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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 février 2014
Un film sympathique d'anticipation mais qui manque cruellement de surprise. Au final le pitch et le sujet hyper intéressant à la base n'est guère exploité et on se retrouve avec un film de cavale assez basique même si dans un contexte particulier.
Mention spéciale à Justin Timberlake qui montre que sa nouvelle orientation d'acteur n'est pas injustifiée.
En bref à voir mais on aurait pu s'attenre à mieux surtout de la part de ce réalisateur.
La vie s’arrête à 25 ans. A partir de ce moment-là, les plus pauvres survivent à coup de minutes au contraire des riches qui ont l’éternité au bout de leurs bras. Remplaçant ici l'argent par le temps, l’intérêt de ce bon film de SF réside dans l’originalité de sa critique sociale du monde actuel. Justin Timberlake et Amanda Seyfried jouent brillamment ces Robin des Bois du futur auxquels Cillian Murphy, en «gardien du temps», donne excellement la chasse. Bien que «Time Out», fragilisé par un dénouement trop prévisible, s’essouffle sur sa durée, Andrew Nicol (dé)montre une fois de plus son intelligence.
L'idée était géniale, mais au final , tout reste un peu traité en surface, ça semble bâclé .Des zones d'ombres demeures, Une entrée en matière ,ne serait-ce qu'en voix off aurait été appréciable pour présenter la génèse de ce monde dit futuriste ,mais pourtant à l'aspect étrangement retro (décors,costumes, bien sobres et datés) .une Pauvreté extrême dans l'approfondissement des personnages (et on ne sait pas grand chose d'eux au final) . Avec une meilleure réalisation , et une narration plus conséquente , ce film aurait pu exploiter au mieux son fort potentiel .Malgré de bons moments, on reste sur notre faim; mais pas besoin d'en faire une suite , mais Le faire sur 2 volets était peut être la meilleure chose à faire (nuance).Dommage, mais chapeau pour le concept !
Un bon thriller au concept très bien trouvé du temps qui remplace l'argent : dans un futur proche, les gens ont un compteur d'un an de vie qui se met en route au début de leur vingt-sixième année et ils doivent alors en gagner pour vivre plus longtemps, mais ils peuvent également en perdre. Un homme accusé à tort d'un meurtre d'une personne qui lui a donné sa centaine d'années est alors recherché et va s'allier avec une riche femme proche du gardien du temps afin de contrebalancer le système. Justin Timberlake joue plutôt bien pour un acteur non professionnel, Amanda Seyfried m'a pas mal rappelé Elizabeth de BioShock Infinite (visage ressemblant, elle change de vêtements en cours de film en est en cavale avec un mec) et le gardien du temps, interprété par Cillian Murphy, connu pour avoir joué le rôle de Jonathan Crane dans Batman begins, est assez charismatique. Ce film dénonce une fois de plus l'injustice de l'écart entre les riches et les pauvres, en la mettant gravement en évidence par le remplacement de l'argent par le temps, les riches en ayant évidemment largement plus que les pauvres. Parvenant à déjouer le système à la fin, les pauvres deviennent alors tous riches et quittent donc leurs bas quartiers pour aller rejoindre les autres riches dans leur quartier chic : fin très intéressante qui pourrait presque donner lieu à une suite, avec notamment la scène ou les deux persos principaux vont s'attaquer à la plus grande banque du coin. Il est quand même assez dommage que le film n'aille pas plus loin et reste finalement assez simple à côté de ce concept si pertinent : on n'apprend finalement pas grand chose sur le père du héros, qui serait mort d'une manière bien particulière, et on ne sait pas pourquoi ils enquêtaient tant sur son suicide. On peu déçu de ce côté là, mais le film reste bon.
Time Out est un film original qui décrit ce que pourrait être le monde dans quelques siècles. La métaphore du temps qui dans cette société serait l'objet de toutes les convoitises reflète assez bien certaines limites de notre société. Le jeu d'acteur de Timberlake, pour un novice du cinéma, est très correct.
Andrew Niccol à l'art de nous faire plongee dans son univers qui soulève pas mal de questions essentielles. Time out en fait partie. Moins brillant que Gattaca, il n'en demeure pas moins un excellent divertissement après une première lecture mais il est bien plus riche que ça. Le temps, qui correspond à l'argent et in fine la vie est le personnage principal de ce film qui fait honneur à un Justin convaincant. On ne s'ennuie pas et on s'amuse à errer dans cette société aux codes originaux mais qui ne sont finalement pas si loin du compte. Bref bon voire très bon film.
