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    Elephant Man
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    681 critiques spectateurs

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    Jean Begaud
    Jean Begaud

    1 abonné 158 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Un des premiers grand films de David Lynch, après son heraseread , complètement barge.
    Voici une magnifique ode a la tolérance et a la différence.
    Histoire vraie de John Merrick, homme atteint d'une rare maladie le rendant monstrueux et très fragilisé par celle ci.
    D'abord exhibé comme bête de foire,il sera ensuite scruté a la loupe par divers médecins voyant avec ce cas rare l'opportunité de faire des prouesses scientifiques.
    Anthony Hopkins y incarna là un de ses premiers grands rôles, d'une humanité et d'une empathie bien trop rare de la science a l'époque de ce récit.
    Un film indispensable pour mieux comprendre le rejet de l'autre , combattre les esprits étriqués et malveillants.
    A noter :John Hurt crève l'écran.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2020
    Elephant Man est un film dont mon professeur de philo parlait beaucoup, de par sa thématique : le fait que notre physique ne représente pas qui nous sommes. Et effectivement, cette question est brillamment traitée dans ce film et l'évolution de John est hyper touchante, lui qui passe d'un monstre à un être aimé pour ce qu'il est réellement. Les acteurs sont tous excellents et le maquillage de l'homme éléphant est vraiment répugnant. Le film n'a franchement pas vieilli aussi, il est toujours très regardable. Cependant, comme dans Mulholland Drive (seul autre film de David Lynch que j'ai vu je crois) le rythme du film est très lent et j'avoue que je me suis un peu ennuyé devant certaines scènes. Le film est aussi assez déprimant, donc ne le regardez pas si vous n'êtes pas d'humeur, ça risque de vous plombes encore plus le moral !
    En bref, vraiment un très beau film malgré son rythme lent, et avec aussi une fin splendide. Je recommande !
    T-Tiff
    T-Tiff

    92 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2020
    "Elephant Man" est un film déroutant, d'une grande sensibilité et qui ne laisse pas indifférent. Il raconte l'histoire d'un homme né avec diverses malformations et qui est donc quasiment traité comme un animal. Tout va changer le jour où il rencontre le docteur Treves, incarné par un bon Anthony Hopkins. Volontairement tourné en noir et blanc, le visage difforme de l'homme-éléphant n'en ait pas moins marquant et provoquera, probablement comme les différents figurants du film, le dégoût, la curiosité et la compassion. Le regretté John Hurt a probablement tenu ici le rôle le plus mémorable de sa grande carrière. La deuxième partie du film, jouant moins sur le fantastique que sur le dramatique, est vraiment réussi. "Elephant Man" de David Lynch est donc un grand film, certainement précurseur en un sens de nombreux film qui ont suivi dans la même thématique de l'acceptation de l'autre. David Lynch aura sans doute apprécié se retrouver propulsé en maître du genre fantastique.
    Frédéric MARTINELLI
    Frédéric MARTINELLI

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2020
    Ce film est un incontournable pour tous les cinéphiles
    Ce film traite de la peur de l'autre, de la cruauté dont peut faire preuve l'être humain. Un John Hurt au sommet de son art. Quel Film, Quelle humilité, quelle leçon d'humanité.
    Tristan Martinelli
    Tristan Martinelli

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2020
    J'adore ce film ; il est long pour certains mais moi je trouve qu'on nous montre qu'un homme malformé malheureusement mais tellement gentil , il veut faire comprendre à tout le monde qu'il est comme eux , la scène dans la station de train est exceptionnelle
    À voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2020
    Les décors et l'ambiance d’époque sont bien maîtrisés, même si le noir et blanc y est aussi pour quelque chose. L’interprétation des acteurs et la réalisation sont bonnes.
    Mais au vu des très bons avis, je m'attendais à beaucoup mieux. Le film est très lent, ce qui n'est pas forcement un défaut, mais en contre-parti je m'attendais à beaucoup plus d’émotion, de tristesse, là je n'ai pas ressenti grand chose .. Alors que je pensais que l'émotion serai la plus grande qualité du film, c'est finalement son défaut.
    Florian_bzh
    Florian_bzh

