas la meilleure entrée en matière, avouons-le !) Alors j’y suis allé, prêt à tout prendre, ouvert à tout… Et au final, bah je trouve que je n’ai pas eu grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Alors OK, c’est vrai, la réalisation est inventive, nerveuse… Mais bon, on est là dans le pur exercice de style qui n’invente rien. Ambiance Vintage, photo rétro, grosse police de caractère jaune. A cela on y a greffé le scénario basique de buddy movie. Tous les codes sont connus. Certes, c’est fait exprès. C’est fait pour jouer avec. Mais bon voilà, moi j’ai l’impression que, sur ce coup là, Guy Richie joue un peu tout seul. Moi j’ai eu l’impression qu’on me ressortait encore et toujours la même fournée. Pas un seul instant je me suis senti impliqué par les personnages ou les situations. J’avais l’impression qu’on me déroulait une série de clichés face auxquels je suis resté de marbre. Alors oui, je peux concevoir qu’on peut s’y retrouver pour peu que ce genre d’exercice de style vous parle. Pour moi c’est vraiment trop commun pour que ça puisse me dresser le poil. Deux heures de temps perdu. Triste non ?
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Un film d’espionnage comique de Guy Ritchie particulièrement décevant et ennuyeux. En effet, la réalisation propose un scénario peu convaincant, des scènes d’action inexistantes, un rythme poussif, des personnages peu attachants et un humour inefficace. Une réalisation lente et banale, sans saveur ni surprise ! On reste très loin du brillant "Snatch" !
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    ça ne fonctionne pas. il n'y a rien d'autre à dire, autant la série des années 60 correspondait à son époque, autant là, plus du tout, ce n'est ni 60' ni contemporain. c'est ennuyeux, la rivalité entre les deux protagonistes n'a rien de drôle, le rythme est poussif, et ce malgré un début plutôt prometteur, mais on s'ennuie vite après. Dommage
    MediaShow
    MediaShow

    141 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Après le succès de Sherlock Holmes, Guy Ritchie nous dévoile une belle adaptation d’une vieille série américaine des années 60, The Man from U.N.C.L.E. En alliant, d’une manière improbable, un agent du KGB et un agent secret américain, durant la Guerre Froide sur une mission capitale, le réalisateur réussit à créer une ambiance nostalgique et palpitante. Au travers d’une histoire sans grande originalité sur le fond, le spectateur est néanmoins embarqué dans une mission avec du panache et beaucoup d’humour. MediaShow vous expose son point de vue sur cette belle adaptation, accompagnée d’un casting aux petits oignons.

    Sur un ton très britannique proche d’un James Bond ou d’un Sherlock Holmes, nous retrouvons toute la recette d’un bon film d’espionnage à savoir des décors nostalgiques, des personnages chics, des courses-poursuites et fusillades ou encore des armes propres à ce genre de films. On y retrouve plus particulièrement un clin d’oeil à James Bond par le biais de notre agent espion Napoléon Solo. Charmeur, cogneur et tout particulièrement instinctif dans ses décisions, ce personnage, incarné par Henry Cavill, reprend tous les codes de l’espionnage à la « British ». Pour le compléter, nous retrouvons un agent russe, particulièrement coriace, Armie Hammer.

    Au cœur de la Guerre Froide dans un décor très vintage, du rythme, de l’humour, des scènes réalisées en « split screen », et aussi une musique incroyablement bien choisie, qui nous fait voyager et revivre ces années 60. Un rythme bien conservé tout au long du film et une méchante très bien représentée ! Accompagné à cela, nous avons un casting aux petits oignons. Des personnages complètement décalés, interprétés par des très bons acteurs ! A l’affiche, nous avons Henri Cavell, dans le rôle de Napoléon Solo, Armie Hammer, notre Lone Ranger, dans le rôle de Illya Kuryakin, Alicia Vikander, dans le rôle de Gaby Teller et enfin notre méchante cruellement séduisante Victoria Vinciguerra, interprété par Elisabeth Debicki. En bref … un casting qui nous régale !

