Avis : Les Garçons et Guillaume, à table ! - Page 7

Le spectateur sévèrement burné, élevé au jus de SAS plutôt qu'à la piquette de Sissi, hésitera peut-être devant cette histoire de fi-fil(le)s à sa môman à la recheche du chromosome perdu. Pourtant la sympathie qu'inspire l'acteur-scénariste-réalisateur et la succession de sketchs/rites de passage qui jalonne sa quête d'identité sexuelle ( Guillaume au pensionnat, à l'armée, chez les psys, en cure..) font au total un film tout à fait plaisant à regarder. Et si la candeur du personnage fera parfois ricaner le macho revenu de tout, c'est avec le sentiment que l'ordre du monde est rétabli et les valeurs respectées que ce dernier constatera avec satisfaction et la larme à l'oeil que tout se termine par un mariage.

Un film excellemment bien réalisé, de l'humour assez fin ponctué par quelques moments forts. Un Guillaume Gallienne très peu connu mais qui pourtant réalise une excellente performance !! La salle comble écroulée de rire du début à la fin. Et pour une fois, la bande annonce ne concentre pas l'ensemble de l'humour !! Un très bon moment de divertissement !!

Un film ÉTONNANT ! J'en ris encore !! Guillaume Galienne réussit l'incroyable pari de réaliser une comédie tout en interprétant les deux personnages principaux du films !! Et il ne le fait pas à moitié et se permet même d'y mettre la forme avec une réalisation originale ! Pour ce qui est du scénario, mis à part quelques petites longueurs, on n'en fini plus de rire et l'on pleure aussi ! Bref c'est du très bon boulot et c'est la comédie française de l'année !!!

Guillaume Gallienne signe une première oeuvre autobiographique brillamment interprétée et qui se révèle être un bijou de drôlerie, de rire, d'émotion et de questionnement intérieur. Sans aucun doute LE film de l'année 2014 à voir de toute urgence !

Film Intelligent, drôre émouvante et sujet tellement bien traité qui lous sort de l ordinaire. Bel hymne à l amour d une mère et d une femme.

Très beau moment ! Plein d'humour, de tendresse, film touchant. Et superbe performance de Guillaume !!!

Gallienne m'a surpris à deux titres : me surprendre et me refaire rire après avoir vu la pièce, et me faire apprécier Supertramp le temps d'un film

Forcément je ne suis pas neutre lorsque je regarde ce film qui me fait de l'oeil depuis quelques temps déjà (depuis sa sortie en fait, mais jamais franchi le pas) et que je vois qu'il compile les César. Et Amalric pour le meilleur acteur ? La fille du 14 juillet pour le meilleur premier film ? La vie d'Adèle pour le meilleur film ? Le film a intérêt à être sacrément bon !

En fait on a un film d'une heure vingt-cinq qui met une heure et quart à démarrer. Je veux dire je n'aime pas du tout le dispositif mis en oeuvre : le mec qui fait un one-man-show pour raconter sa vie. Déjà je ne sais pas qui tu es, le seul film dans lequel je t'ai vu c'est Benjamin Gates c'est pour te dire à quel point je m'en tamponne de ta vie, donc franchement à la base… boarf.
Après je ne connaissais pas forcément non plus le couple de la guerre est déclarée et ça ne m'avait pas empêché d'adorer. Seulement la différence entre ce film et le Donzelli, c'est que chez Donzelli il y avait deux choses : une histoire et de l'émotion.
Là je trouve ce film juste vide. Après la première scène je me suis demandé ce que j'étais entrain de voir ? C'est quoi ? une comédie ? un drame ? les deux ? il faut faire quoi ? rire ? Le type raconte sa vie en voix off (déjà je ne suis pas forcément fan du procédé) mais je suis en dehors du truc, mais totalement.

De plus le film ne fait rien pour rendre les scènes intéressantes, tout est trop court, c'est quoi comme comique ? Je dois dire que ça me laisse de marbre et je ne comprends même pas où ça serait drôle. Bon il y a bien sûr les phrases un peu rustres de la mère qui prêtent à sourire car elles sont vulgaires.

