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Florence D
3 abonnés
4 critiques
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0,5
Publiée le 15 mars 2014
Ce n'est pas dans mes habitudes de venir déposer une critique négative. Mais là !!! On était cinq à patienter, cinq à s'impatienter devant l'écran ... à vivre un instant de platitude monstre ... sans rire à l'heure ... rien ... C'est là que la frontière doit exister avec les autres. Que ce film ait pu faire rire des gens m'interpelle ... Qui ???? Qu'il ait raflé tant de prix !!! Je vous le déconseille en tout cas.
Quelle déception ! Après les critiques élogieuses (5 oscars) un film nombriliste, ennuyeux à force de situations répétées. Je n'ai pas pu suivre le film jusqu'à la fin
Ce film aurait pu être un ratage complet, notamment parce que les adaptations de pièces de théâtre au cinéma ne sont que très rarement de bonnes idées, à plus forte raison lorsque l’on parle d’un one man show aussi intime que celui-là. Car il s’agit bien d’une œuvre personnelle dans laquelle le comédien parle de son adolescence, de ses doutes, de ses relations avec les autres, de ses souffrances physiques ou morales. Une exploration intime qui aurait pu sombrer dans le mélo, mais que l’intelligence de son auteur associée à son talent indéniable de comédien a fini par se transformer en un message d’amour incroyablement touchant.
Car c’est bien là que la réussite est totale. Guillaume Galienne, ne se contente pas de nous relater une histoire personnelle, avec ce que cela comprend de nombrilisme écœurant, il ne règle pas ses comptes avec un voyeurisme déplacé, non il parle de différence, de lutte contre les préjugés, d’amour intense, presque fusionnel, il parle de lui, de sa mère, de son père et de ses frères, il partage les doutes qui l’ont construit, de cet étrange sentiment de devoir faire ce qui parait être sans pour autant en comprendre le sens, de voir le faire sans en avoir envie. Mais surtout, il s’est habitué à une différence qui le mettait en marge des autres, et alors qu’il se rend compte que sa différence n’est pas celle que l’on croit, il comprend que le rejet provient d’abord de l’envie.
En utilisant l’humour, mais également le mélange des genres entre théâtre et cinéma, l’un pour rappeler l’origine de l’œuvre et l’autre pour exprimer un peu plus le décalage des pensées et la réalité des choses, Guillaume Galienne nous plonge dans un récit remarquablement ciselé, loin et en même temps proche des clichés et s’amuse à mélanger les acquis pour mieux nous exposer l’absurdité des a priori.
Un joli cri d'amour, une très bonne réalisation et un acteur excellent le tout mis en scène intelligemment. Pourtant, et malgré toutes les récompenses, je m'attendais à plus de force car il en manque dans ce film. Du rythme aussi, c'est plutôt mou et pour finir, le sujet tournant autour de l'homosexualité ne m'a jamais vraiment emballé quelque soit la façon dont il est traité. Un bon film néanmoins, mais pas un grand film.
Long-métrage original, "Les Garçons et Guillaume, à table !" entraîne le spectateur dans une histoire traitée de façon atypique. En effet, la réalisation est différente et plutôt réussi. D'autre part, les acteurs jouent bien. Néanmoins, on a du mal à être vraiment pris dans le film ce qui nous laisse perplexe. Ainsi, l'œuvre est à peine divertissante malgré un travail correct mais qui n'arrive pas à captiver.
A première vu, le film parait très égocentrique, Guillaume Gallienne est partout partout partout... Mais au fur et à mesure, on comprend pourquoi il est autant présent et, de ce fait, la grandeur de son projet. La musique est envoutante, le discours est intelligent et subtil, le scénario nous surprend à chaque instant. Régalez-vous^^
Film indigeste et ennuyeux. GG a eu sans doute un certain courage pour se mettre à nu ainsi… mais c’est aussi le propre des nombrilistes, des narcissiques… Et aussi des prétentieux… Déçu par la matière apportée : situations lourdes, grotesques et inutiles… Heureusement que certains dialogues relèvent le scénario. Cela me fait penser à ces névrosés, ses obsédés sexuels, comme W Allen … et par chance pour eux,ils sont admirés par les gens du même acabit. C’est la satisfaction de groupe…« Ô génie, ô sublime ! »
Et les Césars distribués avec l’argent de l’Etat… C’est une honte… il y a tant de beaux et merveilleux talents … qui n’ont pas le culot ou assez d’audace.
