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Nicano
63 abonnés
309 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2012
Que dire de 5 centimètres par seconde .... Le plus bel anime que j'ai vu, sans doute. Les dessins et les décors sont fabuleux, les dialogues incroyables .... Et une telle beauté dans l'histoire, et dans la façon de la raconter .... On est trés loin des extravagances japonaises, les personnages sont simples, ils nous ressemblent. Et à chaque plan, à chaque dialogue, le film est magique .... Ce film n'est pas très connu, mais il doit être vu.
Belle et douce ballade mélancolique ayant pour thème l'amour et ses distances, "5 centimètres par seconde" est un ensemble de 3 courts-métrages de 20 minutes chacun se centrant sur un garçon, de ses jeunes années à l'âge adulte, et de ses ébats amoureux. L'atout principal concerne le scénario qui met de côté toute vision physique de l'amour (baisers (visible une seule fois uniquement), etc...) pour se concentrer sur les pensées des trois protagonistes principaux, formant un triangle amoureux distancé. Chaque court-métrage rassemble le plein de pensées mélancoliques et du ressenti amoureux dans tout ses domaines. La tristesse de ne point voir sa dulcinée due à la distance, la joie de ressentir un amour réciproque, la déception amoureuse, etc... On pourrait penser tomber sur un film à l'eau de rose, où les relations seraient traités de la manière la plus succinte possible afin de ravir le public friand de ces frivolités. Or, "5 centimètres par seconde" présente bien plus que ça car il évoque le thème de l'amour d'un point de vue philosophique ou la réfléxion s'étend encore une fois la courte heure du film passée. De plus, le style graphique de Makoto Shinkai fourmille de détails. Chaque image est d'une beauté saisissante, en concordance avec l'esprit du thème abordé. Petite pépite de l'animation japonaise, "5 centimètres par seconde" n'a ainsi rien à envier aux autres maîtres du genre comme Myazaki et autres Isao Takahata, dans l'intérêt de Shinkai explore son histoire avec une grande sincérité et parvient à lui instaurer une ambiance authenthique, rare pour un dessin-animé.
Ce film est regroupé en deux courtes histoires: des histoires touchantes ayant comme fond l'amour entre deux personnes soit éloignée ou imcompatible. C'est beau (surtout le paysage, le ciel, tellement détaillé avec de magnifiques couleurs :,) ), triste et touchant. La musique mélancolique colle parfaitement avec ces deux contes beaucoup trop court.
Le dessin est splendide, la mise en scène magnifique. Graphiquement exceptionnel. Malheureusement, c'est tout ce que ce film a d'intéressant. Le scénario brille par son absence, les dialogues par leur inconsistance. Le spectateur ne peut que s'ennuyer. Bonne nouvelle : ce film est court.
Magnifique film. La description poétique et animée d'un lien entre deux êtres, au départ. Et ensuite, le développement, tout autour de cette relation aux sens imprécis, des questions qui façonnent un esprit réfléchi. Des métaphores magnifiques, inspirées, portées par des graphismes magnifiques, doux. Certains pourront trouver l'intrigue faible, mais cette faiblesse se retrouve dans nos amours de jeunesse, dans nos espoirs d'adolescents évanouis parmi les sentiments nouveaux de la maturité.
Très déçu par ce film dont j'avais entendu le plus grand bien. Alors certes, les images sont sublimes, vraiment sublimes, mais c'est pratiquement la seule chose à retenir dans 5cm per second. On a droit à trois histoires de 20 minutes chacune, et j'étais franchement heureux que le film ne dure qu'une heure. Je ne suis pas sûr que j'en aurais tenu une de plus. On me dira que je n'ai aucune sensibilité, que le film est une merveille de poésie, mais honnêtement j'ai trouvé ça terriblement cliché et nian-nian. Plus niaiseux tu meurs. Les dialogues et surtout la voix off sont des accumulations de clichés, trop doux, trop mièvres pour pouvoir être appréciés pleinement. Alors oui, le film fait dans la sensibilité, dans la poésie, mais il en fait beaucoup trop. J'ai quand même apprécié les deux premières histoires malgré cette douceur appuyée. Pour ce qui est de la troisième, je ne l'ai pas tellement comprise et je n'ai pas cherché à la comprendre. Qui sont les personnages ? Ce n'est pas très clair et on ne comprend pas où a voulu en venir le scénariste. Le film s'est terminé de façon presque brutale sans que j'ai eu le temps de piger quelles émotions le réalisateur a voulu nous faire passer. Je suis donc sorti de ce film très mitigé, voire agacé de ne pas avoir saisi le but de ces 2 ou 3 histoires. A voir peut-être, si on se sent l'âme déprimée, car le film est une ode à l'amour et au romantisme à l'eau de rose.
Jamais un autre film ne m'a fait éprouver autant d'émotion avec cette intensité, j'ai sourit, j'ai pleuré, et pendant une bonne semaine j'en ai étais troublé. Ce film fait que l'on s'attache aux personnages et à leurs histoires. Serait-ce la beauté des décors ? La perfection de l'animation ? Les mélodie si douces ? Ou simplement cette histoire si magnifique qui fait que l'on est complètement plongé dans le récit ? Il ne faut pas considérer Byousoku 5cm comme un simple film c'est bien plus ! C'est un récit réaliste de la vie nous montrant comment la distance peut agir sur les sentiments, et enfin tout les schémas possibles de l'homme dans sa quête du bonheur... Un chef d'oeuvre !
