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Plume231
3 949 abonnés
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3,0
Publiée le 10 janvier 2014
Une jolie enquiquineuse aux intentions plus précises qu'il n'y paraît, une victime masculine consentante qui se finit par y éprouver une sorte de plaisir maso, quelques personnages secondaires barjes, des quiproquos en pagaille... pas de doute on est bien dans le domaine de la fameuse Screwball sauf qu'on est pas au Etats-Unis où elle régnait à l'époque mais chez la Perfide Albion... Le Technicolor loin de la flamboyance qu'elle connait à Hollywood adopte ici un ton pastel... On peut reprocher l'absence d'un grain de folie dans la mise en scène et l'absence d'une véritable résonance british (à part pour le très épais brouillard du début !!!) mais il faut se contenter de ce que l'on a c'est-à-dire une comédie très agréable à regarder du début jusqu'à la fin. D'autant plus que ça ne manque pas de piquant notamment pour son côté "guerre des sexes" avec un paradoxe croustillant où une jeune femme ne croulant pas sous l'"expérience" est obligée de se faire passer comme étant pas franchement portée par la vertu pour séduire un homme qui ironiquement condamne avec une grande fureur ce type de représentante du sexe qui n'a de "faible" que le nom... Le couple Merle Oberon-Laurence Olivier fonctionne à merveille (ce qui bizarrement ne sera pas du tout le cas dans "Les Hauts de Hurlevent" !!!) mais celui qui se réserve la séquence la plus drôle, celle où complètement bourré il propose à sa femme de divorcer pour pouvoir épouser en toute tranquillité celui qu'il croit être son amant, est Ralph Richardson en cocu magnifique... Avec tout cela, on peut légitimement considérer "Le Divorce de Lady X" comme une très bonne comédie...