La bouleversante histoire de John Merrick. Du grand Lynch, une œuvre émouvante et humaniste au noir et blanc superbe, magistralement interprétée par John Hurt, méconnaissable sous les tonnes de maquillage, et Anthony Hopkins. César du meilleur film étranger.
Ce film est un chef d'oeuvre, c'est incontestable, seulement, le film est parfois mou et contient pas mal de longueurs. Dommage pour un film si émouvant et si bien réalisé.
Lynch laisse de côté ses expérimentations absconses pour adopter un classicisme avec un C. La beauté du noir et blanc qui n'a rien a envier aux plus grandes oeuvres pré-colorisation, la reconstitution impeccable de Londres, la linéarité du récit tout en progression dramatique, le propos : plaidoyer pour la tolérance mais sans complaisance aucune ni crauté superflue, tout concorde pour faire d'Elephant Man un chef d'oeuvre, un grand classique, humain, humaniste même, inoubliable.
Un chef-d'oeuvre inoubliable de David Lynch qui a filmé de façon judicieuse artistiquement en noir et blanc et a su traduire avec force le caractère bouleversant du drame authentique de Joseph Merrick.
Le sujet est daté mais la qualité du film lui fait traverser les décénnies, aidé également par un Blu-Ray d'une qualité stupéfiante. Je reconnais avec une légère distance le réel chef d'oeuvre même si j'aurai du mal à le revoir une seconde fois.
Une excellente version moderne de "Freaks" de Tod Browning. Pour son premier long métrage après l'étrange 'Eraserhead' Lynch nous livre un film avec une belle esthétique, une histoire originale jouée par des acteurs excellent. Ce film choque et fait réfléchir sur la cruauté humaine. C'est pas si mal finalement!
Gros film dramatique, triste qui sensibilisera beaucoup de personnes. Il est dur puisqu'il mets en scène une personne qui est vraiment très laide, à cause d'une déformation et est à cause de cela maltraité par son entourage. A voir.
Tout en contournant subtilement le tire-larme, Lynch propose une émotion brute, portée par un John Hurt impérial, dans un film qui touche au sublime...
Un film ou devrais-je dire une merveille bouleversante dont on a du mal à sortir indemne. Tout dedans y est parfaitement tissé jusqu'à la grande scène finale accompagnée par le déchirant adagio de Barber. Dès le début Lynch joue beaucoup sur les sons et l'angoisse et garde longtemps le suspense avant de nous montrer le visage de John Merrick. Contrastés par le choix judicieux du noir et blanc, Anthony Hopkins et John Hurt dans deux de leurs plus beaux roles entament une des plus belles relations du cinéma à la tonalité profondément émouvante. Mais au delà d'un plaidoyer pour la tolérance, ce film se veut avant tout un hymne à la vie à l'image de l'ode à l'eternité que prononce la mère du héros à la fin. "Rien ne meurt". Inoubliable.