    6 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2020
    Film magnifique et poignant racontant l'histoire de John Merrick. Je n'ai aucun reproche à faire au film : le noir et blanc est parfait pour rendre l'ambiance fin XIXème, tous les personnages sont bien joués et bien écrit. D'ailleurs détail important : le physique de John Merrick a été réalisé à l'identique, si vous allez sur le Wikipédia de Joseph Merrick vous verrez que la ressemblance est frappante ! Chapeau !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Le visage de John Merrick, ce visage gardé secret ou entrevu pendant les quarante premières minutes du long métrage, relève de l’art brut, de cet art inné des marginaux de toutes sortes qui, au XIXe siècle, remplissent les cirques, divertissent les foules, fascinent les sciences. C’est un visage-galaxie relié à la constellation-mère, à ce fracas cauchemardesque de plans dans lesquels la beauté maternelle est abîmée, écrasée, déchirée par l’enfantement et l’abandon. Et derrière ce visage, une âme, elle aussi brute, une bonté d’âme tenue à l’écart des vicissitudes du monde. John Merrick est un être pur, la compassion incarnée : il connaît la Bible par cœur, reconstruit à l’aide d’une maquette la cathédrale qui se dresse devant sa fenêtre, mais qu’un mur divulgue en partie. Il faut dépasser ce mur, le franchir en l’escaladant, le briser par l’imagination. L’art saisit l’art, l’artiste saisit l’artiste, David Lynch saisit John Merrick. Mais entre eux, la société-spectacle. Celle qui montre du doigt le monstre tel un miroir déformé tendu à sa beauté convenue, celle qui rejette ses angoisses sur le corps d’autrui pour en faire un bouc-émissaire à sacrifier, celle qui se rend à l’opéra, haut lieu de culture, pour voir, sur la scène, des animaux joués par des acteurs. Le cinéaste distribue le circassien non seulement au cirque dont il est l’émanation et le fondement, mais également à la culture mondaine ainsi qu’à la science qui peine, derrière son professionnalisme, à effacer sa fascination pour Merrick. Dès lors, The Elephant Man met en scène la déchirure irrémédiable qui sépare les hommes à partir du moment où l’apparence physique fait écran, devient le support sur lequel sont projetées des fantasmes, des peurs et de la curiosité. C’est un film sur le corps de l’autre regardé, sur le regard comme instance de jugement qui s’avère incapable de dépasser ce stade, de surmonter le mur voire le démolir afin de rebâtir la cathédrale dans son ensemble. Les efforts de compassion trahissent le malaise, l’assistance médicale trahit le regard clinique. L’autre est là, sous nos yeux, mais nous sommes destinés à le manquer, encore et encore. Sauf par le cinéma. Le long métrage de David Lynch constitue la seule communication véritable entre l’humain marginalisé et le spectateur qui perd ainsi son statut de public assistant à un spectacle pour se voir transporté en lui-même, confronté à des réactions et à des sentiments confus, complexes. Le recours au genre mélodramatique sert donc de porte d’entrée vers le sublime. Le cinéma peut seul faire de John Merrick une œuvre d’art, dans la mesure où il nous offre la possibilité de partager l’intimité, de dépasser la surface pour entendre les pulsations d’un cœur qui bat à l’unisson d’un rêve, celui de retrouver sa mère, de se raccorder à la beauté originelle qui est la somme de toutes les beautés particulières. Le film et le personnage principal rêvent à la beauté, mais en l’abordant par le prisme du grotesque, ils n’accèdent qu’au sublime, genre esthétique placé au-delà de la vie humaine. The Elephant Man est un chef-d’œuvre de douleur et de poésie qui laisse transparaître la vision d’un artiste, David Lynch, en communication avec d’autres, de la sublime partition musicale signée John Morris à la photographie magnifique de Freddie Francis, en passant par des acteurs d’une justesse bouleversante.
    naplay
    naplay