Très bon film . Intelligent , drôle . Acteur exceptionnel . Les jaloux du milieu social bourgeois n'iront pas le voir . J'ai passé un excellent moment . Un film français de cette qualité mérite les récompenses . spoiler:
Je n'ai pas vraiment aimé ce film, je l'ai trouvé ni vraiment drôle, ni touchant, j'ai suivi l'histoire de Guillaume sans vraiment ressentir d'émotions, sauf peut-être trouver le temps long et le personnage de plus en plus agaçant.
Quelle déception! J'ai regardé ce film un peu de force, subissant la publicité générée par les césars. Et là on se pose beaucoup de questions; surtout quand on voit la concurrence cette année à la cérémonie (la vie d'adele, l'inconnu du lac, neuf mois ferme...). Comment un navet bien-pensant rempli de clichés peut autant faire l'unanimité? Il s'agit de l'histoire d'un petit bourgeois, cherchant son identité sexuelle (interprété de manière plus qu'approximative pas ne, qui tente de nous faire croire à 40 ans qu'on peut jouer un gamin de 16 ans). Ridicule par son jeu d'acteur, on ne se passionne pas pour cette recherche de soi-même chez un ado sous-cérébré au QI de coquillage, véritable incarnation d'un Forrest Gump made-in "France bien pensante". Parlant de façon efféminée, se travestissant, victime de l'homophobie de sa famille et de ses camarades, on suit les méandres d'une personne stigmatisant le cliché du gay, en mal de reconnaissance. Mais soyez soulagés, en fait il est tout ce qui a de plus hétéro. Un véritable hymne au dicton "l'habit de na fait pas le moine", et quelle claque on devrait recevoir devant cet étonnant retournement de situation...pathétique au demeurant. C'est ça, c'est un film sur un pauvre petit bourgeois mal aimé, mal compris par sa mère et qui en souffre. Finalement aujourd'hui, on peut non seulement faire un film sur la banalité, mais plus que ça, en attendre même des récompenses. kechiche et Dupontel doivent bien se marrer...ou pas.
On sourit un petit peu au début, on ressent une légère émotion à la fin. Entre les deux, on subit une interminable répétition de sketchs éculés, que le cabotinage de l'acteur, dans son double rôle de fils efféminé jusqu'à la caricature ou de mère hommasse et bourrue rend vite insupportables. Alors, on s'ennuie, on regarde sa montre, on finit par s'assoupir. Encore un film qu'on zappera sans regret quand il passera à la télévision.
Le thème de l'identité sexuelle est tellement à la mode que c'est déjà fatiguant d'avoir un tel sujet. Là, Guillaume Galienne a pris l'option coming out hétérosexuel tout aussi pénible que le précédent. C'est dire qu'il fallait un sujet d'envergure pour passer la rampe et qu'en fait, on ne change pas de registre où tout est basé sur la petite vie sexuelle du personnage. Hélas, le film joue déjà dans l'autofiction, narcissique, égocentrique que l'on se moque vite de la petite vie bourgeoise du personnage. C'est surtout bavard, emprunté, surjoué (Galienne n'a pas la verve d'un Sacha Guitry) et surtout très peu cinématographique, mêlant fiction et représentation théâtrale, basant tout sur le langage et la logorrhée. C'est même sans charme dans le côté inverti. Bref, un film hautement nombriliste typiquement sans invention (le personnage a toujours fait les choses par peur ! Grande révélation et à cause des chevaux alors il vainc sa peur en faisant du cheval sur une musique de Wagner ! Il découvrira que c'est sa mère qui avait peur qu'il aille vers les autres femmes ! Là, on est dans la psychanalyse de bazar !) C'est dire que tout cela n'a aucune réelle invention puisque Guillaume Galienne nous raconte sa vie, découvre son hétérosexualité alors que sa famille le pensait qu'il a eu l'idée d'en faire un spectacle de théâtre et maintenant un film.
Un film abordant certains sujets omniprésents dans les médias (identité homme/femme, genre, homosexualité voire transsexualité) avec une grande finesse. Ici, nous ne sommes ni dans le propos simpliste, ni dans la "branlette" intellectuelle bobo-parisienne à la Tomboy. Sans jamais nous imposer une vision des choses, ce film nous amène à certaines questions : qu'est-ce qu'être un garçon ? Une fille ? Qu'est-ce qu'élever son enfant "comme un garçon" et vice et versa ? Pourquoi un garçon ne devrait pas se comporter de telle manière ? Etc. De plus, le scénario n'a rien de déjà-vu et Guillaume Gallienne est extraordinaire dans le rôle de sa mère, mon personnage préféré du film.