Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,5
Publiée le 30 septembre 2017
Ensemble décevant et manque de continuité. Le graphisme semble parfois un peu kitsch... La partie 1 est très jolie et émouvante , un peu trop sombre cependant; la partie 2 est sans intérêt réel sauf quelques jolis dessins. La partie 3 est trop courte et finit en queue de poisson . Il n'y a pas de lien entre les parties et peu de fil conducteur. On abuse des bons sentiments mais l'intrigue n'avance absolument pas...on est pas loin du désert des tartares de buzzati ..sans la profondeur du style. j'ai été très déçue car j'avais adoré la tour au delà des nuages.
5cm per Second est un excellent film d'animation, le temps passe très vite et le coup de crayon est magnifique, j'adore le style de Makoto Shinkai, je pense que ce film est surtout dirigé pour des adolescents entrant dans la vie adulte, vers 16-17ans, les trois histoires sont réellement passionnantes, La 1ère est entraînante, la troisième est touchante, mais La seconde, elle est bouleversante, je me suis tellement identifié aux personnages de Kaede et de Takaki, j'avais l'impression de revoir certains passages que j'avais déjà vécu.. 5cm Per Second m'a touché et m'a fait tirer quelques larmes de tristesse, irréprochable en terme d'animation, excellent dans son écriture, et très beau dans ce qu'il nous propose. Je recommande de le voir il dure même pas une heure et c'est une très belle expérience. 18/20
Après « Voices of a Distant Star » et « La Tour au-delà des Nuages », Makoto Shinkai poursuit sur sa lancée romantique. Il croise ainsi, par le destin, deux cœurs en quête de réponse et de volonté. Et au-delà de la sublime animation qui déferle sous nos yeux, la mise en scène de cette retrouvaille est rigoureuse et emballante. Le montage alterné, avec des flashback tout à fait subtils et pleine d’émotions, est d’une efficacité au point que l’on ne louperait pas le train en marche. Il s’agit donc du jeune Takaki Toono et de son amie Akari Shinohara dont il sera question tout au long du périple. La promesse au centre de l’affaire est à la fois l’illusion qui pousse notre curiosité à en redemander d’instant en instant. On assiste donc à une belle poésie et métaphore du temps ainsi que la distance. On sacrifie alors une partie de la construction des personnages pour un développement narratif plus poussé. Il est d’ailleurs possible de sentir un faux élan durant tout le périple, mais l’âme du film est bien présente. On ne l’attendait pas forcément sous une forme essentiellement visuelle. A partir de là, le réalisateur impose le sentiment de réflexion, basé sur le reflet d’une vie que chacun aura plus ou moins vécu. Trois actes se dessinent et viennent négocier a avec le spectateur en quête lui aussi d’une promesse, voire d’un miracle. Selon son positionnement et sa vision des choses, plusieurs ouvertures s’offrent à nous. On s’engage ainsi à camper derrière l’un des protagonistes ou bien derrière le réalisme qui aura le dernier mot. On s’implique davantage lorsque la course aux réponses est d’actualité. Et la musique accompagnant le décor est d’autant plus implicite que cette relation qui cherche une solution. Le titre en dit long sur ce constat et met en avant la lenteur de la vie et pose l’éloignement des personnes vers une inévitable fatalité… « 5 Centimètres Par Seconde » dégage ainsi un fort instinct poétique où l’amour est à trouver. Si l’on ne le voit pas, il sera impossible de l’accepter. Le côté immersif se perd à l’égard de sa sincérité à exposer sa dramatique rédemption. A déguster avec le recul nécessaire !
Un film d'animation en trois partie sur l'évolution de 2 adolescents. Rien de transcendant ni de nouveau, un film type "tranche de vie" qui est ici adapté en dessin animé. Faudra reconnaître une certain touche avec de jolis plans mais l'ensemble est un peu mou et il manque quelque chose pour s'attacher aux personnages. Pas indispensable.
Le scénario est un peu banal mais la psychologie des personnages et la qualité de l'animation sont extrêmement travaillés. Presque chaque plan de ce film relève du tableau! C'est extrêmement détaillé! Contrairement à ce qui fait généralement au Japon, ici les personnages sont matures avec une personnalité travaillée. Les voix off sont utilisées à bon escient, ce qui donne une dimension autre, un caractère introspectif. Une très bonne surprise
A travers trois tableaux, l'animateur japonais, Makoto Shinkai, nous emporte dans une romance compliquée entre deux jeunes gens que la distance sépare. Si l'amour est un noble sentiment, on ressent la douleur et l'amertume de Takaki face à cet éloignement. Cette tristesse, que le cinéaste enrobe de poésie, se transmet au spectateur qui ne peut qu'être pris par l'intensité émotionelle de ce fim d'animation. L'ambiance déprimante véhiculée ici contraste fortement avec de sublimes dessins mais c'est bien là une des forces principales du film. Tout comme l'histoire qui, à travers une simplicité apparente, contient son lot de subtilités. Ne passez pas à côté de ce petit bijou !!!!!!