Un film de science-fiction qui s’appuie sur un scénario orignal et efficace, et qui ne verse aucunement dans un artifice d’effets spéciaux. Dommage que l’histoire verse trop facilement dans la simplicité et facilité.
Niccol a l'intelligence et le bon goût de respecter le code premier du film de genre. Son propos social, politique, n'est pas asséné de façon démonstrative. Ils se déduit de l'argument, de l'histoire, du comportement des personnages, du monde créé. Comme la partie action est plutôt réussie, que les scènes sont bien construites visuellement, que le film est cohérent - à quelques détails près qui m'empêchent d'être plus laudatif dans mon évaluation, nous obtenons un film intéressant, d'autant plus qu'il n'est pas écrasé sous l'argent et un déluge d'effets spéciaux.
le temps c'est de l'argent...ce film d'anticipation part d'une idée originale sur l'immortalité des riches et le manque de temps donc de vie des pauvres, dommage que le jeu d'acteur soit bof et la description de ce monde futuriste si peu développé donc crédible.
Bwarf... ca commence plutot bien et ca retombe tres vite dans le classique... Le scénario aurait pu proposer quelque chose d'intéressant mais finalement, beaucoup de questions restent sans réponses et on tombe dans les clichés de la course poursuite gentil/méchant. Pas très exaltant au final. Les acteurs sont pas mauvais mais tout ca manque de punch et de profondeur.
Le "prolétaire" Timberlake, porté par la vengeance et bénéficiant d'un petit coup de pouce au début, décide de dérouiller un système capitaliste inique qui le force à vivre sous domination à la fois humaine et temporelle. La lutte des classes tournera-t-elle enfin à l'avantage des "partageux" ? Justin sera leur symbole mais il doit se hâter ! Andrew Niccol a imaginé un univers marxiste à l'extrême où la rupture entre les possédants et le peuple est sur le point d'être définitivement consommée et dans lequel l'absurdité du capitalisme horaire (à quoi cela sert-il d'avoir des milliers d'années à son compteur si on ne peut même plus les dépenser tellement on en a tandis que d'autres ont moins de 5 minutes à vivre ?) fait déchanter le plus grand nombre. Il est difficile de ne pas souscrire à cette dénonciation initiale pertinente (bien que relativement classique) dont on est en droit d'attendre une exploitation plus fouillée dans la suite du film notamment grâce à un singulier pitch. Et c'est là que le bât blesse car l'idée originale du film explose assez rapidement entre les mains du réalisateur qui se réfugie nonchalamment dans une subversion facile somme toute tragiquement mainstream depuis Robin des Bois : prendre aux riches pour donner aux pauvres. On pourrait s'étonner (ou s'émerveiller béatement, c'est selon) que le scénario se réduise à ce projet éculé dont la façade SF est condamnée à n'être que le cache-misère et déplorer ce gâchis.
Une tres bonne surprise que ce film, je m'attendais à un film romantique gnangnan à back-ground futurico-critique, mais en fait,... Pas vraiment ! Le peech de depart est assez interressant, remplacer le fric par la durée de vie, formant ainsi une allegorie tréééés exagerée de notre economie actuelle, qui se resume à "T'as pas de fric ? Tu meurs !!!!!!"(d'ailleurs, pour les besoin de la metaphore, quand t'as plus de temps dans le film tu meurs !). Passé ce concept, on entre dans l'histoire du film, qui met en scene un mec normal, qui a rien à faire de sa vie, qui sauve la vie à un riche qui à perdu gout à la vie malgré son gros paquet de temps (ah j'adore ces scenes où les riches comprennent enfin que les pauvres sont malheureux...), et qui decide, pour le remercier, de lui filer toute sa "chrono-fortune" avant de mourir dans une sequence drama assez emouvante. Apres, pour le reste, je ferme ma gueule, sachez juste que le nouveau riche va chez les riches, tombe amoureux d'une riche, est traqué par les policiers du temps, et voilà... C'est d'ailleurs au niveau du scenario qu'on va aborder le 1er probleme : L'histoire est beaucoup trop cliché : un pauvre qui devient riche, qui decouvre que les riches sont des connards, qui rencontre une jeune riche qui va decouvre le monde des pauvres, ensemble spoiler: ils vont demonter le systeme et puis happy-end ! Un peu moins de clichés et un peu plus de bonnes idées auraient été bienvenues pour rendre le concept plus intéressant.