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Yves Echard
1 abonné
96 critiques
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5,0
Publiée le 10 novembre 2024
Une critique acerbe de la grande bourgeoisie industrielle en 1934 au moment de l'affaire Stavisky sans jamais y faire allusion, mais qui sent le scandale et les conflits sociaux ainsi que la relation sulfureuse entre la classe politique et la grande bourgeoisie. Bref avec d'excellents acteurs et actrices, un très grand réalisateur et 2 jeunes débutants à leur 20 ans.
Un film « industriel » peu interessant malgré ses acteurs qui en font beaucoup pour que le récit fonctionne. On n’adhère pourtant pas du tout car la mise en scène est très ennuyeuse
Une très bonne surprise de la part de L'Herbier, cinéaste souvent médiocre (sauf dans la période du muet). Bien écrit, L'aventurier est une virulente attaque contre les compromissions des politiques de la troisième république et la bourgeoisie de province, à la tête d'empires industriels. Comme un chien dans un jeu de quilles, de retour des colonies, l'aventurier incarné par Victor Francen révèle la vraie nature de ce petit monde : lâche, cupide et incompétente. Un vrai tir aux pigeons que ce film aux accents "chabroliens" avant la lettre. Dans le rôle de la jeune ingénue, charmante d'ailleurs, débute une certaine Gisèle Casadesus, 20 ans. Oui, celle-là même qui a donné la réplique à Depardieu dans La tête en friche, cette année. Elle a 96 ans aujourd'hui, Gisèle, mais elle est toujours aussi adorable. Jean Marais joue lui un jeune ouvrier, mais il faut bien ouvrir les yeux pour le reconnaître.
un film qui traite de bonne façon l'instabilité économique, politique et sociale des années 30 en France. Une famille de la bourgeoisie est tourné en ridicule et il y a aussi un triangle amoureux (pas des plus inspiré). Des dialogues pas trop mauvais.
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12 478 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2012
"L'aventurier", c'est la chanson mythique d'Indochine mais c'est aussi l'histoire d'un homme qui, reniè par sa famille, s'est fait exilè en Afrique! Après avoir fait fortune, il revient chez son oncle, un riche industriel de Grenoble où il est froidement accueilli, jusqu'au jour où il sauvera la famille de la ruine! Dans ce film de commande datè, Marcel L'Herbier nous plonge dans un monde d'entreprise familiale, par ailleurs non exempt de forfaitures! Et tèmoigne par ricochet de l'instabilitè existante en France dans ses annèes là! Même si le papillon n'est pas encore totalement sorti de sa chrysalide (cas unique: il faudra attendre 2010 avec "La tête de friche"), Gisèle Casadesus est toute de gracieuse prèsence face à Victor Francen, convaincant comme à son habitude, même si son jeu peut paraître dèsuet en 2012! A noter la participation de Jean Marais, à peine 21 ans dans le film, qui n'a ici que deux scènes! Un L'herbier à dècouvrir avec un son très abîmè et manquant parfois de naturel comme la scène où un des personnages ècoute les infos à la radio...