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vinetodelveccio
72 abonnés
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3,0
Publiée le 2 mars 2014
Un film original totalement porté par Guillaume Galienne. Le réalisateur/acteur est en effet le seul et unique sujet de son film : il se regarde, se complaît et s'amuse comme une folle dans cette comédie qui finalement ne parvient qu'à arracher quelques sourires. Le propos est donc totalement autocentré, mais cet aspect est assumé et passe donc assez bien grâce à un jeu toujours juste du comédien. Malheureusement, son personnage souffre d'une inconsistance crispante : il se contente de geindre, de subir et accumule les stéréotypes vus mille fois au fil d'aventures bourgeoises et souvent anecdotiques. Bref, mieux vaut aimer Galienne pour apprécier ce film assez vain et stéréotypé (et oui, vous y verrez bien un allemand à fort accent faire un massage tonique comme chez De Funès...)
Film dont le sujet est traité avec délicatesse, qui est bien interprété aussi j'en conviens, mais beaucoup trop nombriliste pour que j'ai pu l'apprécier.
Bon je n ai pas compris le succès de ce film.. Guillaume Gallienne est très sympathique , son univers poétique est bien retranscrit , la réalisation est soignée , surtout pour un premier film. D ailleurs c est peut être pour ça que tout le monde crie au chef d' oeuvre , car il est assez esthétique ce qui est plutôt étonnant dans le cinéma français . Mais ce film , tiré de son spectacle n a aucun linéarité , est très décousu c est un enchaînement de sketchs entre éléments autobiographiques et fiction délirante qu ' on a du mal à saisir . On nous dit que c est un film sur le genre , sur le questionnement de l identité , l homosexualité , mais guillaume gallienne lui même ne semble pas savoir ou la direction du film va , en enchaînant une vision de la communauté gay ultra caricaturale ,voir douteuse destinée à obtenir des rires faciles , mais qui malheureusement ne sont pas toujours au rdv .Les clichés sur les aristos délirants saupoudrées d ersatz de Stéphane Bern ayant énormément de succès en France, le réalisateur appuie lourdement sur ce point aussi . En effet , Cette " comédie " présentée comme hilarante , n est pas souvent drôle , on sourit bien quelque fois mais c est tout . Guillaume Gallienne joue très bien son role , ainsi que celui de sa mère , mais à part ça , gros point d ' interrogation . On peut se demander si le contexte actuel explique toutes ces récompenses et ces couvertures médiatiques .
Je fais partie de ces milliers de spectateurs qui avaient envie de voir le film, et qui sont tombés de haut. Ni fait ni à faire ! Le sujet pourrait être passionnant s'il était traité. Pire, ce film m'a mis mal à l'aise par son esprit détestable : censé critiquer les préjugés sur les homosexuels, il en aligne des biens pires (sur les arabes, les allemands, etc ...). Que ce film soit récompensé aux Césars est un aberration : Guillaume Gallien a beau être éminemment sympathique, et être un acteur très talentueux, son film est raté.
Avec le succès que le film a remporté aux Césars, la curiosité l'a emporté et j'ai regardé "Les Garçons et Guillaume, à table" me disant qu'après tout, si il y a eu un tel engouement autour de ce film, c'est qu'il doit être bien...et bien ...non... Enfin, ca aurait pu être bien mais il a de gros défauts. Si Guillaume Gallienne est un très bon acteur, aucun doute la dessus, il est quand même à la Comédie Française (et dans le générique on le rappelle), si il joue la mère avec justesse, sans caricaturer et avec beaucoup de finesse, il n'en est rien du reste. Le film est tout sauf fin, les moments "drôles" (car on rit peu, on sourit peut être) sont lourds, mais lourds ! (la scène en cure en Bavière, la scène dans la boite gay...) La présence envahissante de GG devient vite insupportable, surtout ses attitudes, parfois exagérées, ou clichées. On est dans le TROP, tout le temps. Je n'arrive pas à trouver les "moments graves" que certains ont pu évoquer, finalement on s'attache assez peu au personnage, car malgré son explication du pourquoi il-est-hétéro-finalement, on nous laisse un peu sur notre faim/fin. Niveau réalisation, GG a réalisé de très beaux plans, celui dans le manège du centre d'équitation est très beau, tout comme ceux où Guillaume regarde les étudiantes lors d'une compétition de natation. Le texte est travaillé, les dialogues bien choisis. Le film est donc bien réalisé, malheureusement le scénario laisse à désirer, malgré des acteurs très bons, on finit le film en se disant "mouais, tout ça pour ça". Dommage.