    En conclusion, Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E. est une preuve irréfutable montrant la capacité de s’approprier un sujet très américain et de lui donner une texture volontairement « so British ». Le résultat est plus que convaincant ! On rigole beaucoup, l’énergie ne baisse jamais, on ne s’ennuie pas et la mise en scène est d’une créativité désarmante.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2015
    Guy Ritchie, succédant à plusieurs projets inaboutis, ressuscite (mais pas à l'identique) la série des "sixties" "The Man from UNCLE" (acronyme pour "United Network Command for Law and Enforcement") avec brio. Cette alliance improbable entre un agent du KGB et un agent secret américain (quasiment contre-nature, en pleine guerre froide entre USA et URSS - le film se passe sous Kennedy, en 1962) donne une histoire sans originalité sur le fond (une organisation malveillante fait construire une bombe nucléaire par un savant ayant oeuvré au temps du 3e Reich, Udo Teller), mais menée tambour battant, avec panache, éclat, beaucoup d'humour, et de belles trouvailles de mise en images. Toute la panoplie du bon film d'espionnage est utilisée, des décors superbes (avec part belle à l'Italie) aux méchants très méchants spoiler: (dont un en particulier, frère du savant, qui sera pris à sa propre "expertise"),
    sans oublier une méchante très méchante, avec cascades impeccables pour péripéties jamais doublonnées, et une jolie fille (mais n'ayant rien d'une potiche !).... Dans le genre du film d'espionnage un (grand) brin parodique, une totale réussite. Casting aux petits oignons : les Britanniques Hugh Grant (le coordinateur "british" - Intelligence maritime, Alexander Waverly) et Henry Cavill (dans le rôle du "Cow-boy", Napoleon Solo), l'Américain Armie Hammer (dans celui du "Péril rouge", le Russe Illya Kuryakin) et la Suédoise Alicia Vikander (en Allemande de l'Est, fille du savant - Gaby Teller). Quatre "profils" très atypiques (cf. les fiches signalétiques des intéressés lançant le générique de fin). Un possible début de "franchise" ?...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Il est vrai qu'il est assez dur d'allier l'URSS aux États Unis, l'humour et le sérieux, l'amitié et la rivalité. Ce film relève le défi et accompli sa mission 5/5. Un espion et super agent Américain, s'allie à un pair Soviétique pour sauver le monde, tous les deux accompagnés d'une charmante Allemande de l'est qui leur sert de couverture.
    Un film qui alterne entre de lourds instants de suspense et la finesse d'un humour décalé.
    J'ai hâte de revoir ce film encore et encore...
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    On a le sentiment que quel que soit leur sujet, les films de Ritchie ne seront jamais bons. Ritchie considère la narration comme une mécanique. Les péripéties s’enchainent, d’une manière toujours extrêmement logique. Les scènes sont montées bout à bout sans qu’aucune ne décolle de sa nécessité de faire progresser l’intrigue. On sent en permanence que ce qui est montré a une raison, que ce qui est montré a été pensé par le réalisateur. Impossible, donc, d’être emporté par l’histoire. A ce stade, Guy Ritchie n’emploie plus la technique du « fusil de Tchekhov », mais invente la « mitrailleuse de Tchekhov ».
    Le réalisateur n’a toujours pas modéré sa prétention. Se croyant le parangon du « cool », Ritchie multiplie les effets de tape-à-l’œil tel que les split screens et les répliques qui claquent, courant en permanence après une « classe » complètement factice. Le problème est toujours le même : en faisant porter l’attention des spectateurs sur ses procédés de mise en scène (« Regardez comme je suis virtuose ») plutôt que sur l’histoire, Ritchie désinvestit les spectateurs de celle-ci, et plus rien ne provoque d’émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2017
    Un chouette film d’espion, drôle, avec un peu d’action, l’association agent russe et américain fonctionne bien, sympa mais sans plus.