Visuellement très gratifiant, 5 centimètres par secondes ne l'est pas pour autant scénaristiquement parlant, et c'est dommage. Tout l'effort a été mis sur l'aspect esthétique et il faut reconnaître que c'est réussi. Il y a une vraie recherche au niveau des cadres, de la mise en scène, de la photographie (ça fait bizarre d'employer ces mots pour un film d'animation, mais vous comprenez ce que je veux dire). Le problème c'est que derrière ça ne suit pas et que scénaristiquement c'est vraiment pas très palpitant.
Ne vous fiez pas au resumé tronqué qui se trouve au dos de la jaquette de ce DVD, cet animé est bien plus profond que ca. Graphiquement magnifique (la réalité du Japon y est retranscrite fidèlement tout en étant sublimée), accompagné d'un bande sonore touchante et en particulier d'une chanson finale qui semble avoir été écrite pour lui, ce court anime (62 mns) vous emmenera très loin. Seulement 4.5 à cause d'une trame scenaristique pas idéale, on est pas loin du sans faute. A voir et à avoir (avec des mouchoirs)
Un film magique. Une très belle histoire d'amour. Mélange magique de nostalgie, de regrets et de rêves... A voir pour tout les amateurs d'animé subtils.
5 cm par seconde est beau. C'est malheureusement sa seule qualité: c'est un film d'une beauté superficielle et complaisante qui à chaque plan semble nous dire "regardez comme je suis beau" tout en laissant derrière lui toute les belles idées de cinéma que cette histoire d'amour aurait pu (dû) avoir. On sent bien que réalisateur cherche la subtilité et la douceur de certains thèmes comme le temps qui passe ou les déceptions amoureuses mais à force de tout surligner par une musique et des images qui frisent la mièvrerie, ce film se regarde comme on feuillette un beau livre de photos: on ne rentre jamais vraiment dedans, on le parcourt seulement. Ce film n'est donc hélas pas grand chose à côté de films comme Omohide Poroporo (pour le cinéma d'animation) ou Be With Me (pour le cinéma) qui, quant à eux, n'excluent jamais la question de la narration ou de la mise en scène, deux éléments qui lui manquent considérablement.
Critiquer un film qui fait à présent partie de son top 5 des meilleurs animes est un exercice très difficile. Je dirais simplement que c'est l'une des plus belles histoires d'amour que le cinéma nous ait conté. La claque monstrueuse!
J'ai regardé 5cm per second il y a quelque temps déjà... Tout d'abord, j'ai été (comme tout le monde) époustouflée par la profondeur graphique de l'œuvre : les couleurs pastels savamment estampillées et magnifiées par les effets de lumière rendent les paysages plus sublimes les uns les autres.
Mais après plusieurs dizaines de minutes, je dois avouer qu'au delà de la forme esthétique, le scénario est assez... léger. J'ai même l'impression que Makoto Shinkai a tout misé sur la forme et a un peu trop délaissé le fond. J'ai été très peu touchée (voire pas du tout) par l'histoire d'amour de 5cm per second, un peu trop passive à mon goût.
"Passive", c'est exactement la sensation que j'ai eu en visionnant l'anime. Pour ne pas dire ennuyant, je dirais que ces heures de visionnage étaient bien plates. J'attendais en vain des retournements de situations. Car dans cette histoire d'amour, censée être touchante et subtile, je ne vois qu'une situation amoureuse bien trop banale : deux êtres amoureux séparés, incapables de se rejoindre. Voilà sur quoi on tourne inlassablement pendant 2h : un amour impossible, voué à l'échec. Et on a l'impression de ressasser encore et encore les mêmes plaintes désespérées de Tohno pendant des minutes interminables, sur des fonds de paysages (bien jolis tout de même) et d'un ton monocorde qui à la longue, exaspère.
Ceci dit ! Je dois souligner que le deuxième épisode, intitulé "Cosmonaut", échappe à mon apathie. C'est tout simplement l'histoire la plus intéressante, narré cette fois par un autre personnage, une jeune fille secrètement amoureuse du héros et incapable de lui avouer ses sentiments. La fin de cet épisode est particulièrement réussi et touchant.
Un regard nouveau sur la perception de la distance à travers chaque esprit. Les personnages sont composés de cette nostalgie permanente causée par un temps passant éternellement, ils sont empreints de cette mélancolie régnant dans le monde et au plus profond de l'univers. Si loin et si prés, nous touchons presque à certaines réponses que les questions continuent d'affluer. Une animation au diapason de l'histoire racontée, une recherche métaphysique sur la distance et l'amour, sur la sensation et sur l'esprit humain, sur le monde, sur le tout et le rien.
5 cm par seconde. C'est la vitesse à laquelle une pétale de cerisier tombe. C'est sur ces mots que Makoto Shinkai nous embarque dans un voyage poétique brillant de mille feux. Divisé en trois parties, ce film retrace la vie d'un jeune garçon, qui au fil de son existence, ne pourra s'empêcher de penser à son premier amour. Une histoire simple et touchante, nimbée d'images magnifiques. Une véritable oeuvre d'art, ponctuée de paysages d'une beauté à nulle autre pareil. Le moindre plan est d'une subtilité ébourifante, les musiques d'une grande sensibilité. Le résultat est un enchantement constant. Le temps se resserre, la nostalgie de l'enfance disparaissant vers l'horizon lointain. Le ciel se dégage, les étoiles argentées et les lueurs cosmiques emplissant l'espace. La neige ne tombe plus, mais le souvenir est toujours là.