Guillaume Gallienne réussi sont immersion dans ce double jeu d'acteur et nous plongeons avec lui. Attachant et humain, le récit de cette jeunesse est très attendrissant. Un bon moment de cinéma
Vide.C'est le premier mot qui vient à l'esprit après avoir vu ce film. Énervant et vide. Le film ne raconte rien sur 1h30, c'est nombriliste alors qu'il y a aucune raison de l'être, le personnage est un garçon un peu hybride susceptible, précieux et faible qui nous raconte sa vie, inintéressant. Je veux dire par là, comment peut-on être assez égocentrique pour penser que sa vie mérite d’être racontée dans un film d’1h30 ? Sa vie n’est pas plus trépidante que n’importe quelle personne qui la poste sur Facebook, mais comme facebook a du succès, pas étonnant que cela soit le cas pour ce film. Et César du meilleur acteur, c'est un peu une honte, parce que Guillaume Gallienne imite ou surjoue, alors c'est un peu amusant quand il est sa mère mais quand il joue son propre rôle, ce n’est pas loin d'être insupportable. Au final, on ne comprend même pas ce que Guillaume Gallienne a voulu faire avec ce film au-delà du récit autobiographique franchement dispensable, ce n'est ni marrant, ni touchant, ce n'est que du vent. A part une bande originale plutôt pas mal et une mise en scène assez inventive, il n'y a pas grand-chose à sauver de ce film. César du meilleur film, on pourrait bien se demander si la cérémonie des Césars est aussi vendue que celle des Oscars.
L'histoire d'un gosse de riche qui n'a que çà à faire, les affres de la découverte de sa personnalité androgyne entre môman psychorigide et psys chiants, séjour en Espagne, prestigieuse pension Anglaise et autre thermalisme doré en Autriche, que des endroits dont le commun des mortels n'a même pas idée de l'existence. On en tremblerait presque pour lui si en plus, il avait fallu qu'il gagne sa vie en bossant à la chaine chez Peugeot ou en faisant le bûcheron dans les Ardennes. Certes, c'est fort bien écrit, on sent bien l'héritage de la Comédie Française, cette vénérable institution que le monde entier nous envie, avec en prime quelques galéjades subtilement parsemées de ci de là pour faire passer cette comédie d'élitiste à populaire. Cependant, si Molière ou La Fontaine écrivaient pour les puissants de leur époque, ils les brocardaient, ce qui n'est malheureusement pas le cas avec "Les garçons et Guillaume à table", trop ancré dans certaines des préoccupations du moment, sortes de modes superficielles servants à continuer d'ignorer de biens plus vastes problèmes existentiels. Au théâtre l'exercice est brillant, au cinéma beaucoup moins. Le nombre de récompenses décernées étant sans doute accordées pour que nous autres, pauvres mortels incultes, soyons dirigés d'une main ferme dans un gant de soie rose vers ce qui est acceptable de considérer comme de l'art, au détriment de toute autre pensée alternative. En finale, ce film provoque un léger malaise car si Guillaume Gallienne parait goûter avec scepticisme la clystérophilie, il semblerait qu'à l'arrivée, ce soit le spectateur qui l'a dans le fion...
Oui, le groupe femme est toujours à nous reprocher de bouffer du saucisson et souhaite désespérément nous épiler les moustaches au laser. Mais nous ne nous laisserons pas faire, et nous irons revoir "Calmos" ou "Alexandre le bienheureux". Mots clefs : Résilience, catharsis sans fracas, Marcel Proust. "Non mais tu te rends compte, le mec il fait un film, il parle que de lui, lui-même et sa mère et il parle même pas de moi et de ma mère !! C'est inacceptable !! Non mais on est en 2014!!"
Guillaume Gallienne signe une première oeuvre autobiographique brillamment interprétée et qui se révèle être un bijou de drôlerie, de rire, d'émotion et de questionnement intérieur. Sans aucun doute LE film de l'année 2014 à voir de toute urgence !
Sujet éternel, sujet d'actualité, il coïncide avec la biographie du réalisateur qui se prend au jeu mi-nombriliste, mi-moraliste du déballage de linge sale en public. Car on ne l'a pas dit, sa mère fut quelque part une mère indigne. Guillaume Gallienne choisit le ton de la comédie pour nous conter ses déboires sexuels de jeunesse. Et c'est drôle. Mais pourquoi est-ce drôle ? Parce que la société n'a pas encore reconnu l'homosexualité et qu'on ne peut guère faire autrement pour en parler que d'en faire rire. Franchement, un xème film sur la chose pouvait rebuter, d'autant qu'il s'agit de la mise sur pellicule de la pièce de théâtre commise par le même. Mais force est de constater que le résultat est éblouissant. On ne trouvera pas ici beaucoup de points de critiques tant sur le métier d'acteur, de scénariste, de réalisateur, de technicien du cinéma. Etonnant.
Du bon et du moins bon. Je pense qu'il tombe au bon moment pour remporter tous ces Césars. Mais ceci dit, c'est une comédie intelligente, très bien jouée et bien réalisée. J'aurai aimé que le débat soit plus tranché, plus comique, parce que certains raccourci "psychanalyse de comptoir" à partir du milieu, c'est vraiment bof. Il a osé un film à part, mais je m'attendais à mieux. En tous cas, il sera à suivre en tant que réalisateur, ça c'est sur !