    La critique complète sur mon blog
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2015
    La BA me laisser présager autre chose. Cela sonne un peu déja vu. Quelques moments drôles, un peu d'action et une trame banale dont certains ne saisiront pas tout. Sa se laisse regarder sans prise de tête, mais coté castingc'est pas le top. Pour l'histoire, elle démarre assez rapidement pour nous mettre dedans mais à cause de quelqus incohérences et divers défauts. On s'en la faute générale. Une sorte de mix des films du genre en moins bien et pas vraiment prenant si on le suit depuis le début puisque la fin est légèrement prévisible.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    L'idée de caricature de l'agent secret germe dans toutes les grosses productions. Avec la faute de goût Kingsman cette année, on a le droit à une réplique quasi identique. Il y a l'idée et l'envie de faire entrer le genre dans une zone de burlesque, qui pour moi ne colle pas. Vikander à encore un visage de gamine, Cavill se la pète comme pas permis. Il reste Armie Hammer, plus dans le mesure du rôle, à voir dans un autre registre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 septembre 2015
    Pour l’adaptation sur grand écran de la série des années 60 : « Des Agents Très Spéciaux », le réalisateur Guy Ritchie n’a gardé que les personnages et le contexte historique, pour ensuite tisser une histoire dans laquelle se mêle ses principaux traits de caractère : De l’humour, de l’action et un hommage très prononcé aux serviteurs des services secrets de sa majesté. Car il est évidemment impossible de ne pas voir dans cette adaptation un clin d’oeil aux James Bond, notamment à travers le personnage interprété par Henry Cavill (Man of Steel), dont le flegme est une désarmante assurance quelque soit les circonstances. Charmeur, cogneur et surtout particulièrement instinctif dans ses décisions, le personnage de Napoléon Solo reprend tous les codes de l’espionnage British.

    Et son alter ego russe interprété par Armie Hammer (Lone Ranger), n’est pas en reste, loin de là ! Il vient compléter les failles de son acolyte imposé et apprend tout en donnant des leçons à son embarrassant comparse. Mais bien sûr tout cela ne coexiste et ne prend corps que par la capacité de Guy Ritchie à donner forme à une grosse machine tout en lui conservant tous les aspects d’un film simple et désarmant. On garde toujours la matière de départ, des personnages décalés qui se font en permanence échos dans toute la carrière du réalisateur et des situations complexes que le ou les héros vont devoir démêler sans jamais perdre une once de leur fierté.

    Mais surtout, Guy Ritchie impose une signature, une mise en scène continuellement inventive, en mouvement perpétuel, comme David Fincher le fait également, à sa manière, le réalisateur ne reste pas sur un plan simple, il doit toujours lui donner une texture particulière, comme lorsque les deux héros ouvrent un coffre, la position de la caméra donne à la scène une sensation incroyablement vertigineuse. Pareil dans la course poursuite en bateau, Guy Ritchie casse les codes pour mieux imprégner les choix opérés par ses héros et les changements intérieurs.

    En conclusion, « Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E. » est une preuve supplémentaire de la capacité de Guy Ricthie de s’approprier un sujet très américain et de lui donner une texture volontairement so British. Le résultat est sensationnel ! On rit beaucoup, l’énergie ne baisse jamais d’un cran et la mise en scène est d’une inventivité désarmante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Excellent, joussif, drôle et amusant ... J'ai passé un très bon moment à regarder ce film ... Il fait même partit de mon top 5 de cette année 2015 ! Bravo au réalisateur car le résultat est à la hauteur de mon espérance ...
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Style incontestable du réalisateur qui donne plaisir à voir. Pour ce que qui est du film en lui même, on est pas dans un scénario transcendant ni sur le film de l'année mais attendions nous vraiment cela de lui?
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Excellent exceptionnel et d'une esthétique raffinée à couper le souffle, le tout sur une BO magnifique, ce nouveau Richie est un bijoux !
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    Agents très spéciaux : codes U.N.C.L.E, tel était le seul film de ce mois de septembre que j’attendais de voir puisque ce mois est un peu, ce que j’aime appeler la période de désintérêt du cinéma chaque année puisque ce ne sont généralement pas les périodes ou l’on a le plus de film intéressant à voir venir.

