Avis : Johnny English, le retour - Page 6

Johnny English 2 est bel et bien une suite qui ne porte pas atteinte à son prédécesseur, loin de là. D'ailleurs, la moyenne des notes des spectateurs en atteste, puisque ceux-ci ont globalement mieux apprécié la suite que le premier volet.
Revoilà donc cet agent secret qui n'est ni beau ni vraiment compétent, contrairement à ce qu'on voit dans la majorité des productions d'espionnage, et dont la principale caractéristique est sa maladresse - comique - chronique (hormis lors de l'assez longue et appréciable scène de poursuite à pied avec le chinois, où il fait preuve d'une certaine sagesse).
Même si ce n'est pas le film de l'année, on regarde avec plaisir les aventures de Johnny English, dont le personnage est toujours incarné à merveille par Rowan Atkinson.
A noter que l'actrice Rosamund Pike n'est là que pour prêter son joli physique au décor.

Huit ans après le premier Johnny English, ça fait beaucoup. Je n'avais pas été convaincu par le premier épisode. Peut-être que dans mon inconscient Rowan Atkinson c'est avant tout Mister Bean et rien d'autre. Un grand dadais immature quasiment muet. Alors que Johnny English n'est qu'un ersatz de Frank Drebin. Et c'est d'autant plus voyant ici où on n'a quasiment les mêmes gags, les mêmes personnages repris à l'identique. Ou alors, on joue le jeu jusqu'au bout et on met David Zucker derrière la caméra. A un seul moment, j'ai retrouvé l'essence du comique de Mister Bean avec spoiler: le coup de la chaise qui descend toute seule pendant la conférence
. Le reste n'est qu'une succession de gags pas vraiment drôles, de scènes d'action où English déclenche par son incompétence une catastrophe toutes les trois minutes. Le tout sous le regard plus spectateur qu'acteur de Gillian Anderson, en patronne de la CIA, médusée tant elle n'était pas habituée à ça avec son copain Mulder. En bref, là où les singeries de Mister Bean, rediffusées à chaque période de Noël, font encore rire aujourd'hui sans aucun problème (comme un bon vieux Benny Hill), ce nouveau Johnny English ne convainc pas forcément tant il arrive après la bataille (après Leslie Nielsen ou Jim Carrey par exemple) et parce que la parodie en elle-même n'est pas neuve si on considère que les James Bond avec Roger Moore à partir de la fin des années 70/début des années 80 en étaient déjà. Au moins, Johnny English m'aura fait me poser une question après son visionnage : comment fait Gillian Anderson pour être de plus en plus belle ?

Grosse déception car ce film ne fait pas rire du tout. Les gags tombent à plat, c'est sans finesse et il n'y a vraiment pas de surprises. Ce n'est pas de l'humour, juste de la bêtise. Les œillades de Rowan Atkinson, franchement, on ne fait pas plus ringard. Que sont venues faire Gillian Anderson et Rosamund Pike dans ce casting ? J'ai eu vraiment du mal à aller au bout.

Peut-être aurait-il mieux valu que je visionne quelques extraits du premier volet avant de découvrir cette séquelle... car je me suis ennuyée ferme devant ce "Johnny English Reborn"... Bon, j'exagère peut-être un peu car deux-trois scènes m'ont assez amusée: le fauteuil qui se redresse et s'abaisse (mais je pense que mon amusement tenait plus à l'hilarité contagieuse de ma voisine de salle qu'à la séquence à proprement parler, quoique...), la "danse" de Johnny devant le Premier Ministre chinois... Mais sur près d'1H30 de film, c'est loin d'être suffisant.
Je pense avoir été déconcertée car je m'attendais à une comédie dans la lignée de "Bean" (malgré l'accroche qui prétendait le contraire), et au final ce Johnny English est bien plus mature dans le sens où il se retrouve confronté à de jolies femmes (il échange même un baiser avec l'une d'entre elles), utilise des flingues et est adepte des bons mots...

Près de dix ans après un premier épisode vraiment pas terrible, on se demande pourquoi une suite sort aussi tardivement malgré le succès du premier. Maigre surprise: ce second épisode est plus drôle que le précédent (ce n'était pas difficile), toutes proportions gardées. Des gaffes pas très imaginatives mais qui nous arrachent tout de même quelques sourires indulgents. Fort heureusement, l'intrigue n'a pas de temps morts contrairement au premier. Le film passe vite sans que l'on s'ennuie et c'est tant mieux. 5 minutes après, on a déjà oublié.

Tout comme son éternel rôle de Mr. Bean, il aura fallu attendre pas mal d’années pour que Rowan Atkinson daigne donner une suite à l’espion gaffeur qu’est Johnny English. Après un film sorti en 2003 peu mémorable, aux gags téléphonés et peu originaux pour, au final, une comédie somme toute sympathique, voici en 2011 le retour de l’agent secret le plus maladroit de toute l’Angleterre, dans un nouvel opus qui s’annonce bien plus drôle et mouvementé que son prédécesseur : explosion en fond de l’affiche, gags à tout-va dans la bande-annonce… Et malgré quelques critiques plutôt élogieuses sur le film, ce deuxième Johnny English m’a littéralement laissé de marbre.