Mais quel ennui ! Pourtant il est un indéniable que ce "5 centimètres par seconde" de Makoto Shinkai possède des qualités graphiques époustouflantes, et le mot est faible (les cieux notamment sont d'une beauté incomparable) ! Mais du coup, c'est encore plus honteux de proposer un film aussi creux ! Enfin, je dirais plutôt 2 courts-métrages sur 3 qui sont d'une médiocrité confondante... Car il est vrai que la deuxième partie possède une jolie conclusion et que cette jeune fille timide est relativement touchante. Mais alors le premier court est d'un verbiage, d'une niaiserie qui se veut profonde au final et d'un inintérêt comme j'ai rarement vus... Quant au troisième, je ne suis pas bien sûr d'avoir compris sa visée, pourtant j'ai espéré un petit miracle à son commencement. Au final, je lui donne quand même 1 point pour la qualité graphique exceptionnelle, 0,5 point pour le clip final et 0,5 point parce que ça ne dure qu'une heure, mais je suis large... A la limite, il faudrait le regarder en coupant le son, et sans sous-titres...
Une poésie sur les amours de jeunesse. Tandis que certains restent bloqués sur leur voeu, d'autres parviennent à passer à autre chose. Le rythme est un peu trop lent pour l'apprécier à sa juste valeur, mais les graphismes sont beaux et la tristesse palpable. A voir par curiosité !
Magnifique romance animée. De très belles histoires d'amour avec de belles images. Est ce que l'amour peut se vivre par delà le temps et les distances ?... Dommage que ça soit court
Malgré une mise en scène, une bande son correct et une animation belle. On s'ennuie à mort devant ce film d'animation tellement que c'est mou, l'histoire est mal foutu et surtout pauvre... J'ai même pas eu le courage de regarder la 3ème partie. Tellement que c'est mou, j'étais à deux doigts de m'endormir... Vraiment dommage... 10/20
Un film magnifique tant dans sa réalisation que dans son écriture.
Un réel chef-d'oeuvre qui nous renvois dans notre tendre enfance et à l'époque de notre première amour.
Laissant énormément de place à l'interprétation, certains adorerons, d'autres détesterons. L'intérêt est que cela implique à chaque scène de mûrement réfléchir au sens des mots, des images et des émotions que cela véhicule.
Une bande son sans accro qui porte et exacerbe les sentiments, les larmes ne sont pas à exclure ...
Un film plein d'émotion qui ne laissera personne indifférent !
A conseiller et à voir au moins une fois dans sa vie !
5 centimètres par seconde raconte la relation entre deux personnages, Takaki et Akari. Leur amitié d'enfance évolue en histoire d'amour, malheureusement contrariée par leurs déménagements successifs et par le passage du temps. Le film, centré sur Takaki qui n'arrive pas à se détacher de ses sentiments pour Akari, est découpé en trois parties (enfance, adolescence, âge adulte). La première, présentant l'histoire d'amour, est assez mièvre. C'est dans la deuxième que le film fait vraiment mouche. Makoto Shinkai abandonne l'univers hivernal, sombre et urbain dans lequel évoluait l'amourette plutôt banale, pour construire une atmosphère douce et mélancolique dans la chaleur des nuits d'été sur l'île de Tanegashima. La solitude apparaît alors bien comme le thème central du film, ce que confirme la troisième partie (courte, un épilogue plutôt optimiste). Comme dans les autres animés de Makoto Shinkai, les graphismes sont époustouflants. Les compositions de Tenmon, magnifiques, présentes tout au long du film, participent grandement à la sensibilité qui s'en dégage. Au final, 5 centimètres par seconde est un film agréable, doux, apaisant, mais desservi par une première partie faiblarde et un scenario aux enjeux limités.
Makoto Shinkai tente ici de rendre poétique une situation banale et sans grand intérêt, deux adolescents séparés par le déménagement de l'un des deux. Il s'acharne pour ça à surdramatiser le récit, en investissant la forme au détriment du fond, du rythme, des identités des personnages, etc. Le film est finalement long, mou et fade. Dommage, parce que les dessins sont très beaux.
5 centimètres par seconde est un poésie discrète qui construit son cheminement mélancolique aussi lentement que tombent les fleurs de cerisiers... Makoto Shinkai signait ici ce qui reste a ce jour probablement sa plus belle œuvre mais aussi très certainement l'un des plus beaux films d'animation de ces 15 dernières années. Loin des romances conventionnelles qui veulent que l'amour trouve toujours une manière de rebondir, ce film déroule les saisons d'histoires impossibles transcendées par des paysages merveilleux (véritable signature du maitre Shinkai) et une musique très présente mais jamais envahissante (la chanson du final en est l'apothéose et nous transporte d'émotion) Beaucoup de pudeur et de retenue pour un film qui de par sa beauté formelle et son propos n'aura pas besoin de plus pour vous faire exploser le cœur. 5 centimètres par seconde est un chef d’œuvre a voir et a revoir... Comme tout poème brodé avec amour, Il ne perdra jamais rien de sa pertinence.