    Si vous suivez les sorties cinéma cette année, vous avez surement remarqué qu’actuellement le cinéma d’espionnage connait une belle période : cela a commencé avec Kingsman de Matthew Vaugh et Mission Impossible : Rogue Nation de Christopher McQuarrie le mois dernier. Prochainement on aura le droit à un nouveau James Bond signé Mendes, et un nouveau film de Spielberg plus prometteur que jamais, mais pour l’instant c’est à Guy Ritchie d’être sur le devant de la scène avec cette réadaptation d’une vieille série américaine (que je n’ai pas vu évidemment). Les bandes annonces annonçaient par ailleurs un film d’espionnage bien délirant en compagnie de Superman Snyder, et à défaut d’être dans la liste de mes réalisateurs favoris, Guy Ritchie est un metteur en scène britannique que j’apprécie bien.

    Guy Ritchie qui est surtout connu pour ses films de Gangsters à quiproquo hilarant tel que l’excellent Snatch ou le très bon Arnaques, Crimes et Botanique qui n’est que son tout premier film. Mais également pour ses deux très divertissant Sherlock Holmes qui sont les derniers films qu’il a sorti dernièrement il y a 4 ans maintenant. Mais pour en revenir à notre film, son succès est pour la moment assez discret puisqu’il a tout juste rentabilisé son budget de départ et que la critique, bien qu’appréciant globalement le film, n’est pas plus enthousiaste que ça.

    Ce qui ne m’a pas découragé d’aller le voir en salle, et dans l’ensemble j’ai eu ce que j’attendais d’après ce que nous promettait les bandes-annonces, même si ça aurait pu être bien meilleur quand on voit de quel série ça s’inspire et le contexte social que ça nous présente. Parlons d’abord du casting, et des personnages.

    C’est le deuxième film dans lequel je vois Henry Cavill, le célèbre Superman de la version Zack Snyder qui a autant eu le droit à des fans qu’à des détracteurs, et toujours doublé dans la VF par l’excellent Adrien Antoine. Il interprète ici Napoléon Solo, un agent secret américain de la C.I.A travaillant en solo (Solo, seul, vous avez compris), beau gosse, têtue et charmeur contraint de faire équipe avec un autre espion pour démanteler une organisation criminelle mondiale. Si en soi le personnage n’apporte pas grand-chose de novateur, il arrive à être très crédible et sympathique grâce à l’acteur qui se révèle excellent ici, il apportera même pas mal de rire. Mais je trouve cela dommage de ne pas revenir davantage sur ses origines et sur son background, surtout quand on voit que les expositions ne sont pas ce qu’il y a de mieux fait dans ce film, j’y reviendrais un peu plus bas.

    De l’autre côté, on a Armie Hammer, agent du KGB à la force herculéenne s’emportant facilement qui sera le partenaire attitré de Napoléon pendant la mission qui leur est confié. Je ne gardais pas un bon souvenir de l’acteur dans Lone Ranger : la naissance d’un héros, le problème venant surtout de son personnage et non pas du comédien. Mais ici, preuve est qu’il sait se montrer bien plus convaincant quand on lui donne un protagoniste réussi. Comme Napoléon, il n’apporte rien de neuf mais on l’apprécie rapidement et son binôme avec Napoléon, bien que classique en lui-même, fonctionne généralement bien pour qu’on ne s'ennuie pas. Et là encore, spoiler: des origines intéressantes mais pas assez mis en avant ou approfondi alors qu’il y avait matière à développer cela.


    Faisons finalement un trio avec, personnellement, la grosse bonne surprise du film avec la sublime Alicia Vilkander en tant que Gaby Teller, qui se révèle également très convaincante et investie (en plus d’être bien sexy), même si son personnage n’a pas, non plus, grand-chose d’original à proposer finalement bien qu’elle apporte quelques bons moments. En clair un binôme sympathique complété par une fille de scientifique généralement agréable à suivre.

