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Itaelle
75 abonnés
664 critiques
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5,0
Publiée le 4 juillet 2010
Chef d'oeuvre incontestable du cinéma, ce film est un violent coup de poing dans le ventre. Description d'un monde sadique et misérable illuminé par un homme qui n'a pas sa place dans ce monde. Affreusement laid aux yeux de la majorité dégénérée, celui qu'on appelle "elephant man" est la parfaite description de ce que Platon disait de Socrate: "une âme belle dans un corps laid." Et Lynch virevolte autour de son personnage et des gueux qui l'entourent par une mise en scène sombre et virtuose. Le film dégoûte, attriste évidemment, et surtout interpelle. Car les gueux, c'est nous devant l'autre, l'"étranger". Superbe fable humaniste sur la différence et l'intolérance, "elephant man" est le film qui a révélé l'un des réalisateurs les plus doués de la fin du vingtième siècle, après un "eraserhead" qui était déjà de très bonne facture.
Le chef d'oeuvre de David Lynch que je n'affectionne pourtant pas beaucoup. Elephant Man montre de la plus belle des manières que les apparences sont souvent trompeuses. La délicatesse de la mise en scène est très touchante et nous permet de rentrer pleinement dans l'histoire et de se mettre dans la peau du protagoniste. Un très grand classique qui je trouve n'a pas pris une ride !
Tres tres tres américain , trop bon sentiments du coté de ce medecin et de david linch (sa lecon de morale déplacé suinte de touts les pores de ce film), une victimisation exagérée qui hérise et l'impression qu'il n'y a rien derriere, un film creux.
Un film d'éxeption, sans doute le plus émouvant que j'ai put voir... John Hurt dans une préstation magistrale qui nous fait ressentir les joies, les peines, l'éspoir et la désépérance de Joseph Merrick ... Au début nous voyons qu'un homme immonde et stupide mais trés vite, on comprend notre erreur ... Les plans , les musiques , les scénes tout est en harmonie et avec brio, nous fait les sentiments profonds que dégage ce bijoux . On ne peut rester de marbre face au malheurs de Joseph, ( il a vraiment existé ! le film est tiré de l'autobiographie que le médecin Frederick Treves a écrit ). Elephant man en autre, n'est pas un appel a la tolérance, C'EST l'appel a la tolérance : dans notre société, nous pointons toujours du doigts les mêmes discriminations , mais oublions toujours ceux qui souffrent également notament les handicapés , qui beaucoup sont consient de leurs différences, aspirent juste a une vie normal et avoir leurs places dans la société ... Un trés beau film , que je conseille a tous de voir et aux professeurs de montrer a leurs élèves
Je veux bien accorder que le film soit travaillé, les acteurs jouant pour la majorité bien . Mais Que de longueurs d'une part et surtout [spoil ... spoil ] pourquoi dit t'on que elephant man est intelligent alors qu'il est juste Poli et a une bonne mémoire, mais rien d'exceptionnel .
Faisaint sûrement partie de mes films préférés, Elephant-man mérite assurément 5/5. La réalisation est géniale ( je ne suis pourtant pas un fan de Lynch ), Les acteurs jouent incroyablement bien, nous avons vraiment pitié pour John Merrick et Hopkins démontre toute l'étendue de son talent dans le rôle du médecin. la musique vous fera frisonner tellement elle est effrayante étrange à la fois. Un film qui mérite sa place parmis les plus grands films des 80's.
2nd film de Lynch, vu sur le tard, je ressentais beaucoup d'impatience à voir les débuts de ce réalisateur atypique sur grand écran. J'en ressors avec satisfaction, mais aussi avec une pointe de déception. Le pitch est convenu, mais ne connaissant en rien l'histoire de John Merrick, je me suis facilement laissé entrainer dans l'histoire. On regarde avec délice les relations entre Hurt et Hopkins, et finalement tout ce qui fera qu'Elephant Man passera d'un état de bête à un être humain, dans des séquences souvent poignantes. On ressent beaucoup d'émotion, de la joie, de l'empathie, mais aussi du dégoût et de la colère à certains moments du film. Le long-métrage ne laisse pas insensible, et c'est une de ses grandes qualités. De l'autre côté des réjouissances, notons un Hurt et un Hopkins qui livrent tout deux un talent exceptionnel dans le rôle de la bête et du docteur. L'introduction d'Elephant Man se fera aussi au compte goutte, qui sera progressif et très bien dosé. Ajoutons à celà un choix de tourner le film en noir et blanc, qui accentuera l'impression d'être bel et bien dans les années les plus réculées du monde contemporain, et donc d'avoir une accroche temporelle particulièrement exacte. J'ai néanmoins ressenti de la déception quand à la réalisation, et à la longueur du film. Si aucune scène ne parait inutile, certaines trainent trop en longueur, et je me suis surpris à me demander dans combien de temps le film allait se terminer. De l'autre, le découpage des scènes est parfois très grossier, voire malhabile : les transitions sont charcutées, ce qui pourra choquer le cinéphile amateur.
Mais bon ça reste un film sympathique qui constituera un tremplin pour l'incroyable Lynch (mais aussi pour Hurt). Et pour un film quasi-"historique", il vaut assurément le coup d'oeil.
Une oeuvre dure mais bouleversante, hymne à la beauté et à la tolérance; David Lynch nous offre de plus une reconstruction spendide de l Angleterre victorienne avec une photo en noir et blanc impeccable.
Une oeuvre absolument grandiose,que tous les amoureux du cinéma se doivent de voir une fois dans leur vie,en dépit de sa facture art et essai."Elephant Man" est une histoire qui parle à tous,car elle met les hommes face à leur lâcheté,leur jugement cruel et définitif,et leur incapacité à voir un être humain avec le coeur.Constat implacable,qui rend le film très émouvant,étant donné que John Merrick,l'homme-éléphant,est d'une gentillesse et d'une dignité inégalable.Il fait office de miroir sur ces gens qui après été effrayés par son apparence,adoptent un masque de politesse,reflétant leur hypocrisie,leur duperie.David Lynch donne une tournure très poétique,voire fantasmagorique,à ce récit somme toute classique.Il filme dans un superbe noir et blanc métallique,et recrée avec beaucoup de détails la société victorienne anglaise de la fin du XIXème siècle,partagée entre humanistes érudits,notables pragmatiques et peuple persécuteur.La fin est très marquante,sur un air d'adagio,qui boucle la boucle,d'un être inapte à vivre parmi les siens,en dépit de tous ses efforts d'intégrations.Des longueurs,mais une interprétation impeccable d'Anthony Hopkins,et de John Hurt sous les maquillage de Merrick.Cri envers la tolérance,et une popularité intacte chez les spectateurs.