Les premières minutes du film, où l’on voit note héros retiré dans un monastère tibétain en train d’apprendre tout ce qu’il faut savoir sur la force physique et morale, annonce d’emblée la note salée de ce retour : une énième parodie de James Bond qui veut allier humour et action pour divertir, mais qui se perd dans des gags trop enfantins (bien plus que dans le premier film, c’est pour dire !) et un rythme à la lenteur exécrable. Une fois passé cette séquence d’introduction, Johnny English : le Retour gardera cet aspect-là sans relâche. Bien plus axé sur le divertissement décoiffant (bien que cela soit un grand mot), cette suite se contente de situations pour le moins grotesques téléphonées au possible, dont certaines arrivent néanmoins à faire sourire ( spoiler: le chat par la fenêtre, le face-à-face aux toilettes, la course-poursuite en fauteuil roulant…
) sans toutefois arriver à retrouver la sympathie du film précédent.

La faute surtout à Rowan Atkinson en personne, qui déçoit grandement en reprenant le personnage sans parvenir à s’amuser ne serait-ce une seule seconde des nombreuses situations du film. Fini l’énergie comique et la gestuelle imparable et imaginative du comédien que nous lui connaissons depuis bien des années, le bonhomme se fait vieux et semble blasé de répondre présent à ce projet. Il accumule les scènes sans jamais partager sa folie si caractéristique à ses partenaires de jeu, sur le papier bien plus prestigieux que pour le premier film (nous avons quand même Gillian Anderson, Rosamund Pike et Dominic West) mais largement en dessous de John Malkovich, et au spectateur qui ne peut que s’ennuyer ferme. Même son duo avec Daniel Kaluuya ne se montre pas aussi détonnant que celui qu’il formait avec Ben Miller en 2003. Avec un film qui met en avant une star de la comédie qui a perdu toute sa puissance humoristique, autant dire que l’entreprise se casse les dents d’entrée de jeu !

Mais comme cette suite s’annonce plus action que comédie, le film peut donc se rattraper niveau adrénaline et séquence un chouïa spectaculaire. Malheureusement, ce n’est pas le cas, Johnny English : le Retour se révélant être bien en-dessous de ses prétentions. D’accord, ce film n’est pas hollywoodien et affiche un budget de 45 millions de dollars, autrement dit assez minime pour ce genre de divertissement (en tout cas en ce qui concerne les blockbusters actuels), donc nous pouvons fermer les yeux sur certains détails (comme des effets numériques discutables). Cependant, rien n’empêchait ce long-métrage de se montrer aussi pêchu et dynamique que la bande-annonce, aussi explosif que l’affiche. C’est pourtant tout le contraire qui se déroule à l’écran, encore une fois à cause de ce rythme soporifique, cette accumulation de gags aussi efficaces qu’un coup de bâton dans l’eau et une mise en scène un brin paresseuse. Les scènes ne décollent aucunement, le tout manque de panache, l’ennui pointe bien trop facilement le bout de son nez… autant de tares que le film se devait d’éviter pour divertir un minimum. Au lieu de cela, il fait perdre au public son temps alors qu’il parait s’amuser avec des parodies plus osées (et plus lourdes pour certaines) comme un bon Austin Powers.

Un retour que nous aurions aimé plus détonnant que cette nunucherie amorphe, ce second volet des mésaventures de Johnny English sonne le glas pour un acteur comique qui a su faire rire sur des décennies et dont la puissance comique arrive à terme. Mou du genou, pas drôle pour un sou, ridicule dans le mauvais sens du terme… tant de qualificatifs qui contredisent la majorité des critiques de la presse que j’ai pu lire au sujet de ce long-métrage. Cela reste mon avis, certes, mais après avoir vu ce somnifère, je me demande encore ce que certains journalistes ont bien pu lui trouver…

Ce retour de Johnny English souffre d'un grand manque d'originalité. Les gags fonctionnent 1 fois sur 3 et l'on reste très souvent sur notre faim. Atkinson semble blasé de jouer toujours les mêmes bouffons. Le film offre donc un très léger divertissement, malheureusement bien trop prévisible...

Dans la veine du premier opus, Johnny English Le Retour fait dans le même style d'humour potache. Rowan Atkinson nous gratifie de ses mimiques habituelles et l'histoire ne vole pas bien haut. Enfants et adultes parviennent cependant à rire à plusieurs reprises sans que ce second volet ne surpasse son aîné.

