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Eselce
1 395 abonnés
4 238 critiques
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4,0
Publiée le 7 septembre 2015
Bien fun, comme film. De bonnes surprises, un très bon humour et des cours vestimentaires et drague tout du long enseigné par un maître à un apprenti de 40 ans. Les petites gifles m'amusent toujours. Les personnages sont bons :)
Ça commence plutôt bien, on accroche et puis ça ralenti, ralenti, ralenti... C'est vraiment dommage car le sujet était originalement traité mais la longueur du film et certains choix le plombé un peu trop. Correct sans plus.
J'ai un peu de mal à comprendre l'acharnement de la presse française à vouloir sans arrêt que les comédies romantiques se terminent mal ou bien qu'elles aillent contre les conventions. C'est la raison même d'une comédie romantique, c'est son âme. Peu importe la finalité, connue d'avance, seul compte le chemin. Et il est içi délicieux. Les acteurs sont tous au top et les gags s'enchaînent à un très bon rythme avec son lot de répliques qui fusent et de séquences bien décalées. Le duo Ficarra-Recqua prend son temps et les persos sont bien creusés avec quelques rebondissements bien foutus (je suis un poil plus partagé sur le dernier d'entre eux). Le final traînera malheureusement en longueur mais il ne faut pas oublier qu'il est précédé d'une grosse heure et demie de haute volée, qui renoue avec la meilleure tradition d'Hollywood, loin de toutes ces rom-com de bas étage qui tournent en mode automatique. Içi, c'est drôle, c'est fun, c'est intelligent et ça associe la forme au fond. Plus de films sur
"Crazy, Stupid, Love" est une bonne comédie romantique. Rien de novateur dans son intrigue dont le schéma reste ultra-classique mais le film fait son effet. Frais, agréable et drôle, cette comédie américaine est aussi dôté d'un gros casting: Steve Carell, Julianne Moore, Emma Stone, Ryan Gosling. Efficace à défaut d'être original, "Crazy, Stupid, Love" remplit son rôle.
Je n'avais pas vraiment d’attentes particulières envers cette comédie romantique, réalisée par Glenn Ficarra et John Requa et sortie en 2011, je dois même avouer que j'avais quelques aprioris. En effet, malgré sa bonne réputation, au vu de l'affiche, du trailer et du synopsis, je m'attendais à du très classique, style ersatz de "Love Actually" très américanisé et pas très intéressant. Et, on ne va pas se mentir, pendant une bonne partie du film, c'est un peu ça, mais sans le charme anglais ! C'est-à-dire que nous sommes, dans la première partie du film du moins, devant une comédie romantique très classique et surcotée, parfois légèrement graveleuse avec un humour très américain (même si j'avoue que Steve Carell m'a beaucoup fait rire). Puis, le film, sans en être extraordinaire non plus, devient de plus en plus surprenant avec des moments plutôt inattendus, et même très touchants et drôles pour certains, pour aller vers un twist à un quart de la fin, pour le coup très inattendu ! Et c'est plutôt pas mal dans une comédie romantique aussi prévisible d'avoir enfin un petit quelque-chose en plus qui fait d'ailleurs plus dévier le film vers le comique que le romantique à un certain moment. Malheureusement, le film retombe comme un soufflé à la fin avec son happy end beaucoup trop larmoyant et qui en fait des caisses. Quelque-chose de très américain quoi, sans le charme des comédies romantiques anglaises ! Concernant les acteurs, nous avons un casting choral comprenant Steve Carell, Ryan Gosling, Emma Stone, Julianne Moore et Kevin Bacon qui jouent très bien. "Crazy, Stupid, Love" n'est donc peut-être pas aussi excellent qu'on le dit mais se laisse regarder sans déplaisir !
Comédie US pleine de promesses, "Crazy stupid love" peine à trouver le ton juste… ou plutôt un ton cohérent. En effet, le spectateur a trop souvent l’impression d’être tiraillé entre un film comique pur jus et un drame familial sur l’usure du couple sans oublier une touche de comédie romantique. Il y a fort à parier qu’avec un metteur en scène de talent (anglais de préférence) à la barre, le film aurait pu trouver une certaine homogénéité malheureusement absente du film. Et c’est plutôt dommage puisque "Crazy stupid love" n’est jamais aussi réussi que lorsqu’il se consacre à la comédie. Il faut voir ce pauvre Cal (Steve Carrell, excellent dans un rôle qu’il connaît par cœur) se faire relooker par le beau gosse Jacob (Ryan Gosling, qui évite le piège du bellâtre sans consistance en apportant une fêlure intéressante à son personnage… et qui est en train de se faire un nom à Hollywood) à coups de conseils très pratiques et de claques affectueuses, la belle Hannah (la beauté atypique Emma Stone qui rend original un rôle normalement sans intérêt) résister aux assauts de Jacob ou lui parler de "copulation", la prof (la trop rare Marisa Tomei), proie d’un soir de Cal, qui pète un câble ou encore le jeune Robbie (la révélation Jonah Bobo) déclarer à de multiples reprises son amour à sa baby-sitter Jessica (la mimi Analeigh Tipton), allant même jusqu’à lui avouer qu’il se masturbe en pensant à elle. Ces scènes sont d’ailleurs agrémentées de dialogues très drôles et souvent décalés qui font tout leur intérêt et leur permettent de se démarquer des productions habituelles. C’est à se demander pourquoi les réalisateurs ont alourdit le film avec des séquences plus dramatiques, à commencer par les clashs entre Cal et son épouse (Julianne Moore, malheureuse tout au long du film) et de multiples sous-intrigues franchement sous-exploitées (le petit ami d’Hannah joué par Josh Groban dont le refus d’engagement est en plus incompréhensible, le rival de Cal, campé par Kevin Bacon, aurait pu être davantage mis en avant tout comme l’amie pousse-au-crime d’Hannah qui se voit éjectée de l’histoire à mi-bobine…). Le seul tour de force des réalisateurs est sans doute la pirouette scénaristique sur la véritable identité d’Hannah, qu’on ne voit pas venir et qui relance l’intrigue. Pour le reste, on assiste donc à une comédie inégale mais plutôt sympathique, qui aurait gagné à enfoncer le clou du décalage plutôt que de se rabattre sur une morale américaine prévisible.
