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SHANICE
3 critiques
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5,0
Publiée le 8 décembre 2020
Inspiré d’une histoire réelle, “Elephant Man” retrace la terrible histoire de John Merrick (John Hurt) , un jeune homme victime d’une maladie rare qui déforme la totalité de son corps . A cause de son énorme difformité, il est réduit à une bête de foire dans un cirque de Londres et doit se cacher avec une cagoule quand il sort à l’extérieur. Intéressé par la rareté de la maladie, le docteur Frederick Treves (Anthony Hopkin) rend visite à John Merrick pour le consulter. Pendant cette période, il se rend compte de l’incroyable intelligence qu’à ce dernier. David Lynch sort en 1980, un de plus beau film dramatique de tous les temps. Le personnage de John Merrick nous fascine et nous émeut à la fois. John Hurt joue ce personnage avec une intensité et une justesse qui nous marque à vie . Quant à Anthony Hopkins, il nous admire sur comment il arrive à rendre le sourire à ce pauvre John puis le respect qu’il a pour lui par rapport aux autres personnes. La mise en scène est aussi incroyable ; le noir et blanc renforce le mystère et le décors terrifiant qu’était Londres pendant le 19ème siècle. Puis il y a plusieurs scènes qui sont aussi tristes que irregardables mais sans jamais pour autant tomber dans un film trop larmoyant. “Elephant Man” est un oeuvre d’une beauté inégalable qui nous troublera à jamais.
un film devenu un classique du genre . le regard des uns sur les autres jouit de la très bonne réalisation du film. une histoire vraie qui fait froid dans le dos.
Malgré quelques maladresses (certaines scènes un peu trop niaises), ce portrait d'un homme atteint de difformités monstrueuses qui se fera accepter de la société grâce à un jeune et brillant chirurgien est un très beau film plein de tendresse et de poésie. John Hurt est impressionnant sous le maquillage de John Merrick (Joseph dans la vraie vie) et Anthony Hopkins est bouleversant dans un rôle lui aussi extrêmement compliqué. Un second film réussi pour David Lynch, qui signait là un film au classicisme recherché et assumé. A découvrir pour son message de tolérance!!
Film avec une belle esthétique, une histoire originale joué par de bons acteurs, surtout John Hurt impressionnant sous le maquillage de John Merrick. La mécanique est intéressante en effet la force de ce film est le fait qu'on voit "Elephant Man" qu'au bout de 30min, du coup on a appris à le connaître et on n'est pas choqué lorsque qu'on voit son visage, après je n'ai pas totalement accroché j'avais pas forcément de compassion avec le sort "d'éléphant man" , je pense que c'est dû au fait que l'histoire veut trop nous sensibiliser sur la cruauté humaine, David Lynch en à trop abusé, car du début à la fin on est dans du voyeurisme, en effet avec la foire au début puis par la suite à l'hôpital où le docteur fait venir plusieurs personnes ou bien encore avec le gardien de nuit. Mais dans l'ensemble ça reste un bon film très bien réalisé et où le message "l'homme est un animal social" reste toutefois intéressant mais trop utilisé par le réalisateur.
La réédition du chef d'œuvre de Lynch par Carlotta Distribution est une aubaine merveilleuse pour redécouvrir ce film qui a plus de 40 ans. 40 ans vraiment ? En réalité, de par à la fois la modernité du sujet, le traitement tout aussi linéaire qu'onirique, le long-métrage n'a pas pris une seule ride. Il déploie des thématiques puissantes, totalement contemporaines, qui interrogent chacun sur son rapport à l'altérité, et aussi la fascination parfois perverse que nous entretenons pour la difformité.
"Elephant Man" qui est une œuvre de commande, n'aurait pas dû être mise en scène par David Lynch. Or, le destin a bien fait les choses. Le long-métrage annonce toute l'œuvre future du réalisateur éclectique. On reconnaît son obsession du mal et du bien, sa vision tragique de la modernité et de l'industrialisation à outrance, et surtout son talent remarquable pour jouer sur les sonorités, les images, et les détails. Toute l'humanité aussi délétère soit-elle se creuse dans ces pièces encombrées, et la salvation ne vient ni des pauvres ni des riches, mais des étrangers, des bancals et des fous.
"Elephant Man" est un chef d'œuvre de lumière, d'esthétique et de spiritualité.