Une suite du fameux espion JOHNNY English qui malheureusement c'est un peux décevant, même si le premier était prometteur , laissantvesperer beaucoup de bonne chose pour le deuxième volet on ne peux être que déçu du résultat. Des gags , des dialogues moins bon que le précédents donc pour faire rire c'est forcément plus difficile , même si il y a des bonne volonté et que Rowan Atkinson fait tous pour faire rire le public , il y arrive difficilement, certaines scène feront sourire le spectateur, mais nous avons plutôt tendance à assister à un vraie film d'espionnage un peux lourdaing plutôt qu'à une comédie .
En espérant que le troisième opus relève le niveaux de la saga .

résumer :
Ayant pris quelques années pour vivre retiré dans une région reculée d’Asie, Johnny English, le meilleur agent du MI7, en a profité pour perfectionner ses compétences uniques. Lorsque ses supérieurs apprennent que la vie du Premier ministre chinois est menacée, ils décident de le rappeler pour déjouer le complot. Si le monde a besoin de lui, Johnny English est prêt à reprendre du service… plus déjanté et déchaîné que jamais. À seulement quelques jours de la conférence internationale, English va devoir faire appel aux derniers gadgets hightech et à ses méthodes singulières pour enrayer l’infernale machination impliquant les Russes, la CIA et même le MI7… Enchaînant bourdes et catastrophes, Johnny English va tout tenter et même plus pour sauver le monde.

Encore plus tordant que le premier! L'agent secret le plus gaffeur de la planète repart pour de nouvelles aventures pour se réhabiliter auprès du MI7 et se laver de la honte dans laquelle il s'est plongé lors d'une mission complètement ratée. Avec de multiples rebondissements, de l'action (hilarante, bien sûr) et un soupçon de romance, c'est un cocktail détonnant à déguster sans modération si vous aimez l'humour british, bien sûr!

On reprends les ingrédients du premier en un peu plus foufou. Toujours pas extraordinaire mais divertissant grâce à un enchaînement de gags. Sympa.

C'est une vraie partie de plaisir de retrouver Rowan Atkinson après le lourd et lointain scénario des "Vacances de M. Bean" de 2007 dans un prequel d'un premier volet datant de 2003. Il est en forme et motivé, dans un scénario malléable permettant d'exploiter la large palette de comique du comédien qui est bien décidé à nous faire passer un bon moment. Les gags s’enchaînent, le scénario mêlant action, suspense et humour est jubilatoire, les seconds rôles ont du mal à retenir notre attention face au génie comique de Rowan Atkinson! Pour se détendre, il y a rien de mieux ; entre quiproquos, comique de situation ou les multiples grimaces célèbres du comédiens, on voit pas le temps passer et les quelques incohérences au niveau du scénario passent sans se faire remarquer. Les scènes avec la chinoise tueuse à gage/femme de ménage sont sans doute les plus hilarantes avec une course poursuite totalement controversée en guise d'entrée! Avec une classe assumée mais nullement permanente, l'agent secret fait encore des exploits malgré sa grande bêtise pas toujours volontaire! Sa fait du bien, car en plus de bien se marrer grâce aux belles retrouvailles avec l'acteur, on suit un scénario à prendre au premier degré où se confond action et scène de grand ridicule. Je crois aussi que ce genre de film n'est pas le pied pour tout le monde mais moi j’adhère!

Pour un film aussi creux, la critique restera brève. Cette version pseudo-comique d'un James Bond façon Meurs Un autre jour rate son objectif. Trop de situations déjà-vues, de blagues faciles et fadasses s'égrènent poussivement le long d'une histoire pesante, agrémentée de rares séquences risibles (la chaise coulissante, la confusion de la vieille espionne asiat avec la grand-mère ou..., le sac). On regrette globalement l'absence de renouvellement et d'inventivité dans l'humour, trop attendu et trop gentil, jamais corrosif à l'exception peut-être de la toute dernière blague. L'étirement excessivement pesant des situations comiques les vide en majeur partie de leur puissance. N'en ressort ni la force comique purement visuelle des Mr Bean ni l'emballement pour l'histoire, lamentablement puérile. Admissible pour un enfant de sept ans, le style humoristique tombe à plat et laissera la plupart de marbre. On se demande ce que Gillian Anderson fait dans ce pur navet. Par l'abîme de bêtise qu'il déploie, J.E. ennuie et désole; le personnage a plus du Gaston Lagaffe que du Mr Bean. Cette aventure sans grande surprise se regarde mais d'un oeil bovin: si vous n'avez pas l'âme d'un jeune enfant, c'est sans intérêt.

Bon, faut l'avouer, c'est pas du grand 7ème art mais je me suis bien marré quand même. Le coup de la chaise est énorme (vous comprendrez quand vous l'aurez vu). A part ça, content de revoir Rowan Atkinson avec ses mimiques inoubliables et on ne s'ennuie pas. Niveau scénario ça ressemble à d'habitude, pas vraiment d'intérêt mais ça diverti. 9/20.

J'aime, j'aime, j'aime. Une très bonne comédie aux gags réussis, même s'ils ne sont tous pas parfaits et dotée d'une histoire pleine de rebondissements. On s'amuse beaucoup et on se laisse facilement aller et convaincre par cette mission qui s'appuie sur ce qui fait un bon film d'espionnage : poursuites, voyages, politique, suspense, gadgets. Rowan Atkinson s'éclate et nous aussi!!