Mais sérieusement ? Le coup du lavement anal, mais c'est nul à chier (sans jeux de mots). Mon dieu. Un peu plus et je me serai cru dans un Apatow. Bon là je sais bien que c'est soi-disant bien parce que justement on croit qu'il est homo et là il se prend un truc dans le popotin… mais c'est nul quand même.

Il y a quand même des procédés que j'aime bien, la mère qui vient squatter les souvenirs et parler à son fils alors qu'elle n'est pas là. Mais du coup à des moments je me suis posé la question si c'était vraiment elle ou si c'était une illusion… Je ne capte pas trop l'intérêt.

Je dois finalement avoir souri trois fois durant tout le film, je trouve ça assez mièvre et attendre plus d'une heure de film pour annoncer le sujet réellement intéressant : savoir s'il est gay ou pas, pfff… mon Dieu !

Après c'est pas mauvais, disons que la fin (si on excepte le plan final qui est culcul au possible) rattrape un peu l'heure et quart de vide que j'ai vu juste avant, mais tant de bruit pour ça ?

Bon, on peut pas dire que ça se regarde trop le nombril, même si un peu quand même, surtout avec le côté one man show que je n'aime pas du tout, ça alourdi le tout, catastrophe. Même si le film reste assez léger, c'est tellement léger que ça en devient inconsistant.

Je dois cependant dire que si Gallienne jouant son propre rôle m'a exaspéré quasiment tout le long du film il fait bien l'archiduchesse ou sa mère, cependant ses prestations ne sont pas émouvantes, tout ça manque d'émotion, tout est trop calibré, trop sec. Il n'y a aucun moment de vrai, de beau, parce que tout est trop court, on ne laisse pas les situations s'installer, la gène lors des tentatives de rapports homos s'installer, ou bien lors de la scène de branlette collective dans le dortoir. C'est trop lisse. Et du coup c'est juste fade.

Vu tout le bien que j'ai entendu, j'en attendais beaucoup plus.

Et pour tout dire ça ne m'a pas intéressé, sauf la fin. Et encore c'est vide, pas d'émotions parce que ça dure 30s montre en main. Si ce n'est pas désolant ? Comment tu veux qu'on y croit ? Tout va trop vite, en petites saynètes passables.

Sans parler du fait qu'au début du film je ne captais pas quel âge à Guillaume. Il a quoi ? 30 ans ? et il vit chez ses parents ? 15 ans ? 20 ans ?
Lorsqu'on a un "vieux" comme Noémie Lvovsky qui joue quelqu'un de jeune (dans Camille redouble), on dit son âge, histoire qu'on puisse faire semblant d'y croire, idem dans le loup de Wall Street pour DiCaprio. Rien que pour situer l'action dans le temps. Ou comme dans la vie d'Adèle pour situer les ellipses mettre des indices, changement de coupe de cheveux, un métier, etc.

C'est très moyen et très plat.

Film drôle plus subtil qu'il n'y parait...Le scénario original servi par de bons acteurs ne tombe jamais dans la médiocrité..C'est un film unique en son genre car réussir à faire d'un bildungsroman aussi douloureux une comédie, tient au grand art de Guillaume Gallienne.Ce film est l'histoire dune guérison difficile et merveilleuse soulignée par une musique remarquable, sans parler de Wagner lorsqu'il se sent enfin libéré de ses angoisses; On aimerait voir plus de films de ce genre en France...

Excellent moment de cinéma, merci Guillaume pour cette sensibilité et toutes ces émotions qui font certainement suite à beaucoup de souffrances passées.

Guillaume Gallienne maîtrise le sujet de son film, l'identité sexuelle contrariée ou ambiguë, avec le plus grand brio... Une aisance qui laisse sans voix. Je suis curieux de découvrir ses prochaines réalisations car celle-ci, très personnelle, semble écrite avec les tripes. Et là où la plupart des réalisateurs auraient pu tomber dans le piège facile du malaise, ce film n'y tombe à aucun moment. Guillaume Gallienne rajoute sans cesse des notes d'humour irrésistibles. Et c'est là que le comique prend tout son sens et sa puissance. Comme La vie est belle, on a jamais aussi bien parlé de ce thème qu'en tant que funambule sur la corde sensible séparant tristesse et dérision.