Pièce maîtresse de la filmographie de David Lynch, Elephant Man est un concentré de ce qui se fait de mieux en terme de mise en scène, de jeu d'acteur et d'universalité du message délivré. Le personnage central, repoussant physiquement et au départ considéré comme un idiot de cirque, révèle peu à peu son humanité et sa sensibilité, au travers de scènes parfois magnifiques, parfois très dures. Un monument du Cinéma, tout simplement, qui contient une valeur éducative certaine.
Vu au cinéma lors de sa sortie ce film m'a bouleversé. A la fin j'en avais des larmes. Un grand film sur la différence et le racisme. Bref à voir et revoir.
Le film de la compassion l'humanité dois se revoir ce film John Merrick est un héros intemporel le choix indéniable du noir et blanc mise en scène, costume , ambiances,jeux d'acteurs tous est au RDV. au collège j'en avais fais un exposé , dessins de moi même. le revoir après tant d'années est un rappel
Ce film présente la vie Joseph Merrick. A travers son histoire, nous découvrons les différentes facettes de l'humain où certains profitent de Mr Merrick pour gagner de l'argent sur son étrangeté quand d'autres se lient d'amitié à lui. Très belle oeuvre en noir et blanc avec une très belle bande sonore, et un très bon décor et une mention spécial pour John Hurt incarnant Joseph Merrick. Trés bon film de David Lynch à voir.
Les freaks sont chics. Pendant longtemps, si vous citiez Lynch, venait dans la conversation Elephant Man. Jusqu’à la sortie de Mulholland Drive disons. Est-ce à dire que ce film est représentatif du style de Lynch. Non pour la simple raison que le style de Lynch est protéiforme. On découvre ici l’existence et la vie de John Merrick (dont le vrai prénom est Joseph). Ce pauvre John a un physique tout à fait atypique. Son corps est totalement déformé. On est à la fin du XIXème, une époque pas très portée sur la bienveillance alors John est exploité comme monstre de foire. Le chaland bien sous tout rapport paie un montreur pour se faire peur à peu de frais. Un jour, un médecin passe par là et voit en Merrick un objet d’étude fascinant puis un ami sincère. Tout ici rappelle le Freaks de Browning, du noir et blanc très contrasté à la construction de l’empathie envers un personnage au physique à priori repoussant. Plus qu’un hommage, c’est presque une réadaptation. Ainsi, la morale de l’histoire est proche : le monstre n’est pas qui vous croyez. Tel un démon repenti, Merrick cite la Bible. Telle un objet renié par son créateur, il réalise une œuvre en trois dimensions pour conjurer le sort. Tel un être détesté et honnis par tous, il propose son amour inconditionnel. Le Mal, c’est l’autre et l’homme n’accepte pas de voir son portrait en creux ou par opposition. Au final, voici donc un film qui fonctionne très bien car il est le fruit d’une écriture maline et vive qui sait jouer sur ses références aussi bien que sur la manipulation du spectateur. En bonus, une très belle composition. Alors c’est ça Lynch ? Oui, entre autres choses.
Anthony Hopkins, joue un médecin, avec beaucoup d'élégance et de charisme, entre raffiné et gravité, de la faculté de médecine qui veut étudier l'Eléphant Man joué par le regretté John Hurt (évidemment méconnaissable dans ce rôle ci !) qui après été tué par un Alien, etoffe sa carrière différemment, et de manière plus sérieuse, choisi des rôles plus marqués. Je reconnais David lynch sur sa réalisation singulière et inégalé sur un sujet grave et très intéressant. J'ai l'impression que j'ai affaire à un vieux film des années 40, avec son côté noir et blanc ainsi que les costumes, alors qu'il a été mise en scènes en 1980. Un film difficile et culte. J'ai toujours eu du mal à voir ce long métrage par peur d'être choquer mais l'attente est fortement récompensé.
Un très grand film sur la différence, sur la normalité. Lynch a trouvé la juste noirceur. L'esthétique du film, un superbe noir et blanc, lui va à la perfection. Que dire de ce film si ce n'est qu'il est à voir impérativement sur grand écran: il y prend toute sa puissance évocatrice. Les gros plans vous sidèrent. Et toute l'émotion contenue, qui jaillit par instant ne manque pas de vous bouleverser. La grande force du film est bien-sur son audace à atteindre le sublime, à la frontière de l'absurde ou du ridicule. Que de scènes justement devenues célèbres! "Elephant man" n'est pas sans rappeler le premier long métrage de Lynch, "Eraserhaed" (à voir) réalisé en 1977.