David R. Ellis signe avec Shark 3D son septième long métrage dans sa carrière de réalisateur, et le moins que l'on puisse dire c'est que celui-ci n'est pas son meilleur. Après le bon thriller Cellular, et quelques films d'horreur (Destination finale 2 et 4, Des serpents dans l'avion). Ellis poursuit avec Shark 3D, un nouveau film d'horreur sans queue ni tête, basé sur une idée de base très mauvaise alors qu'on se souvient qu'un an presque jour pour jour sortait "Piranha 3D" de l'excellent Alexandre Aja (La colline a des yeux). On peut penser qu'Ellis a voulu s'en inspirer mais c'est très mauvais ! Déjà que "Piranha", malgré son côté gore retentissant, est loin d'être un modèle du genre. Ce film est encore pire car il ne montre rien ! Scénario bateau, rachitique, prévisible au possible. Morts toutes plus débiles les unes que les autres, méchants détectables au premier coup d'œil ! Bref, ce n'est pas là que le film sera sauvé ! Où alors ? C'est une bonne question, pas au niveau des acteurs n'ont plus, pour la plupart inconnus au bataillon, le casting est constitué pour la plupart de jeunes têtes qui tentent sans doute de percer dans le cinéma. Le problème, c'est que ce n'est pas avec ce film qu'ils vont réussir à être repérés, tous cabotins et tous engagés pour leurs corps (hommes comme femmes), ils incarnent des personnages bourrés de bons sentiments débiles (bah ouais, on est dans un film américain !) et à vomir, ne retenez pas leurs noms, vous risquez de ne jamais les entendre à nouveau. Alors qu'est-ce qui sauvera ce film ? La 3D... N'étant pas partisan, j'avais beaucoup de réticence à aller voir ce film ainsi et j'ai trouvé que c'était la seule chose intéressante du film, malgré les prises de vue mauvaises, la 3D donne un peu de vie au film et, pour une fois, n'est pas inutile. Ca, et quelques scènes caucasses relèvent le très faible niveau. Mais c'est tout de même un film à éviter, ne perdez pas votre argent..