    Pour le reste des acteurs, il y a bien Hugh Grant et Jared Harris mais ils n’ont que des petits rôles secondaires au final sans pour autant mal jouer, rien d’horrible à dire en ce qui me concerne en tout cas. En revanche, devinez quoi : l’antagoniste, spoiler: Victoria Vinciguerra,
    est totalement oubliable et terriblement creux pour un film d’espionnage. Le comédien qui le/la joue n’y met pas de mauvaise volonté et ne joue pas mal mais on a tellement peu d’élément sur lui/elle et ses motivations sont si clichés et simplistes (comme dans pas mal de film d’action ces dernières années hélas) qu’on l’associerait sans mal à n’importe quel autre méchant de film d’espionnage à la James Bond, dommage pour une fois que c’était spoiler: une femme le cerveau démoniaque de l’histoire.
    Luca Calvini joue un sbire de méchant comme n’importe quel sbire de méchant, rien d’horrible encore une fois mais oubliable malheureusement, Sylvester Groth est correcte mais pas transcendant non plus et spoiler: on notera la présence de David Beckham pour un court caméo parce que… parce que Guy Ritchie et lui sont britannique et que le réalisateur aime le foot je suppose ?
    En gros, des comédiens qui remplissent très bien leur part du contrat, notamment ce cher Henry Cavill que j’ai hâte de revoir en Superman l’année prochaine, mais des personnages tantôt sympathique, tantôt oubliable tant on sent que Ritchie voulait rester dans la peau de la série des années 60’s.

    A la musique, Guy Ritchie a eu le droit à deux collaborations avec Hans Zimmer pour ses Sherlock Holmes, ici c’est Daniel Pemberton qui prend le relais et qui avait déjà fait un travail franchement pas mal pour Cartel de Ridley Scott. Ici, c’est foutrement entraînant, énergique, et on sent une inspiration très sympathique sur les airs de flûtes de Snatch spoiler: mais aussi sur Ennio Morricone et le thème de Il était une fois dans l’Ouest lors des passages ou Ilya est sur le point d’entrer en rage sauf que ce n’était pas du tout subtil lors de ces scènes-ci tant l’instrumentation était semblable, on pourrait presque crier au plagiat pour ce morceau.
    Pour le reste, ça s’encre très bien avec l’univers 60’s du film et léger que vend Guy Rutchie, en plus d’avoir des choix musicaux de qualité en général dans le ton de la période de la guerre froide.

    Autrement, je ne vais pas me plaindre de la mise en scène qui est ici propre à Ritchie et très dynamique, musclé, et qui se reconnait avec la coupure d’une scène en case de bande-dessinée donnant du relief lors de certaines scènes d’infiltration (procédé qui faisait moins BD dans Snatch mais ça n’est pas gênant pour autant), des scènes d’actions lisibles mais avec une caméra suffisamment vive pour immerger le spectateur avec une course-poursuite en début de film déjà présente dans la bande-annonce est se révèle tout aussi cool, un mouvement de caméra à 90 degré sur le côté lorsqu’un personnage entre dans une scène, et aussi quelques astuces bien marrante pour exploiter l’humour omniprésent spoiler: comme celle ou Ilya et Napoléon débattent du sort de leur prisonnier alors que ce même docteur nazi se fait électrocuter sur une chaise électrique défectueuse, filmant le duo en pleine discussion avec le pauvre bougre en plan fixe, j’étais plutôt fendard à ce moment là je vous avoue.


    En plus de cela, j’aime bien l’ambiance clairement 60’s que retranscrit le film avec son ton décomplexé et léger, coloré visuellement mais à la situation diplomatique particulièrement chaotique sans que ça ne soit traité de manière dramatique, bien aidé par une jolie photographie.