Si on peut craindre au début le choix de la mise en abîme (l'acteur/réalisateur se filme en train de jouer son spectacle) force est de constater qu'il s'agit d'un choix payant, qui permet de justifier toutes les exagérations du genre (on est dans un spectacle comique) tout en évitant d'être lourd et en encrant quand même l'ensemble dans la réalité, permettant à l'émotion de passer. En effet, de raconter l'histoire permet d’instaurer naturellement une voix off qui va permettre d'établir la psychologie des personnages à certains moments, ou de faire un petit commentaire bienvenue. Résultat, non seulement on se marre, de part les situations ou les personnages (à ce titre on (re)découvre un Guillaume Gallienne vraiment génial, qui déclenche les rires avec parfois juste un regard), mais on est aussi ému et surtout on s'amuse, le film enchaînant les petites saynètes, comme autant d'expériences malheureuses pour ce personnage (sur qui le ridicule et la méchanceté glisse sans s'accrocher) victime d'une erreur depuis sa naissance : tout le monde est persuadé (lui y compris) qu'il est homosexuel. Ne cherchez pas un équivalent dans la comédie en France, ça n'existe pas. A ce titre le film pourra en déstabiliser certains, en décevoir d'autres (ce n'est pas non plus la comédie de l'année), mais en tout cas, il est plaisant de constater qu'on peut encore être (agréablement) surpris en allant au cinéma. Et rien que pour ça, merci Guillaume !

Après La vie d'Adèle, de nouveau un film sur la quête de l'identité sexuelle. Mais voilà qu'avec cette oeuvre Guillaume Galienne ferait passer Kechiche pour un gros bourrin (et pourtant j'ai aimé Adèle). Les garçons et Guillaume, à table est un chef d'oeuvre d'humour (les scènes des test militaires et de la cure en Autriche sont hilarantes) et de sensibilité. Ce qui aurait pu être qu'un film nombriliste devient à la fois un film léger, divertissant et d'une très grande profondeur. A voir ! Merci et bravo à Guillaume Galienne.

Le thème de l'identité sexuelle est tellement à la mode que c'est déjà fatiguant d'avoir un tel sujet. Là, Guillaume Galienne a pris l'option coming out hétérosexuel tout aussi pénible que le précédent. C'est dire qu'il fallait un sujet d'envergure pour passer la rampe et qu'en fait, on ne change pas de registre où tout est basé sur la petite vie sexuelle du personnage. Hélas, le film joue déjà dans l'autofiction, narcissique, égocentrique que l'on se moque vite de la petite vie bourgeoise du personnage. C'est surtout bavard, emprunté, surjoué (Galienne n'a pas la verve d'un Sacha Guitry) et surtout très peu cinématographique, mêlant fiction et représentation théâtrale, basant tout sur le langage et la logorrhée. C'est même sans charme dans le côté inverti. Bref, un film hautement nombriliste typiquement sans invention (le personnage a toujours fait les choses par peur ! Grande révélation et à cause des chevaux alors il vainc sa peur en faisant du cheval sur une musique de Wagner ! Il découvrira que c'est sa mère qui avait peur qu'il aille vers les autres femmes ! Là, on est dans la psychanalyse de bazar !) C'est dire que tout cela n'a aucune réelle invention puisque Guillaume Galienne nous raconte sa vie, découvre son hétérosexualité alors que sa famille le pensait qu'il a eu l'idée d'en faire un spectacle de théâtre et maintenant un film.

Très particulier ! Un one-man show autobiographique transposé au cinéma avec brio avec (et par) le talentueux membre de la Comédie Française Guillaume Gallienne. Transposition intimement liée au théâtre. Très très drôle, on ne s'ennuie jamais. Guillaume est si différent de ceux qu'on a l'habitude de voir et attachant. Pour moi un des meilleurs films français de l'année. Chapeau ! Pas étonnant que beaucoup de séances soient complètes.