Après le très bon et intelligent "I love you Philipp Morris", le tandem Glenn Ficarra et John Requa serait-il en passe de devenir les nouveaux cinéastes prometteurs de la comédie américaine ? Certes si "Crazy, Stupid, Love" s'avère en deçà du précédent opus, il demeure néanmoins tout à fait honorable. Il doit à ce titre beaucoup à la présence de Steve Carell même s'il ne s'agit pas de son meilleur rôle. Lui et Ryan Gosling, assez convaincant, forment un solide noyau au milieu d'une ribambelle d'interprètes connus. Ils incarnent le manichéisme assez éculé il est vrai entre l'amour qui dure et celui plus furtif. Sans étoffe ni prétention, "Crazy, Stupid, Love" est une comédie sympathique dans l'ensemble, dont le scénario contient en outre quelques rebondissements inattendus.
Brillant scénario, casting étonnant sur le papier, magnifique à l’écran. On retrouve un arrière goût des comédies classiques et bien écrites à l’époque où Hollywood savait magnifier le genre. Rythme soutenu, film presque choral où tout est balayé au niveau émotionnel avec intelligence et humour. On sort des conventions grasses et lourdes de comédies-blockbuster avec blagues potaches et faciles. Cela confirme qu’avec un peu de justesse, un scénario et des dialogues fouillés on arrive à construire une comédie solide et riche. Ajoutons à cela DES interprétations parfaites et Crazy Stupid Love devient alors la comédie de ces dernières semaines. Les réalisateur d’I love you Philipp Morris ne sont en outre pas étranger à la qualité du film avec une réalisation aux assaisonnements indé légèrement appuyés. Sans être parfait le film se veut « délicieux ». http://requiemovies.over-blog.com/
Ce serait trop simple d'utiliser le titre pour critiquer le film mais bon dieu, ça partait pas trop mal avant de sombrer lentement dans une léthargie sirupeuse et moralisatrice qui ronronne mollement jusqu'à une scène de réveil (rencontre avec sa fille et son copain) mais au final pas si réussie...
Vu son sujet on attend une comédie caustique et décapante, mais elle n'arrive jamais à être franchement drôle et elle finit même par tomber dans la bonne morale de rigueur.
La comédie américaine fait des efforts pour nous épargner les relents puritains qui parasitent les scénarios de films pourtant drôle sur le principe (voir les films de la team Appatow). "Crazy stupid love" frôle un discours de ce type lorsqu'il aborde la crise des couples installées et des valeurs familiales déstabilisées mais évite agréablement la pose donneuse de leçon. Le film en lui même est drôle, bien fait, bien huilé, servit par des acteurs qui se font plaisir. Et, pour une fois, la fin réserve des surprises qui ne gâchent pas notre plaisir. Sympa.
Frais, sympa, un peu cinglé mais avec beaucoup d'amour et d'humour !!! Un pôle d'acteurs aux petits oignons ! Allez vous pouvez vous faire plaisir. 3/5
L'histoire : un homme, marié depuis 25 ans, se fait larguer. Il rencontre dans un bar un séducteur "professionnel" qui lui donne ses conseils de conquête. Le séducteur tombe amoureux à son tour et se rend compte de sa puérilité passée, tandis que l'homme marié finit par reconquérir sa femme, sans doute grâce aux conseils du premier. Pas super original, mais la première moitié du film est particulièrement drôle, avec des personnage secondaires (le fils et la baby-sitter notamment) désopilants. La seconde moitié est nettement plus convenue, ce qui baisse la note d'ensemble. Mais se laisse voir sans déplaisir.
« Crazy, Stupid, Love » est un titre qui résume assez bien le contenu de cette comédie romantique un peu déjantée par les deux réalisateurs du très bon « I love you Philip Morris ».
L’argument du film est assez classique : un couple qui divorce, un séducteur impénitent qui donne des cours de drague au mari éploré, une babysitter qui tombe amoureuse du père des enfants qu’elle garde… On tourne toujours autour du même marivaudage à l’américaine.
Il est ici traité à la manière d’une pièce de Feydeau, dans laquelle tous les personnages seraient liés par des rapports amoureux imbriqués, à leur insu et à leur grand désarroi. La scène où tout se dénoue dans le jardin d’une de ces maisons de banlieue de la middle class américaine est d’ailleurs aussi réjouissante que dans les meilleures pièces de boulevard.
Comme dans leur précédent film, les réalisateurs parviennent à engager la complicité du spectateur, en faisant parfois réagir les personnages comme s’ils étaient eux-mêmes spectateurs de l’action, faisant remarquer l’absurdité de telle ou telle situation.
Les personnages sont bien écrits mais deux ressortent plus particulièrement : un ado de 13 ans romantique et désabusé et le don juan, joué avec beaucoup d’auto-dérision par Ryan Gosling. Toutes proportions gardées, ce dernier fait parfois penser au Solal de « Belle du Seigneur » dans sa façon de disséquer le processus de séduction, de s’en moquer et de mépriser les femmes qui y succombent pour finir par tomber amoureux quand même.
Enfin, ce qui fait de tout cela un ensemble cohérent est l’écriture des dialogues, vifs et pleins de trouvailles lexicales souvent hilarantes.