    Mais c’est avec le scénario que ce film pêche particulièrement et montre clairement un problème qui est de réadapter une série aux vieux codes des années 60’s : faire une adaptation et une mise à jour d’une vieille série d’espionnage avec sa propre patte et son humour ? Je dis oui. Mais en faire un scénario trop convenu et qui n’est pas une histoire écrite trop simple et au final faible, je suis contre.

    Et le premier problème de ce film s’implique au premier quart d’heure (en excluant la scène de course-poursuite) dans lequel les expositions concernant nos deux héros, spoiler: leurs antécédents
    ainsi que leur mission actuelle sont très voire beaucoup trop rapide, on voit clairement que Guy Ritchie est pressé d’entamer son histoire et le vif du sujet, chose que je ne lui reproche pas, mais la gestion du rythme n’est clairement pas des meilleurs, ça montre ce que ça veut montrer mais ça ne prend pas assez son temps.

    Aussi, pour l’ensemble des éléments mit en place, c’est du classicisme d’espionnage comme on en a souvent bouffé pendant des années, ça proposait un concept de départ qui aurait pu être jouissif et par moment la patte Ritchie marche grâce aux rires qu’apportent généralement notre trio de tête, en fait ça aide même à tolérer la simplicité du scénario. Même si certains de leur gag sont parfois un peu forcés spoiler: comme Gaby dansant sur une musique de l’époque et tentant d’entraîner Ilya avec elle jusqu’à entrer en mode rugbywoman physique avec lui (j’adore ce passage personnellement), mais pour voir Superman prendre un dîner mondain et chic dans un camion pendant que Ilya tente de semer ses ennemis en bateau pendant leur exfiltration, avant de littéralement écraser les poursuivants en bateau en leur roulant dessus brutalement, y’a de quoi se faire plaisir.


    Notamment grâce à des dialogues souvent savoureux avec notre ami Napoléon Solo et ses face à face avec Ilya Kouriakine, tant par l’arrogance de l’américain que par la sobriété du russe. Mais si en général ça m’a fait passer un bon moment, il faut quand même admettre qu’en termes de rythme et d’histoire Guy Ritchie ne tente pas d’apporter quelque chose de nouveau, ça en devient même grossièrement prévisible parfois comme spoiler: lorsque Gabi trahit Ilya et Napoléon afin de retrouver son père et que l’on apprend qu’elle est également espionne, même dans l’intention de faire une scène à la James Bond comme la scène de torture de Napoléon est au final assez prévisible malgré l’humour léger de Ritchie.


    On sent même qu’on tente de mettre une énième scène de tension et de suspens spoiler: lors des dernières minutes entre Napoléon et Ilya, chacun étant censé récupérer un disque contenant des informations primordiale sur la course au nucléaire entre les USA et la Russie, mais franchement est-ce que vous avez vraiment pensé qu’ils allaient s’entretuer ? Entre le ton léger et la fameuse montre appartenant au père d’Ilya que Napoléon rend à son coéquipier et qui a été mis en exposition dans la première moitié de film, la scène ne sert finalement à rien donc pourquoi se casser la tête à tenter quelque chose qui de toute évidence ne marchera pas ? Parce qu’au final, ça n’apporte rien de plus, et rien de moins également.


    Peut être que dans une éventuelle suite (ce dont je doute vu ses futurs projets) le metteur en scène aura l’occasion de creuser un peu plus ses personnages et de livrer un scénario moins classique et plus propre à son style, mais pour ce que c’est, le quota est rempli. Agents très spéciaux : Codes U.N.C.L.E est un chouette film d’espionnage sans prétention, drôle, rythmé et léger bien que très classique et parfois prévisible, très bien joué sans pour autant avoir des personnages novateurs. C’est clairement pas le meilleur divertissement que nous a proposé Guy Ritchie, avec Snatch ou Sherlock Holmes 2 a il fait bien mieux mais en tant que tel, c’est honnête et de bonne facture donc si vous avez un moment de libre, c’est un bon moyen de se détendre sans prise de tête.
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