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2020
    Chef d'œvre de tous les temps ! Un très grand impératif cinématographique. Un important classique démodable.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Après le méconnu Eraserhead, cette seconde réalisation de David Lynch, qui rend hommage au cinéma expressionniste des années 1920-1930, permet au cinéaste d'obtenir son premier succès notable.
    En 1980, sur une idée du producteur Stuart Cornfeld, David Lynch s'inspire des films de monstres des années 1920 (Freaks notamment) et choisit d'adapter au cinéma la vie de Joseph Merrick à partir des mémoires du docteur qui s'est occupé de lui : Frederick Treves. Surnommé "Elephant Man" en raison de ses difformités, Merrick est la propriété de Bytes, un homme cupide et brutal qui en fait un phénomène de foire pour ses propres besoins. Mais lors d'une visite dans la cache secrète de cet homme, le docteur Treves est fasciné par son anatomie et décide de le prendre en charge, découvrant par la suite une personnalité d'une grande sensibilité et radicalement différente de l'imagerie traditionnelle du "monstre". En réalité, l'histoire de Joseph Merrick est un prétexte pour le cinéaste afin de critiquer une société immonde et abjecte qui porte une fascination moribonde et souvent violente sur un homme atteint d'une maladie rare et incompréhensible. Car comme Merrick le dit lui-même : "Les gens ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas". Ainsi, certaines scènes dégradantes sont particulièrement dérangeantes et choquantes, comme la scène où un groupe de personnes entre dans la chambre de Joseph Merrick pour l'humilier, ces mêmes personnes qui sont sans nul doute plus monstrueuses que ces phénomènes de foire qu'elles prennent plaisir à voir.
    Tourné en noir et blanc pour insister sur la réalité historique de l'histoire, ce biopic dramatique présente des qualités indéniables, tant au niveau du scénario que de la réalisation. Ainsi, on apprécie la place importante et fondamentale apportée à la mère de Merrick, que l'on ne voit pas réellement mais qui influence beaucoup le personnage principal. L'apparition soignée d'Elephant Man aux yeux des spectateurs est également bien amenée. Jouant tout d'abord sur des scènes suggestives et des clairs-obscurs, David Lynch finit par nous présenter son visage de manière aussi brutale que celle que vivent les protagonistes du film à la découverte de cet homme. La prestation d'Anthony Hopkins dans la peau du docteur Treves est également convaincante et transpose avec émotion l'humanisme et la bienveillance désintéressée de cet homme de science.
    En revanche, celle de John Hurt, interprète d'Elephant Man, est d'un niveau inférieur. En effet, certaines actions sont parfois jouées de manière exagérée (notamment lorsque Joseph reçoit ses premières affaires de toilette). De plus, David Lynch offre une vision romancée et lyrique qui contraste trop avec la tragédie, le désespoir et la solitude que vit cet homme.
    Néanmoins, le succès populaire d'Elephant Man n'est plus à prouver. Avec 2,5 millions d'entrées en France, cette adaptation offre la consécration à David Lynch et lui ouvre les portes de productions plus coûteuses, même si aucune des huit nominations du film aux Oscars 1981 et des quatre aux Golden Globes de la même année n'a été confirmée. Seul le César 1982 du meilleur film étranger consacre officiellement Elephant Man.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Cette histoire allait forcément finir par être adaptée au cinéma. On peut être content que l'idée soit tombée entre les main de David Lynch qui a fait revivre cette histoire avec merveille. Tout y est : les acteurs justes et attachants, la réalisation d'un qualité somptueuse, les musiques qui accompagnent à merveille, l'ambiance parfaitement retranscrite (enfin je pense, je n'y étais pas....)... Bref un film parfait ! Le seul point un peu "négatif" c'est les cut parfois frustrant, alors qu'une scène importante va se produire, pour ensuite nous la raconter d'une façon plus abstraite via les conséquences par exemple. Ce film m'a vraiment bouleversé, j'ai du mal à m'en remettre.
    julien m
    julien m

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Très bon film sur le sujet de la différence, je ne l'avais jamais vu et le trouve assez réussie, a voir au moins une fois
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Le film de David Lynch est très beau. Très beau par le sujet qu'il traite très beau également par le tact et la délicatesse de la mise en scène
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2019
    Comment ne pas être touché devant le destin de John Merrick? Cet homme défiguré a connu toutes les atrocités possibles commises à son égard et a vu l'humanité dans ce qu'elle a de pire. David Lynch livre ici un beau film, sobre (le noir et blanc apporte beaucoup) et critique, en dénonçant la vénalité des hommes et leur mépris face à la différence. Les seules reproches que je pourrais faire à ce film émouvant concerneraient l'interprétation d'Anthony Hopkins, peut-être un peu classique, et quelques clichés spoiler: (la solidarité des artistes du monde du spectacle vers la fin du film, n'apporte pas grand chose à mes yeux
    ). De plus, pourquoi ne pas avoir pu plus insister sur le fait que John a une partie du corps non défiguré, sa main? Cet attribut aurait pu être exploité mais le film reste superbe sans. Il semble passer trop vite, et on a bien de la peine de quitter John Merrick merveilleusement joué par John Hurt.
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    L'idée de ce film, basé sur le droit à la différence et sur l'empathie, est extraordinaire, mais ça ne prend pas bien : trop larmoyant, trop sentimental, trop universaliste, trop trop trop pour être être crédible ou intéressant.
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